Le monde offert par une civilisation finissante porte en soi quelque chose de désordonné, d'incohérent, d'élégant. La coexistence du souffle de l'Histoire et de bruits avant-coureur de la modernité, le parfum de la pourriture, la lèpre qui mange les murs, les fleurs sauvages et indisciplinées, les rires d'une liberté impertinente, le fatalisme joyeux constituent un mélange qui n'avait pas besoin d'être exprimé par les mots pour marquer un enfant.