C'est cela qui manquait parfois cruellement dans la vie. Mettre sur pause. Arrêt sur son image. Ses yeux dont l'éclat irradiait. Le bouleversait. Avant que tout ne sombre dans l'oubli. Enseveli sous les strates de la nouveauté à chaque coin de rue, du mouvement perpétuel de la banalité quotidienne, de cette saleté d'habitude qui finit toujours par se coller à vos basques. Mettre sur pause. Faire comme au musée devant une oeuvre qui nous retient. S'asseoir sur la banquette. Contempler. Dévisager. Prendre le temps d'aimer.