Les semaines passaient et c’était comme une partie de tennis qui ne finissait jamais. On jouerait jusqu’à l’usure. Jusqu’à ce que l’un des protagonistes se lasse, pose sa raquette, s’éponge le front et disparaisse. Aucune stratégie ne semblait efficiente. Chaque fois qu’il pensait marquer le point, elle lui renvoyait la balle. Il tentait un coup puissant dans un coin, elle le passing-shotait sans ménagement, il montait au filet, elle le lobait subtilement, il servait à toute allure, elle lui remettait invariablement dans les pieds. C’était Vénus version Williams.