Le 29 novembre, les derniers japonais sur le Sea Horse envisagent de lancer une charge « banzai » afin d’emporter le plus d’Américains possible. À 3 h du matin, sur la pente ouest de la colline a lieu la dernière charge de « l’homme au sabre ». Après quelques minutes d’un corps à corps sauvage qui balaye la première ligne américaine et atteint même la seconde, les Américains comptent moins de 50 morts. Les Japonais perdent la moitié des 200 hommes engagés. Toutefois, l’effet psychologique est flagrant, dans la journée les Marines et les GI’s se contentent de reprendre la position perdue et de bombarder la colline. La rumeur se répand que « l’homme au sabre résiste aux balles ».
Ordre du Président des États-Unis Richard Nixon au chef d'état-major de l'US Army William Westmoreland:
La guerre du Viêt Nam a traîné assez longtemps. J'ai promis au peuple américain que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que la guerre se termine, et je le pense sincèrement.
Voici vos ordres : mettez fin à la guerre ou dites-moi que ce n'est pas possible. Si vous me dites que ces objectifs ne sont pas atteignables, je demanderai au secrétaire d'État d'entamer des négociations. Sinon, le monde verra bientôt ce que cela signifie lorsque les États-Unis d'Amérique mènent une guerre totale.
Dans la foule de soldats, un troufion agita sa main dans ma direction. Le gradé finit par être assez proche pour que je l’entende hurler mon nom. Je m’approchais donc de lui et le saluait. Il hurlait pour se faire entendre par-dessus le bruit du rotor. Je distinguais alors son grade : il était colonel et s’appelait Packard.
– Capitaine Walker ? demanda-t-il.
Je fis oui de la tête.
– Capitaine, vous et quatre de vos meilleurs hommes avez gagné un voyage pour Saïgon en première classe. Je vous dépose d’abord à vos quartiers pour que vous récupériez votre équipement. Ensuite on décolle.
Il avait un visage fermé d’un homme en colère. Je tentais alors d’en savoir plus.
– Qu’est-ce qu’il se passe ?
– Pas mes oignons et rien à foutre ! répondit-il sèchement.
Les Américains bombardent le jour, les Britanniques bombardent la nuit. Les tonnes de bombes incendiaires déclenchent des tempêtes de feu. Une tempête de feu (ou ouragan de feu) est un incendie atteignant une telle intensité qu’il engendre et maintient son propre système de vents. Des dizaines de témoins parlent même de gigantesques tornades de flammes à Dresde.
Louis Lonny pilote d’un B-29 raconte : « Personne ne savait ce qu’était un ouragan de feu avant d’un avoir vu un à l’œuvre. »
Une infirmière allemande, Theresa Liesl explique « La ville [Dresde] brûla trois jours entiers avant que les pompiers puissent maîtriser les incendies. »
En 1944 Joseph Staline s'exprime en ces termes :
Cette guerre n'est pas comme les précédentes ; quiconque occupe un territoire lui impose également son propre système social. Chacun impose son propre système dans la mesure où son armée le lui permet. Il ne peut en être autrement. S'il n'y a pas de gouvernement communiste à Paris, c'est uniquement parce que l'URSS n'a pas atteint Paris.
[...]Les combats ont cessé, mais deux heures plus tard l’enfer c’est abattu sur les plages en contre-bas, une flotte au Nord-ouest déversait un déluge d’acier sur la zone, quelques obus ne sont pas passés loin de nous non plus. Plus tard, quelques échanges de tirs ont encore eu lieu avec notre flotte puis plus rien. Au lever du soleil, nous avons atteint la plage, les seuls navires encore présents étaient des épaves, la plage avait été labourée. Quasiment tout notre ravitaillement avait été détruit, le reste au fond de l’eau ou repartit avec Turner qui nous a abandonnés ici. Les défenseurs de la plage étaient soit morts, soit salement secoués. Ce spectacle était terrifiant, nous avons survécu à un enfer… un enfer qui n’est que le premier.
Vers 12 h 45, au centre des aides de camp, Stauffenberg, von Haeften et Fellgiebel entendent une explosion assourdissante ; Stauffenberg et von Haeften prennent ensuite une voiture pour gagner le terrain d’aviation afin de rejoindre Berlin. Pendant le trajet, les deux conjurés réussissent à déjouer le dispositif de garde et à s’envoler pour la capitale, à 13 h 15. Fellgiebel prévient le Général Olbricht et coupe toutes les communications entrantes et sortantes.
Dans le baraquement, les 24 personnes présentes sont mortes dans l’explosion [...]
Le Maréchal Erich von Manstien a déjà averti le Maréchal Guderian qu’il ne pourrait pas arrêter les troupes soviétiques lorsque celle-ci passerait à l’attaque. Aussi son plan consiste à les ralentir et les affaiblir le plus possible dans une guerre de mouvement pendant que Guderian met l’Oder en défense avec plus d’un million d’hommes.
Dans ses mémoires, par le Général Sak Sutsakhan raconte : « Une fois les combats terminés. Le calme est revenu. Une ville morte. Sans bruit. Même mes soldats ne parlaient plus. L’Enfer est un endroit silencieux. »
« La défaite approche, je l’ai vu dans mes rêves. Nos terres ravagées par les flammes, des corps dans les rues, des villes réduites en cendres, la fin de notre nation… »
Isoroku Yamamoto