« […] il n'est que trop conscient du problème considérable que posent aussi le parti et ses structures. Il y fait allusion dans de nombreux textes. Le rêve d'un État-Commune a laissé la place à la réalité d'un État-parti, et le parti comme l'État souffrent de déviances bureaucratiques dues à la survivance de l'ancien appareil tsariste. Ses fondations n'ont pas été détruites. On s'est contenté de rénover une pièce ici et là, et de changer les meubles partout ailleurs.
La solution, c'est de rendre le parti responsable devant les soviets, mais ceux-ci sont désormais une institution morte. Pour les ressusciter, il faudrait des élections libres et, oui, la réintroduction du multipartisme. » (pp. 440-441)