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Citation de Unvola


MIEUX VAUT EN RIRE
Le marxisme, le communisme
* Un communiste, c'est celui qui a lu Marx. Un anticommuniste, c'est celui qui l'a compris.

* Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, le communisme c'est l'inverse.

* Le communisme c'est comme l'horizon, plus on s'en approche, plus il s'éloigne.

* Un petit garçon rend visite à son cousin, le fils d'un important responsable du Comité central.
- Tu sais, dis le premier, notre chienne, Laïka, vient d'avoir six petits chiots.
- Ce sont des chiens communistes ?
- Bien sûr.
Deux semaines plus tard, les cousins se retrouvent.
- Dis, tu m'en donneras un, de tes petits chiots communistes ?
- Maintenant, ils ne sont plus communistes, ils ont ouvert les yeux.

Le parti
* Un vieux Polonais est sur son lit de mort. Il fait appeler ses fils à son chevet pour leur dire ses dernières volontés. Il leur annonce qu'il veut entrer au parti communiste.
- Papa, tu n'y penses pas ! s'exclament ses fils.
- J'y pense au contraire, dit le vieux. Quand je mourrai, cela fera toujours un membre du parti de moins.

* Aux Jeux olympiques, un athlète hongrois bat de plusieurs mètres son propre record du monde au lancement du marteau. Les journalistes se précipitent pour l'interviewer. L'un deux demande à l'entraîneur :
- Quelles sont vos méthodes d'entraînement ?
- C'est simple, nous lui avons promis que s'il gagnait, la prochaine fois nous lui laisserions balancer la faucille aussi.

* A quoi servent les syndicats dans les démocraties populaires ? A protéger les militants du parti contre la colère des ouvriers.

Les dirigeants
* - J'ai bien peur d'avoir de gros ennuis.
- A cause de quoi ?
- Ce matin, le secrétaire de cellule m'a convoqué, il m'a fait entrer dans une grande salle et là, il m'a montré les portraits de Marx, Lénine, Khrouchtchev et Brejnev accrochés au mur et puis il m'a dit : "Décroche ce salaud-là."
- Eh bien, qu'est-ce que tu as fait ?
- Sans réfléchir, je lui ai demandé : "Lequel ?"

* Castro demande à son fidèle conseiller, Pepito :
- Est-ce vrai, ce qu'on raconte, que beaucoup de gens viendront cracher sur ma tombe quand je serai mort ?
- Euh... On le dit...
- Et toi, tu iras aussi cracher sur ma tombe ?
- Ah non, Fidel ! Pas de danger ! J'en ai par-dessus la tête de faire la queue tout le temps.

L'arbitraire, la répression
* La population soviétique se partage en trois, ceux qui ont été en prison, ceux qui y sont, ceux qui attendent d'y aller.

* Question d'un formulaire : "Est-ce que vous avez été réprimé ? Si non, pourquoi ?"

* Moscou, à l'époque de la Grande Terreur.
Un homme et son épouse dorment tranquillement dans leur appartement quand ils sont réveillés par des martèlements de pas dans l'escalier. La sonnette de l'appartement retentit, accompagnée de forts coups sur la porte. Le mari, plus mort que vif, se lève pour ouvrir. Il revient une minute après.
- Ne t'inquiète pas, chérie, ce n'est que la maison qui brûle.

L'occupant soviétique
* Quel est le pays le plus grand du monde ? La Hongrie. Cela fait plus de vingt ans que les troupes soviétiques y sont et elles n'ont toujours pas trouvé la sortie.
Non, c'est Cuba. L'île a son gouvernement à Moscou, son armée en Afrique et sa population active en Floride.

La pénurie
* - La radio annonce que l'abondance règne dans le pays et notre réfrigérateur est vide.
- Branchez-le donc sur l'antenne de votre radio.

* A Prague, le camarade Polacek entre dans une charcuterie.
- Je voudrais 200 grammes de jambon, dit-il.
- Plus de jambon, camarade.
- Alors, une moitié de jambonneau.
- Plus de jambonneau, camarde.
- Eh bien, des saucisses.
- Plus de saucisses, camarde.
Polacek s'énerve :
- Vous avez du fromage de tête ?
- Non.
- Alors, du saucisson ou du pâté de foie ?
La vendeuse secoue la tête et dit au gérant du magasin :
- Il a une bonne mémoire, le camarade...

* Adrian va commander sa Dacia chez le concessionnaire de Bucarest. Le vendeur lui indique la date de livraison : 16 avril 1992, soit... quinze ans plus tard. Pris d'un doute, Adrian sort son agenda :
- D'accord, mais il faudrait que ce soit le matin, parce que l'après-midi j'attends le plombier qui doit réparer les toilettes.

* Une réunion du parti dans un kolkhoze. Deux questions sont à l'ordre du jour : la construction d'une grange et la construction du communisme. Faute de planches, on est passé tout de suite à la seconde question.

Le communisme, ses tares et ses échecs
* Les 7 merveilles du système communiste :
1) il n'y a pas de chômage, mais personne ne travaille ;
2) personne ne travaille, mais le plan est rempli ;
3) le plan est rempli, mais il n'y a rien à acheter ;
4) il n'y a rien à acheter, mais il y a des queues partout ;
5) il y a des queues partout, mais nous sommes au seuil de l'abondance ;
6) nous sommes au seuil de l'abondance, mais tout le monde est mécontent ;
7) tout le monde est mécontent, mais tous votent "pour".

* Quel enfer est préférable, le communiste ou le capitaliste ?
Le communiste, bien sûr. Soit il n'y a pas d'allumettes, soit on manque de carburant, soit le chaudron est en réparation, soit les diables sont à une réunion du parti.

* Quelles sont les deux étapes du communisme ? La crise de croissance et la croissance de la crise.

* Quelles sont les quatre calamités dont souffre l'agriculture dans les pays communistes ? Le printemps, l'été, l'automne et l'hiver.

* Giscard d'Estaing téléphone à Gierek, le premier secrétaire du PC polonais.
- Edward, je me suis rendu compte que tu as raison. Jai décidé que la France sera socialiste !
- Bien, bien, Valéry. Je t'approuve. Mais livrez d'abord les machines.

L'arroseur arrosé : les blagues
* Un juge sort en riant aux éclats de la salle d'audience. L'un de ses collègues lui demande la cause de son hilarité :
- J'ai entendu une histoire drôle, très très drôle, répond le juge.
- Raconte !
- Je ne peux pas, je viens de donner dix ans pour ça.

* Radio-Erevan institue un concours de blagues, doté de trois prix :
Premier prix : 20 ans.
Deuxième prix : 10 ans.
Troisième prix : 5 ans.

* Conversation au Goulag :
- Tu es ici pour quoi, toi ?
- Paresse.
- Comment ça, paresse ?
- Ben oui, on était trios à boire un soir, on s'est raconté des histoires drôles politiques. Je suis rentré chez moi, et avant de me coucher, je me suis dit qu'il faudrait peut-être aller rapporter tout ça à qui de droit. Mais j'ai eu la flemme, je me suis dit que j'irais le lendemain. Eh bien les autres y sont allés le soir même.
(Pages 787 à 798)
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