Si la majorité d’entre nous en venait à comprendre et à intérioriser les idées que le bonheur n’est pas un jeu à somme nulle et que sa quête ne nous met pas en position de concurrence avec autrui, une révolution tranquille pourrait se déployer, au sein de laquelle la poursuite du bonheur et l’aide à nos semblables dans ce même but formeraient deux objectifs complémentaires. Quand cette révolution interviendra, nous constaterons, à l’échelle de la société entière, une abondance non seulement de bonheur mais aussi de bonté.