C'est ainsi que je retournai à Shiraz, à la recherche de la présence rassurante de Hâfez, qui me parla comme toujours d'amour et de beauté, avec des mots désuets qui résonnaient comme des cailloux Jetés dans un cours d'eau. Assis à l'ombre de la tonnelle où pendaient des festons de vigne, je l'écoutai deviser sur sa vision du monde, lui, le mystique que le charme ondoyant d'une femme ne laissait jamais indifférent.