On dirait une descente dans les profondeurs du corps, cette lente pénétration du Niger vers l’intérieur des terres, un voyage à travers les veines, les artères et le réseau irrigué des viscères nobles, une exploration des cavités mêmes du cœur, une quête de l’âme impalpable. La terre, la forêt, le ciel, l’eau : le fleuve résonne du battement même de la vie.