Citations de Tal Ben-shahar (104)
Dans le monde actuel, où le changement est constant, seuls pourront survivre et s'épanouir ceux qui cultivent la capacité à s'adapter constamment, à progresser avec leur époque, ou à être en avance sur leur temps.
La clé de la performance , c'était la gestion de l'énergie, pas du temps.
Pour prospérer dans le monde actuel, chacun - et pas seulement le leader désigné - doit être polyvalent pour naviguer aisément entre différents départements, différentes offres, différents sites géographiques.
Pour vivre une existence bien remplie et pleinement satisfaisante, il faut s'autoriser toute la gamme des sentiments. Autrement dit, nous devons nous donner la permission d'être humains.
On part du principe qu'être heureux c'est éprouver une succession ininterrompue de sentiments positifs, et que si l'on éprouve de l'envie ou de la colère, si l'on est déçu, triste, anxieux ou si l'on a peur, on n'est pas heureux pour de vrai. Alors qu'en fait les seuls êtres à ne jamais passer par ces moments-là sont les psychopathes. Et les morts.
Il n’est pas toujours facile d’être soi-même. Vouloir plaire aux autres;, maintenir son autorité, les exigences du poste, les pressions des supérieurs, tout cela peut empêcher d’être authentique.Il faut de l’assurance et du courage pour faire confiance à sa boussole interne.
Trouver cette zone idéale où les atouts performance et passion se rejoignent, c'est trouver là où on a le plus de chance de donner tout son potentiel et de se sentir bien.
Refouler ses peurs et ses larmes
- ou -
S'autoriser à être humain.
" La souffrance disparait quand on se laisse aller, quand on cède - même à la tristesse "
Antoine de SAINT- EXUPÉRY
Quand je suis en proie à la tristesse, l'envie, la colère ou toute autre émotion pénible, je me répète avec insistance que ces émotions sont naturelles, présentes chez tout être humain normalement constitué. Si je les rejette, si je ne m'autorise pas à les vivre de manière elle aussi naturelle, alors elles vont enfler et s'intensifier. De plus, si je m'empêche de ressentir du chagrin, de la peur ou de la haine, je limite par la même occasion mon aptitude à la gaieté, au bonheur, à l'amour. Les sentiments affluent tous par le même canal émotionnel ; si je bloque les uns, indirectement je bloque aussi les autres.
Le psychologue Carl Rogers estime qu’un progrès essentiel est accompli en thérapie quand le patient se rend compte qu’il est « un processus fluide et non une entité déterminée, statique, un fleuve en perpétuel changement et non un bloc de matière solide, une constellation constamment mouvante et non une série de caractéristiques immuables (…) La rigidité mentale ne convient pas à la fluidité moderne
Quand on refuse de s'avouer ses propres défauts, on a fortement tendance à percevoir les mêmes chez les autres.
Le problème avec la psychologie positive est qu'elle est trop souvent confondue avec la pensée positive. Il faut les distinguer strictement.
(Préface p. 13 Fabrice Midal)
C’est cela, le paradoxe du bonheur: plus nous lui donnons de l’importance et le recherchons, plus il est insaisissable.
Je souhaite toujours à mes étudiants d'échouer plus souvent (on le devine, ils ne sont pas toujours très contents de me l'entendre dire). Car cela voudrait dire qu'ils ont tenté des choses, qu'ils ont pris des risques et relevé des défis. C'est de ces expériences-là qu'on apprend, c'est à partir d'elles qu'on évolue, et souvent on se développe davantage, on acquiert une maturité plus grande quand on manque son coup que quand on le réussir. De plus, quand on "monte au créneau", qu'on chute et qu'on se relève, on en sort plus fort, plus résilient.
Si l'on n'apprend pas à échouer, on échoue à apprendre.
Paradoxalement, s'interdire d'éprouver des sentiments pénibles, c'est limiter sa capacité à être heureux.
Pour atteindre le bonheur à long terme, il faut savourer le voyage vers une destination d'élection. Le bonheur, ce n'est si parvenir au sommet de la montagne, ni escalader ses pentes sans but, mais vivre l'expérience de l'ascension.
Il faut en finir avec la pensée binaire et enfermante. Concrètement, pour le développement durable, cela veut dire de travailler sur ce qui ne marche pas ET sur ce qui marche déjà, de parler de l’avenir de notre planète ET de l’avenir de chaque individu, de bénéfices présents ET futurs.
Ma propre définition du bonheur est la" sensation globale de plaisir chargé de sens" . Dans le "bonheur authentique" Martin Seligman définit ce que sont pour lui les trois composantes du bonheur: le sens, le plaisir et l'investissement personnel.
On ne guérit une souffrance qu'à condition de l'éprouver pleinement (Proust)
p.115: pensez à une émotion, goûtez-là un moment sans essayer de la modifier. Respirez profondément mais calmement.
Cicéron: la gratitude n'est pas seulement la plus grande des vertus, c'est aussi la mère de toutes les autres.
Haïn Ginott (p.160): quand il est proie à des sentiments puissants, l'enfant ne peut pas écouter. Il ne peut se laisser ni conseiller, ni consoler, ni critiquer de manière constructive. Il ne souhaite qu'une chose: qu'on le comprenne.
Ce n'est pas parce qu'on les proscrit que ces émotions vont disparaître.
Pour se prémunir contre la dévalorisation des succès obtenus par l'insatisfaction permanente, il faut apprendre à les accepter et les apprécier.