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Critiques de Sylvie Aubriot (3)
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Intégrales des cieux

S'il est vrai qu'il n'existe pas de familles sans secrets, l'auteure nous entraîne ici au cœur d'une saga familiale à l'arbre généalogique tourmenté et mystérieux.

Il suffit parfois de presque rien, de quelques mots, de quelques phrases, attrapés à la dérobée, pour que le doute s'immisce et que les murs porteurs de la maison changent de configuration, que des tiroirs cachés révèlent leurs vérités inattendues.



Intégrales des cieux va plonger deux femmes au sein d'une enquête étourdissante sur leurs origines.

Les flots tumultueux de la grande Histoire charrient quelques fois les destinées d'hommes et de femmes dans des directions imprévisibles et improbables. Sylvie Aubriot va ainsi nous faire voyager, à travers le temps et l'espace, sur les traces de plusieurs générations d'êtres humains d'horizons différents, chassés par les guerres et leurs idéologies pour certains. Leurs existences, menées par l'imagination illimitée du hasard, vont confluer dans la région bordelaise, berceau où va prendre naissance cette épopée familiale.



L'auteure, de sa plume précise et harmonieuse, nous dépeint avec amour des paysages immaculés allant du plateau ardéchois jusqu'aux confins de la Sibérie en longeant le cristal bleuté du lac Baïkal.

Elle nous installe lentement dans le récit, pose peu à peu les jalons de celui-ci jusqu'au moment où le lecteur, sans même s'en rendre compte, sera happé par une spirale d'interrogations addictive qui l'amènera au bout du récit en le tenant intensément en haleine.



Un roman qui, en plus d'être passionnant, guidera la réflexion du lecteur vers de nombreux thèmes majeurs de société.

Nous ne vous en dirons pas plus !
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Dix-neuf zéro sept

Pour être parfaitement raccord, j'aurais pu, j'aurais dû publier cette chronique le dix-neuf juillet, nous n'en sommes pas loin, oui mais, le dix-neuf, le blog sera fermé pour causes de vacances et ne rouvrira que début août. Alors, comme pour un anniversaire, je préfère quelques jours d'avance à deux ou trois semaines de retard. En outre, ce récit m'a tellement plu que si je parviens à transmettre toutes les bonnes raisons d'aller acheter ce livre, nul doute que vous vous précipiterez en masse dans vos librairies préférées pour le lire cet été, ou sur le site de l'éditeur, en cliquant ici : L'orpailleur. Petite maison qui est à découvrir tant ses choix de textes sont fins et remarquables, vous ne serez pas déçus et au pire, vous faites une jolie découverte.



Pour en revenir au livre, c'est un roman qui raconte à la fois rien, puisqu'il parle de l'immobilité, de ces semaines qui suivent un accident et tout, parce que cette femme blessée va avoir le temps de s'interroger, d'aller au plus profond d'elle-même. "Je ne veux pas non plus séduire ou envoûter qui que ce soit, moi, avec mon petit récit, je veux juste me débarrasser de mon amertume, de ma rancune, de ma colère, les jeter sur le papier et de ce papier, torcher ma mémoire souillée et l'assainir, la nettoyer, la rendre aussi propre qu'une serviette lessivée sentant bon le jasmin." (p.55) Elle passe parfois d'une réflexion intense sur son avenir, son couple, sa féminité, ses relations aux autres, à des considérations nettement plus prosaïques, comme le premier lever pour aller aux toilettes ou l'humiliation du bassin lorsqu'on ne peut pas se lever.



C'est formidablement bien écrit, j'ai beaucoup aimé les longues phrases, qui digressent parfois : "Depuis que j'ai subi le contact avec la voiture de la Boulangère, je n'ai plus le choix de rien, comme si elle m'avait jeté, sans préavis ni procès, dans un ergastule, c'est un mot que j'ai découvert en sixième quand j'ai commencé à faire du latin, c'est là que j'ai appris qu'il s'agissait d'un petit cachot souterrain antique, voilà à quoi me sert le latin finalement et voilà dans quoi je me suis fait mettre, comme si par Armand -oui, je sais je recommence, alors que je ne voulais plus parler de lui- ça n'avait pas suffi la première nuit de l'escapade où j'avais bien dû admettre qu'il ne s'y prenait pas tout à fait comme je l'aurais voulu, et j'espérais un progrès pour la nuit suivante, mais cette nuit-là, la suivante, j'étais sur un lit d'hôpital où je me suis fait incendier par l'infirmière et son produit machiavélique, voilà où j'en suis, à ne plus pouvoir décider de rien, à être contrainte, obligée, à me plier, me soumettre." (p.111) Je l'ai cité dans son entièreté, même si cela va allonger ma recension, et j'aurais pu en citer d'autres, tant j'en ai notées. Peut-être un peu long sur la fin, ce roman ou récit se déguste, se savoure doucement pour ne rien rater, pour profiter de tous les mots, de toutes les phrases, des tournures, des tourments de cette jeune femme, de ses interrogations, ses doutes, ses peurs, ses angoisses...
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Les pierres de l'ombre

Que l'on connaisse ou pas les gorges de l'Ardèche, on aura plaisir à lire ce livre. Il nous invite à découvrir la garrigue, les grottes, des trésors exceptionnels à travers une histoire d'aventures, d'amour, de nature, de beautés géologiques et minérale. Tout est là.

" Un grand souffle d'air pur, une lecture à vous dépolluer le coeur et l'âme..."
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