Thomas Oswald

Je tiens tout d’abord à remercier Mme Thomine Josseaume des

Éditions Salvator de Paris et Babelio pour l’envoi de cet album dans le cadre d’une opération masse critique privilégiée.



Cet album constitue une version en bande dessinée du best-seller de Michael D. O’Brien "Père Eliah : Une apocalypse", soit la première partie des "Enfants des derniers jours", son œuvre monumentale en 6 romans, de 1996, et de 2008 pour la version française.



Comme le note le scénariste de l’album Thomas Oswald dans un dossier spécial en fin de volume : "Faire entrer en cases (de BD) Père Eliah : Une apocalypse... était une gageure".



Et cela je veux bien le croire et j’admire par conséquent le travail du scénariste Thomas Oswald et du dessinateur Nicolas Doucet, qui ont merveilleusement réussi leur objectif.



En revanche, l’histoire apocalyptique de Michael O’Brien m’a nettement moins convaincu, du moins tel qu’elle ressorte de ce premier album. Pour un jugement final toutefois, je préfère attendre la parution des prochains épisodes.



Peut-être qu’il me manque tout bêtement suffisamment d’imagination pour apprécier ce genre de récit ?



Je vois en effet difficilement un moine du Carmel, mandaté par le Pape, aller négocier avec le Président d’un Gouvernement Global (?) une paix universelle et durable, même si cet homme a survécu au ghetto de Varsovie et la Shoah et qu’il a assumé des fonctions de ministre dans un gouvernement israélien.



Pour moi un tel conte relève de la science-fiction, qui est un genre littéraire qui ne m’a jamais enthousiasmé, à quelques rares exceptions près, tels "1984' de George Orwell, "La guerre des mondes" de H.G.Wells et certains romans de notre Jules Verne.



Pour les amateurs de BD, la qualité de la mise en illustration des personnages et leur contexte géographique et architectural (à Rome, Capri...), ainsi que la qualité des dessins font que cet album mérite d’être lu.

Très bonne bande dessinée de Guerre, axée sur la dualité des sentiments d’une partie des officiers de la Wehrmacht. Attachement à la grandeur de l’Allemagne d’un côté, compréhension de ce qu’amenait le national-socialisme dans les bagages du redressement national de l’autre. Aristocratie militaire d’un côté, peuple endoctriné ou mis au pas de l’autre. Ceci autour de l’épisode de l’attentat échoué contre Hitler rendu célèbre par sa médiatisation cinématographique.

Les dessins sont précis, rendent bien l’atmosphère dans laquelle sont plongés les protagonistes et les relations entre officiers. Très fréquentable pour appréhender cet épisode de la seconde guerre mondiale.

Preu Po Pou est un jeune garçon de l'ethnie Karen en Thaïlande. Il veut réaliser le dernier souhait de son père qui vient de mourir : "Suis l'homme en blanc" La route sera longue pour réaliser son souhait.

L'histoire de Preu Po Pou est une histoire vraie. La découverte du peuple des Karens qui vivent près de la frontière birmano-thaïlandaise est très intéressante à connaître. Les dessins de Jean-François Cellier sont magnifiques même s'il manque parfois de précision dans les détails. Cependant, une relecture permet de comprendre quelques points. Je ne m'attendais vraiment à une histoire de conversion, ce point-là m'a un peu désabusée. Mais j'ai aimé les rôles des animaux dans cette bande dessinées qui rattachent Preu Po Pou à ces anciennes croyances. A la fin, deux pages permettent de comprendre le peuple karen et la rencontre de Preu Po Pou avec l'"homme en blanc".

Merci à Masse Critique et aux éditions du Rocher pour cette découverte.

Thomas Oswald et Philippe Chapelle nous invite à suivre le parcours d'honneur de Claus Schenk Graf von Stauffenberg qui avec d'autres s'est élevé pour faire tomber Hitler et sauver l'Allemagne. La vie de ce héros allemand a été porté à l'écran dans le film "Walkirie", sorti en 2008 avec Tom Cruise dans le rôle de Stauffenberg.



C'est l'histoire de l'attentat contre Hitler, mené des officiers allemands, le 20 juillet 1944. Mais cette BD va plus loin et nous propose de découvrir la vie de Stauffenberg et de ceux qui l'ont accompagné. Claus von Stauffenberg fait partie de la noblesse allemande qui a très mal vécu le diktat du traité de Versailles en 1919, traité qui définissait les conditions de la dette allemande et de l'occupation d'une partie du territoire par les troupes alliées. Von Stauffenberg et ses amis vont être éduqués dans un esprit de revanche, pour restaurer l'honneur allemand et la puissance de l'Allemagne. Il croit au mythe de l'empereur caché et à l'avènement d'un empire de mille ans.



