Un soir j’étais à Manaus avec un gros chargement de pots à livrer. Mais je n’en avais pas envie. Je me sentais fatigué, triste et surtout seul. Et tout ça à cause de cette maudite confiture que je trimballais depuis des années, sans jamais l’avoir goûtée ! Je ne m’en étais jamais soucié. Tout ce qui comptais pour moi, c’était l’argent. Mais à ce moment, ça m’a paru absurde d’avoir tant risqué pour quelque chose dont je ne connaissais même pas le goût. Alors, par curiosité, ou par ennui, j’ai ouvert un pot, et j’y ai trempé un doigt…