Les enfants ne perçoivent pas les mêmes réalités. Fiers petits soldats, ils tuent ce qui fait trop mal, l’enterrent, l’écrivent sur le caveau de leur cœur. Ça résonne fort, ça hurle, ça crie le désespoir, les rires, la victoire ; c’est cela, un enfant qui a mal, ça s’endort au creux des adultes. Et ça le devient.