Je partage le lit aseptisé d’un homme fidèle. Je porte le nom d’un paisible père de famille qui me prend tranquillement, à la papa, en susurrant des mots plus tendres qu’excitants, en distribuant des baisers plus sages que chavirants, m’obligeant, afin d’atteindre le nirvana, à m’abîmer dans quelque polissonne vision de luxure et de stupre, où il est question de violences inavouables, positions complexes et vocabulaire graveleux.