Selon lui, après cinquante cinq ans, tu voyais la vie en parties de scrabble et en club de bridge, les chaussures pleines de talonnettes. Éventuellement le golf, mais de toute façon tu finissais trop fauché pour ça. Il fallait se détruire totalement avant d'en arriver là, il fallait annihiler chaque atome de notre corps, s'anéantir, avant que nous ne soyons emportés par les paquebots qui emmènent le troisième âge au soleil.
Vieux, les lèvres retroussées sur une bouche sans dent.
Et la salive qui coule des mentons.