Quand le ministre de l’Écologie français démissionne brutalement du gouvernement durant l’été 2018, en reprochant au président qui l’a nommé de ne pas en faire suffisamment pour l’écologie – il lui avait pourtant donné une position plus que décisive au gouvernement –, il prend d’abord trois mois de vacances. Pas juste enfermé chez lui à méditer sur les malheurs du monde, bien évidemment. Non il lui faut se « ressourcer » le plus loin possible, avec sa famille nombreuse. Puis il revient gravement annoncer la fin du monde dans une grande émission de télévision. Avant de revenir à la tête d’une fondation abondée largement par cet État qu’il conspue, quitte à en virer sans ménagement la journaliste qu’il avait placée à sa tête pendant son absence.