Je venais souvent ici, sur ce rocher en forme de promontoire tout proche de mon logis, pour me soulager quand je me levais au beau milieu de la nuit. J'en profitais pour observer la mer, inquiétante dans le silence, que je devinais calme ou remuante, mais qui, par des nuits sans lune, me demeurait pratiquement invisible dans les ténèbres, se confondant, sans ligne d'horizon discernable, avec le ciel.