Durant tout ce temps, les femmes étaient apparues dans sa vie puis reparties, mais il ne les considérait guère plus que comme des fantaisies passagères – une perception mutuelle, il en avait conscience, car il n’avait rien à leur offrir, rien à leur donner de lui. Depuis qu’il était garçon, il avait su qu’il était destiné à rester seul. Quand il était enfant, il s’était tenu éloigné de ses pairs, en observateur, passant son temps à étudier auprès du clergé. Une fois homme, les autres marchaient sur des œufs en sa présence. Il n’aurait pu prétendre à plus qu’à ce respect. Même s’ils ne le considéraient pas véritablement comme leur égal, du moins le respectaient-ils.