Ils ont froid, faim, errent en haillons, les pieds torturés dans des chausses de mauvais cuir rongées par les éléments depuis que nos chevaux ont crevé de coliques et d’épuisement. Leurs vêtements sont en loques, et l’on pourrait croire qu’il ne reste rien de leur condition de soldat. Mais ma foi en eux est confirmée par un détail : leurs armes sont parfaitement entretenues.