Tous les membres de la fratrie ressentaient parfois, au fil des vacances, le simple agacement et la perplexité de la cohabitation familiale : la manière dont cela érodait un amour et un attachement néanmoins intenses et tenaces quand ils étaient séparés. Ils se connaissaient si bien, trop bien et pourtant ils étaient constamment surpris par les difficiles tours et détours - qu'ils avaient oubliés, si familiers dès qu'ils apparaissaient - de la personnalité des autres. (p103-104)