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Citations de Thomas Andrew (40)


Je suis l'heureux gagnant d'un vol plané avec atterrissage proche de la perfection sur l'asphalte new-yorkais . J'aurai pu avoir la note maximale si ma tête avait frappé la bouche d'incendie .
Je suis mort, bordel je dois me faire une raison ...On ne va pas s'amuser à faire un remake de Ghost . Je ne suis pas Patrick Swayze et elle n'est pas Demi Moore . Et puis, de toute façon, je suis nul en poterie .
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Puis, dans un grand cri rauque, je m’étirai, laissant ainsi apparaître mes abdominaux.

— Tu sais que notre voisine te mate derrière les carreaux de sa cuisine ? lança Jimmy sur le seuil de la porte, une tasse de café à la main, et vêtu d’une chemise blanche et d’un jean délavé.

J’émis un sourire coquin :

— Elle a au moins quatre-vingts ans. C𠆞st mon petit cadeau matinal. Si ça se trouve, elle va crever dans la journée. Autant lui faire plaisir.
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« L’amour est une chose qui vaut toujours la peine d’être vécue, même si cela implique de prendre des risques, car en fin de compte, il est la clé de notre bonheur. »
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Ainsi, depuis que nous étions ensemble, à la même période, c’était la même guerre : sapin ou pas sapin, décorations ou pas, téléfilm de Noël ou pas, vêtements thématiques ou pas. Chacun campait sur ses positions, ce qui débouchait immanquablement sur une dispute. Lui sortait les crocs, moi mes plus beaux sorts. Une longue tractation s’ensuivait généralement, pendant laquelle il était pendu au plafond tout en me mordillant la jambe.
Cette année, j’avais décidé de lâcher du lest, notamment à cause des évènements de la fête nationale à Boston qui nous avait traumatisés tous les deux, nous obligeant à nous exiler rapidement. Mon fiancé m’avait ainsi promis de ne pas en faire trop.
Visiblement, nous n’avions pas la même définition du mot « trop ».
Il s’était méchamment lâché au manoir Harkness et s’en était donné à cœur joie au Magical Antiques Shop, la boutique d’antiquités que je venais d’hériter de ma tante énigmatique, Tante Ursula. D’ailleurs, j’avais failli faire une crise cardiaque quand il avait terminé la décoration du magasin. Tout ce doré, cet argenté, ce vert et ce rouge m’avaient presque donné l’envie d’anéantir la ville ou de la torturer...
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Tout en essayant de trouver une solution à mon épineux problème, je me mordillais les lèvres et me grattais la tête, toute dégoulinante. Je ne savais ni comment j’allais m’y prendre pour récupérer ma bague de fiançailles là-dedans, ni comment j’allais pouvoir avouer à mon fiancé que je venais de l’égarer dans le buste d’un illustre inconnu que je venais de faire passer de vie à trépas.
C’était la huitième fois que je la paumais en moins de trois mois, mais c’était la première fois que je la perdais dans le corps d’un macchabée. J’entendais déjà les reproches et le long monologue de Jim. Je savais à quoi m’attendre. Les colères de mon fiancé étaient dignes de toutes les plaies d’Égypte réunies, surtout quand je faisais une grosse connerie. Et Dieu sait que j’en faisais à la pelle !
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— Arrête de râler et commande un plat, ordonnai-je. Tu auras tout le loisir de critiquer le coin quand nous serons à New Avallon et quand tu découvriras que tu n’hérites que de dettes.
— Je vais prendre des œufs brouillés et un café noir, déclara Jim en se relevant.
— Et moi, trois hamburgers, deux milk-shakes, cinq portions de frites et un grand coca light.
Il arqua les sourcils.
— J’ai décidé d’arrêter les boissons sucrées. Ça fait grossir.
— Bien évidemment, railla mon fiancé en réajustant sa chemise et sa veste. Je vais commander.
Sous mon regard appuyé, le sorcier pivota et se rendit au bar où se tenait une jeune femme blonde, la vingtaine, à la beauté simple et naturelle.
— Bonjour Mademoiselle, dit-il.
— Il veut quoi, le beau gosse ? répondit-elle avec une voix de grosse fumeuse de cigares.
Jimmy, un peu amusé par la dichotomie qui lui faisait face, passa alors la commande.
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Un crime dans ce trou paumé du Minnesota était déjà exceptionnel.
Deux en moins de six heures relevaient de l’exploit. Surtout quand ils sont mari et femme.
Ils devaient être les premiers depuis des mois, voire des années. Il fallait que nous débarquions ici pour faire monter en flèche les statistiques criminelles. Bien évidemment, comme toute bourgade qui se respectait dans ce genre d’occasion, les rumeurs se répandaient comme une traînée de poudre, et mon fiancé et moi allions revêtir les habits des bêtes de foire, enchaînant les visites curieuses dans la boutique.
Cependant, je savais une chose : lorsque les cadavres commencent à se multiplier comme les pains dans la Bible, ils font remonter à la surface de terribles secrets et avec eux, toute une ribambelle d’emmerdements, une armada de suspects et pis, une myriade de curieux qui, à force de traîner leur nez un peu partout, viennent remplir les morgues.
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— Satisfait ? demandai-je.
Il se pencha vers moi et m’embrassa :
— J’adore ! Ce sont dans ces circonstances que j’aime vivre avec un magicien.
— Sorcier, rectifiai-je. Les magiciens ne sortent que des lapins d’un chapeau dans des shows minables à Vegas, entre deux chansons de Céline Dion ou de Cher. En revanche, il faudra que tu m’expliques ta notion de « ne pas utiliser la magie de façon futile », car là, on est en plein dedans, Darling. En effet, c’est quand cela t’arrange.