Von Stauffenberg et ses amis vont assister à la montée du national socialisme et au retour de la puissance allemande. Ils y voient le moyen de permettre à l'Allemagne de retrouver sa puissance et son hégémonie. Mais ils ne sont pas dupes, ils savent qu'ils devront se débarrasser des nazis dont certaines théories ne leur conviennent pas, comme le sort réservé aux juifs.



Comme tous les officiers allemands, Von Stauffenberg doit prêter serment à Hitler ce qui ne l'empêchera pas d'organiser l'attentat de juillet 1944. Il trahira le serment fait au Führer mais restera fidèle à la ligne directrice de la noblesse allemande : l'honneur.



Le graphisme proposé est en noir et blanc. Il est parfaitement adapté à la situation proposée. Il décrit bien la situation de l'époque et fait penser aux films d'actualités proposés dans les cinémas pendant cette période. C'est un graphisme soigné , de qualité, où Philippe Chapelle insiste sur les détails. On a l'impression de voir certains documentaires ou bien des photos d'archive.



Thomas Oswald et Philippe Chapelle font un vrai travail d'investigation mais aussi de mémoire. Ils vont au delà de l'attentat du 20 juillet 1944 comme le prouve la dernière partie sur les deux femmes des frères Von Stauffenberg : Melitta, juive mais pilote émérite, pilotant les premiers avions à réaction et Nina qui survivra. Les deux auteurs font un travail de mémoire et montrent que tous les militaires allemands n'étaient pas des nazis et qu'il y avait des résistants en Allemagne, des hommes et des femmes d'honneur. Le carnet final est instructif.



Hitler et Goebels voulaient faire disparaître la famille Von Stauffenberg, jusqu'à l'élimination de leur nom. L'Histoire leur donne tort et montre où se trouvait l'honneur.

C'est l'histoire vrai d'un garçon thaïlandais de l'ethnie Karen. Quand son père décède, celui-ci lui demande de suivre l'homme en blanc. Preu Po Pou va donc partir sur son acariâtre éléphante mais il ne trouvera pas l'homme en blanc, car c'est lui qui viendra à lui.



Un récit initiatique qui parle d'une ethnie méconnue qui a été durement secouée par le guerre avec la Birmanie. Une histoire vraie complétée par deux pages explicatives à la fin de la bande dessinée.

Ca manque un peu de densité mais dans l'ensemble ce fut une jolie découverte sur ce pays encore plein de traditions. Mais j'aurai aimé une immersion un peu plus complètes, en savoir un peu plus sur la guerre avec les Birmans voir sur les différentes traditions qui régissaient la vie de ces tribus.



Le dessin est un peu particulier. Un trait assez épais, très charbonneux mais très nature. C'est son point le plus fort, on croirait des traits d'encre de chine au pinceau. les couleurs aquarelles sont parfois sublimes. Il y a de belles cases, d'autres un peu plus confuses.



Je remercie l'édition du rocher pour cet envoi dans le cadre de la masse critique babelio!

Une BD qui nous emmène en Thaïlande et en Birmanie dans la tribu des Karens.

Ca pourrait être très intéressant, apprendre à connaitre une autre culture d'une région qu'on connait très peu est toujours enrichissant, malheureusement dès le départ on est un peu perdu. Il n'y a pas vraiment de contexte. On voit des étrangers arriver chez le vieux Preu Po Pou qui leur raconte son histoire. Mais on ne connait ni le lieu, ni la date, ni le pourquoi de leur visite... Du coup on ne sait pas trop à quoi s'attendre et on a du mal à se plonger dans l'histoire.

Un récit sous forme de quête initiatique avec une certaine douceur dans la narration. J'aurais voulu en apprendre un peu plus sur le quotidien.

Les dessins nous offre parfois de belles cases avec des couleurs vives. Parfois moins avec des visages non détaillés. J'aurais aussi voulu découvrir les beaux paysages de l'Asie.



Je reste un peu sur ma faim avec cette BD.

L'Histoire de la famille von Stauffenberg est étroitement liée à celle de l'Allemagne, et comme dans toute union sacrée, on peux dire que cela a été le cas pour le meilleur, tout comme pour le pire.



Ce livre retrace les causes du ressentiment allemand après les accords de Versailles qui ont suivi la guerre de 14-18, tout en rendant inévitable la "revanche" de 1939.



