Je ne peux plus frisonner quand une charmante jeune fille, que je viens d’inviter au resto, me caresse la joue avec ses doigts frigorifiés sous le porche de son immeuble pour me remercier de la rose que je viens de lui acheter.
Six mois que je déambule dans les rues de New York à la recherche d’âmes charitables, incarnées ou non, vivantes ou trépassées, qui voudraient bien converser avec moi.
En même temps, imaginez la scène si je tombe nez à nez avec vous : « Bonjour, je me présente : Drek Carter, et je suis mort. »