"Le site de Laongo a vu le jour en 1989, sur l'initiative d'un artiste burkinabé, Sidiki Ki. Lors d'un symposium de sculpture sur granit, il réunit une vingtaine d'artistes du monde entier. Ceux-ci exécutèrent les premières œuvres, donnant vie à ces blocs de pierre. Puis, au fil des ans, d'autres artistes sont venus donner libre cours à leur imagination et à leur envie de création sur ce lieu qui vaut la peine d'être visité. En effet, le résultat est tout à fait surprenant. Dans une région complètement désolée et sans relief, on découvre ces gros rochers de granit, personnalisés par la main d'un artiste ....."
"Sorciers, féticheurs et marabouts.
D'abord, voyons ce que les ouvrages de référence de la langue française proposent comme définition du "sorcier" : "Personne qui pratique une magie de caractère primitif, secret et illicite" (Petit Robert), ou "Personne à qui sa liaison supposée avec des forces occultes permet d'opérer des maléfices" (Petit Larousse). On a donc nommé "sorcier" toute personne dont les pratiques échappaient à l'entendement de l'Occidental. Ce terme purement français n'a, en réalité, pas la même signification dans toutes les régions et peut contenir une connotation péjorative. Aussi, faut-il être très prudent avant de prononcer le nom de sorcier.
Chez plusieurs ethnies du Burkina Faso, le sorcier est un "mangeur d'âme". Il jette sa malédiction sur quelqu'un et lui vole son âme. Lorsqu'une personne subit ce sort, elle tombe malade et meurt rapidement.
Le sorcier reçoit ses pouvoirs par héritage, mais parfois il peut s'agit d'une personne "normale" soudain investie par des esprits qu lui confèrent une force maléfique. Chez les peuples de l'Ouest, le sorcier n'est autre que le féticheur. Il détient des pouvoirs surnaturels lui permettant, par exemple, de se transformer en animal, de se rendre invisible ou d'éloigner les génies et les mauvais esprits."
"Pas de plages, pas de forêts impénétrables, ni de cocotiers ... on ne visite pas le Burkina Faso pour ses paysages. On essaie seulement de se faire l'hôte discret d'un peuple qui vit dans un monde où les richesses ne sont pas vénales, un peuple qui a su conserver sa culture et qui, malgré sa lutte quotidienne pour la vie, prend le temps d'accueillir et de partager."
"Le site de Laongo a vu le jour en 1989, sur l'initiative d'un artiste burkinabé, Sidiki Ki. Lors d'un symposium de sculpture sur granit, il réunit une vingtaine d'artistes du monde entier. Ceux-ci exécutèrent les premières œuvres, donnant vie à ces blocs de pierre. Puis, au fil des ans, d'autres artistes sont venus donner libre cours à leur imagination et à leur envie de création sur ce lieu qui vaut la peine d'être visité. En effet, le résultat est tout à fait surprenant. Dans une région complètement désolée et sans relief, on découvre ces gros rochers de granit, personnalisés par la main d'un artiste ....."