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Encore une surprise ! C’était comme les tweets haineux de Trump et la série Les feux de l’amour, cela ne finissait donc jamais.
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Je l𠆞ntendais d’ici. Lui, un loup-garou de sa trempe, en train de manger une mixture uniquement à base de légumes. Impensable. Surréaliste. Il allait dépérir. Une vraie Drama Queen de la bouffe.
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Le Dr Plymac soupira.
- Il recommence, maugréa le lycanthrope. Vous faites quelque chose ou je le bouffe ?
Louise écarquilla les yeux, stupéfaite.
- Paul ?
- Non ! s’écria-t-il. Le cadavre !
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Il y a des jours où, franchement, il vaut mieux rester couché. Je déteste ces fameuses journées où la loi de Murphy règne en maître, prenant un malin plaisir à nous pousser dans nos retranchements, à rendre notre vie encore plus chaotique qu’elle ne l’est.
Vous ne connaissez pas cette loi ? Heureux que vous êtes !
La loi de Murphy est celle de l’emmerdement maximum, où toutes les emmerdes et autres pépins, possibles et inimaginables, s’enchaînent les uns à la suite des autres, sans répit, inexorablement, jusqu’à ce que vous tombiez dans les bras de Morphée, ou en dépression.
Et aujourd’hui en fait partie.
Pourtant, je n’ai pas croisé de chat noir, ne suis pas passé sous une échelle et encore moins renversé du sel de cuisine sur une table.
Je me demande ce qui pourrait m’arriver de pire. Parce qu’entre un concierge psychopathe, un démon décapité et ensorcelé par un sorcier, sans oublier ma mort définitive certaine, annoncée par la Dame du drame, n’en jetez plus, la coupe est pleine.
Et on est que mardi !
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« Plus mes yeux parcourent la liste, plus je suis estomaqué par les exigences. Oui, car à ce niveau-là, ce ne sont plus des demandes, mais des injonctions. »
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Tony et le toit… C’est une longue histoire d’amour entre ces deux-là. Quand mon Passeur d’ombre préféré est en proie au doute et au questionnement, notamment lors d’affaires délicates, il a tendance à s’y réfugier, pour regarder les toitures de New York et s’empiffrer de bonbons. « Le glucose aide à la réflexion », aime-t-il répéter. Pour la réflexion, je ne sais pas, mais pour les kilos superflus au niveau des poignées d’amour, sûrement.
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A force de vous faire lécher le cul, il va luire. Si vous n’êtes pas élu maire, vous pourrez toujours vous reconvertir en phare.
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Si j’avais encore eu des doutes, je pouvais être rassuré, je n’en avais plus. C’était sûr et certain. Je détestais vraiment les nuits de pleine lune, surtout quand elles tombaient la nuit de Samhain et que l’astre de la nuit était bleu. C’était un combo qui rapportait un max d’emmerdes. Je le savais. Rester décent était au-dessus de mes forces, visiblement, à l’instar d’un Anglais qui montre son cul après avoir vidé six fûts de bière ou qui vote pour le Brexit et qui chiale après.
Premier constat, j’étais nu. Cela ne changeait vraiment pas de mes habitudes post-pleine lune. De mes habitudes en règle générale, au grand dam de mon fiancé. Pour moi, on n’était jamais trop nu. Tous les spécialistes du corps médical vous le diront : être nu au moins une heure par jour est bon pour le moral et pour son acceptation de soi. De plus, dormir dans le plus simple appareil permet de se sentir plus à l’aise. Après, vivre avec un lycanthrope qui ne cesse de perdre ses poils peut vous rendre un brin marteau, surtout si vous êtes maniaque.
Deuxième constat – et c’était là toute la nouveauté –.
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« Pour moi, on n’était jamais trop nu. Tous les spécialistes du corps médical vous le diront : être nu au moins une heure par jour est bon pour le moral et pour son acceptation de soi. »
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J’avais beau me torturer les cellules grises dans tous les sens, à aucun moment, je me voyais saisir ce satané verre.
Deux possibilités s’offraient à moi.
Et aucune ne me satisfaisait réellement, car toutes deux étaient de nature à engendrer tout un tas d’emmerdes.
Soit Copper, dans sa folle croisade anti-sorcier, avait décidé de créer cette pièce à conviction grossière en récupérant mes empreintes dans le fichier central de la police de Boston.
Tordu – le renard-garou devrait sérieusement consulter de toute urgence –, mais réalisable.
Soit quelqu’un – le vrai meurtrier forcément – avait délibérément fomenté ce coup et s’amusait à me faire porter le chapeau du meurtre de Candace Delano et, par extension, des trois autres ainsi que celui de ma tante que j’aurais zigouillée pour capter l’héritage.
Vouloir faire coffrer le neveu de l’ancien édile fraîchement débarqué était judicieux, mais complètement suicidaire.
Dans les deux cas, j’étais prêt à en découdre, quitte à mettre toute la ville à feu et à sang pour arriver à mes fins.
Au grand désespoir de Dylan, ce ne serait pas la première fois.
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— Écoute-moi bien, petit merdeux, lança-t-il excédé. Je viens de me faire agresser par un timbré dans une ville que je connais à peine. J𠆚i rendez-vous avec mon fiancé et sa mère qui est aussi douce et aimante qu’un pit-bull enragé dans un jardin d𠆞nfants et surtout, j𠆚i une faim terrible. Je suis à deux doigts de bouffer tout le monde.
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Tout en scrutant avec attention l𠆞ntrée du restaurant, je m�onnai à ma marotte familiale préférée : faire semblant d’écouter ma mère déblatérer des anecdotes peu intéressantes entrecoupées de conseils perfides maternels.
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