Imaginer un immense hammam qui serait la Cité des femmes, avec des voiles de vapeur, avec cette semi-obscurité qui pousse à la confidence, qui libère la parole, avec des circuits clandestins, des sous-sols, des tavernes, des antichambres pour la sexualité enfin libérée, sans entraves, sans jugement moral, dans pudeur. Les femmes se retrouveraient là pour organiser autrement les relations sociales, en tous cas les relations hommes-femmes, ce serait une jolie révolution.