L’orphisme tendra à dévaluer ce monde-ci, trompeur, cruel et mauvais ; il nourrira la conviction que l’apparence chaotique au sein de laquelle nous nous mouvons doit être dissipée au profit d’une vérité stable et sereine venue des cieux. On verra se développer une morale végétarienne et ascétique du renoncement, visant à réintégrer la plénitude du Tout, contre l’ancienne morale de la participation au tumulte de l’existence.