Nurmi avait épuisé ses forces et il arriva vingt mètres derrière le vainqueur. Ce jour-là, il saisit dans toute sa pureté le principe élémentaire de la défaite : tout perdant tend vers une perfection qu'il n'est pas près d'atteindre. Quant au nouveau champion, il venait de prouver par l'exemple que l'important n'est pas de tricher, mais d'ignorer qu'on n'a pas triché. Un aspect de l'étiquette olympique généralement mal compris.