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5/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cannes , le 09/10/1921
Mort(e) à : Paris , le 08/08/2006
Biographie :

Sylvère Monod est un traducteur, essayiste et universitaire français, grand spécialiste de littérature anglaise.

Il est le fils de Samuel William Monod, dit Maximilien Vox, grande figure de la typographie au XXe siècle, le frère de l'universitaire Richard Monod, de l'auteur Flavien Monod, du graphiste Blaise Monod, de Martin Monod, et le neveu du savant, naturaliste et explorateur Théodore Monod.

Reçu premier à l'agrégation d'anglais, il obtient son doctorat en 1952 avec une thèse consacrée à Charles Dickens. Après avoir enseigné dans le secondaire au lycée de Rouen et au lycée Michelet à Vanves, il est nommé maître de conférences à l'Université de Caen puis devient professeur à l'Université Paris-III, où il enseigne de 1964 à 1982.

Ses traductions des œuvres de Charlotte Brontë, Joseph Conrad, Charles Dickens, Walter Scott et William Shakespeare font autorité et sont généralement assorties d'une préface fournie et d'un appareil de notes très étoffé.
Il est ainsi l'auteur de nombreuses préfaces et postfaces.

Il a été lauréat du Grand Prix national de la traduction.


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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
En définitive, la veuve de l’apothicaire, continua longtemps à lire et à relire Madame Bovary, á y puiser un peu d’amertume et beaucoup de douceur et à se demander comment Monsieur Flaubert avait pu travailler, recueillir quelques éléments de documentation et les compléter par le libre exercice de sa forte imagination d’artiste.
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Il y avait en outre, dans l’enseignement reçu par Marie Leblanc, une absurdité manifeste qui n’était pas sans péril : cet enseignement dispensé par de saintes personnes en de pieux établissements ne pouvait se permettre d’envisager un amour physique qui ne fût conjugal ; mais savait-on pas, ne voyait-on pas chaque jour que des hommes s’unissaient à des femmes sans les épouser ?
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Marie Hommet ne se sentit donc nullement encline à se dresser contre Monsieur Flaubert ni au nom de son défunt mari ni au sien propre. Toutes réflexions faites elle conclut que l’artiste ne paraissait pas avoir outrepassé ses droits abusé de son pouvoir ou trahi ses devoirs d’écrivain de génie, naturellement il était manifeste que sa sympathie avait été réservée à une autre femme, plus passionnée, plus pathétique, plus expressive, plus romanesque en somme.
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Sylvère Monod
Les ressemblances qu’un lecteur, attentif apercevra peut-être, entre Marie Hommet, née Leblanc, et la Mme Homais de Flaubert, n’ont rien de fortuit.
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Sylvère Monod
En définitive, la veuve de l’apothicaire, continua longtemps à lire et à relire Madame Bovary, á y puiser un peu d’amertume et beaucoup de douceur et à se demander comment, Monsieur Flaubert avait pu travailler, recueillir quelques éléments de documentation et les compléter par le libre exercice de sa forte imagination d’artiste.
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