Citations de Theresa Charles (148)
Même à un âge aussi tendre, le désir d'en savoir toujours plus que tout le monde était très développé chez moi. Même alors, je ne pouvais pas
supporter de me sentir en état d'infériorité.
La haine de la guerre secrète qui a pour principe que la fin justifie les moyens et qui peut détruire moralement et physiquement une jeune femme comme Dalila. Les hommes des services secrets sont d'une ingéniosité diabolique. Leurs agents sont les personnes les plus inattendues
Certains prétendent que, si nous n'avions pas de limites physiques, si nous étions libérés de nos corps, nous pourrions voir la vie dans sa totalité. Quand on est proche de la mort et qu'on n'est presque plus qu'un esprit, on perçoit peut-être des choses qui nous sont invisibles d'ordinaire...
Vous pouvez appeler ça des calmants ou tout ce que vous voudrez. Mais, en définitive, c’est bien de drogue qu’il s’agit. Autant il est normal d’en administrer à des malades qui souffrent beaucoup, autant il me paraît absurde d’en donner à ma sœur, qui ne souffre absolument pas.
Le drame de leur union venait de ce que Marie était foncièrement incapable d’aimer un homme et de vivre avec lui. Enfant unique et orpheline de père, elle avait été élevée par une mère possessive pour qui elle représentait la seule raison de vivre. Sa mère ayant trouvé la mort dans un accident de voiture, Marie, désemparée, avait épousé Gene en croyant trouver du réconfort auprès de lui – pour s’apercevoir que ce n’était pas d’un mari qu’elle avait besoin, mais d’une femme capable de remplacer la mère qu’elle avait perdue.
Argent, rang social et influence comptent toujours. Combien atteignent le sommet de l’échelle par leur seul mérite ?
« Espoir différé lasse le cœur… »
Maintenant je me rappelais. La guerre… les bombardements allemands… les raids-éclair… bombes et tirs de la D.C. A… Cependant rien de tout cela ne me paraissait bien réel. C’était comme quelque chose qu’on aurait lu, sans l’avoir jamais éprouvé soi-même. Donc, la nuit dernière j’avais été dans un bombardement, et probablement pour la première fois.
La mort n’était qu’une porte pour m’évader. C’était la Peur, ce démon, qui était mon ennemie mortelle. Si je pouvais lui échapper, je serais libre. Cette pensée seule hantait mon cerveau.
Je pense que la plupart d’entre nous éprouvent dès l’enfance le sens de la fierté personnelle et de la propriété… qu’il s’agisse de nous-même, ou de nos biens. Si modestes puissent-ils paraître aux autres, ils nous sont précieux pour la simple raison qu’ils sont nôtres. Et l’on éprouve un véritable choc à voir ce que l’on possède mis à sac par un quelconque maraudeur. L’on se sent violé dans son intimité et, pour ainsi dire, mis à nu.
Merci Adams , dit -je avec ferveur. Mon histoire n'est plus aussi terrible , à présent . Tout va mieux dès que qu'on peu partager répliqua - il tranquillement.
P113
En règle générale , je ne fais pas ce genre de chose , mais c'était un cas de force majeure. Et puis Miss Jenkins ne va pas se fâcher. Elle aura reconnu la Daimler , et elle doit penser que c'est sa tante qui au volant.
p72
C’était très joli de railler les clichés, mais quand on est submergé par l’émotion les réactions sont les mêmes que celles de n’importe quel autre amoureux.
L’éducation compte plus que les antécédents.
Il nous faut vivre pour l’avenir, non pour le passé. Le passé est mort, il faut l’enterrer, oublier les tragédies
J’étais une très jolie fille et les hommes se bousculaient pour que je leur accorde un rendez-vous. Ma beauté, je le savais, était ma seule arme pour arriver et j’avais décidé de faire un beau mariage.
Pour un jeune homme intelligent, entreprenant, ambitieux, l'Eglise semblait offrir autant de possibilités que les autres professions. Vivoter dans un trou à la manière de papa n'était pas obligatoire. Ce n'étaient pas les sinécures qui manquaient pour peu qu'on prenne la peine d'essayer de les décrocher.
Il est souvent plus facile d'aimer les gens que de se fier à eux.
Le métier de mannequin risquait sans doute, à l’usage, de lui paraître plus dur qu’elle ne se l’imaginait, mais je ne pouvais m’empêcher de penser, non sans un certain cynisme, qu’elle parviendrait presque à coup sûr à se trouver un second mari.
On ne devrait jamais se fier aux femmes.