[Perceron à son fils Poulo] Les fées, mon garçon, il faudra t’en méfier. Elles sont aux forêts ce que les sirènes sont à l’océan. Elles courent les bois, nues, le corps couverts de peintures sauvages. Elles invitent le voyageur égaré à les suivre au plus profond de la sylve, et leurs manières ensorcellent les femmes comme les hommes. Gare aux voyageurs qui croisent leur chemin ! Ces fées-là n’ont pas d’ailes. Elles ne connaissent ni le bien ni le mal, seules les lois anciennes de la nature.