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Citation de Aproposdelivres


(page 48)
Plus tard, je tentai de saisir la nature du malaise que j'avais ressenti dans ces premières minutes. Me revinrent en mémoire le coup de téléphone de Vince, puis Meredith et moi montant l'escalier pour réveiller Keith avant de revenir à la cuisine. J'essayai de me souvenir si j'avais entendu quelque chose dans cet intervalle autrement silencieux, un insecte ou le goutte-à-goutte d'un robinet. Maintenant, je sais quel gouffre s'ouvrait à cet instant sous la vie paisible que nous avions menée jusque-là.
Mais qu'est-ce que je savais, à ce moment-là ? La réponse est simple : rien. Et que fait-on lorsqu'on ne sait rien ? On poursuit sa route, parce qu'il n'y a pas d'autre solution, qu'on ignore à quel point on progresse en terrain miné, et combien l'épilogue sera dramatique.
Keith repartit dans sa chambre, et j'appelai Vince Giordano afin de lui répéter mot pour mot ce que mon fils m'avait dit, avec l'espoir que l'affaire s'arrête là en ce qui concernait notre petite famille. L'espoir que, quel que soit le sort d'Amy Giordano, même si son sang avait été versé, nous n'en serions en rien entachés.
- Je suis désolé, Vince, lui dis-je. J'aurais aimé t'être plus utile, mais Keith ignore tout simplement où se trouve Amy.
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