Tamara Magaram

À cet âge, je ne savais pas que ma mère disparaissait la nuit avec lui, ou partait des heures l’après-midi à Anglet marcher sur la plage de la Chambre D’amour avec lui. Je l’ai su bien après. Je l’aimais tellement, c’était un amour maladif, et je n’arrivais pas à exister à ses yeux, il n’y avait aucune place pour moi, sa souffrance prenait tout l’espace, tout devait être autour d’elle et elle passait son temps à me culpabiliser…