Dans les années 30, c'est la montée en puissance du National Socialisme, incarné par Hitler.

De grands rêves pour les allemands, de grands travaux et ... une nouvelle armée, plus mécanisée que jamais.



Dans tout ce tumulte, la vie de Claus Schenk, Graf bon Stauffenberg.

Cavalier, officier, soldat donc, rompu à la splendeur de l'Empire Germanique, mais écoeuré des exactions nazies, dont il ne partage aucun précepte.



La solution lui semble Claire, rejoindre l'armée secrète et... se débarrasser d'Hitler, au risque de se faire passer pour un traître.

Très réussi ! En fin d’ouvrage, un appendice apporte un éclairage sur les principaux acteurs de cet attentat manqué. En noir et blanc, cette bande dessinée est très parlante, avec des dessins soignés, de nombreux dialogues dans des bulles et le contenu historique dans des cartouches distincts.



Ce pan de l’histoire contemporaine est trop peu connu alors qu’il offre un superbe exemple de ce qu’il faut parfois risquer pour obéir à sa conscience.
Lien : http://www.123loisirs.com/li..

Quand on propose à des lecteurs de recevoir un livre en échange d'une critique, rares sont ceux qui refusent cette opportunité...

Je ne suis pas un lecteur assidu de BD, loin s'en faut, mais pourquoi pas, en lire une de temps en temps, surtout quand elle vous permet une vraie découverte, et ce fut le cas de "Suis l'homme en blanc"..

Preu Po Pou est un vieil homme, chef d'un village Karen,, en Birmanie. Il reçoit 2 visiteurs auxquels il raconte comment, encore enfant, il est devenu, un peu contre son gré chef de son village ...

Passionnant début qui permettra à beaucoup sans doute de découvrir cette tribu de Birmanie, oppressée par la junte birmane et la vie de cet homme auquel son père, avant de mourir, a dit "Suis l'homme en blanc" ...Mais qui est l'homme en blanc?

Dessins simples, pour illustrer un scénario qui, certes nous en apprend un peu plus sur cette ethnie, son culte et sa crainte des esprits notamment, mais qui surtout nous laisse un peu sur notre faim, et poussera le lecteur à chercher à en savoir un peu plus, sur cette ethnie, sur la répression birmane, sur l'histoire de la Birmanie..

Tout n'est pas développé, loin de là, mais souvent suggéré : un avion japonais vrombissant pour rappeler l'occupation de la Birmanie....

Il faut aller au delà des images et des textes des 30 premières pages et ne pas hésiter à chercher dans des encyclopédies ou sur Internet afin de compléter les suggestions de la BD...

Des grandes absentes dans les images et les textes, toutefois : les femmes ! Elles ne sont que mentionnées : parce qu'elles souffrent au moment de l'accouchement, leurs fils, à l'adolescence, se feront tatouer les jambes...Rien de plus. Et pourtant une partie de ces femmes Karen sont ces femmes girafe, portant de lourds colliers au cou afin de l'allonger. Jamais vous ne les verrez, ni elles, ni les autres vêtues de belles robes brodées.

Mais toute cette BD et toutes ces premières pages ne sont là que pour amener les 10 dernières pages présentant la rencontre de Preu Po Pou adolescent rencontrant le père Quintard, prêtre missionnaire, fondateur de dispensaire, et surtout qui fut l'un des prêtres qui convertirent cette ethnie à la religion catholique.

Ces dernières pages sont certes culturellement interessantes, mais en grande partie des pages de catéchisme, des pages de prosélytisme presque, par lesquelles les deux auteurs et l'éditeur donnent l'impression de vouloir convaincre le lecteur de suivre lui aussi l'homme en blanc.. J'avoue que j'ai été dérangé par le caractère insistant de plusieurs de ces images ou de ces textes, confortés pas une partie de la présentation des pages d'annexes.

Félicitations toutefois pour la qualité graphique des dessins des personnages ou des paysages, y compris des incrustations...

Une BD à lire bien sûr, lentement et attentivement afin de profiter des détails de chaque image, de chaque bulle. Certains seront peut-être dérangés par certains textes, par ces petits prêches, mais il faudra mettre à profit les textes et les images en se documentant sur cette ethnie, sa culture, son passé, ses coutumes, et considérer cette BD comme une porte qui peut en ouvrir d'autres...

A chacun d'ouvrir la porte qui lui convient. Pas forcément celle de l'éditeur, celle de l'Esprit sain. En tout cas en ce qui me concerne.

Merci à Babelio pour m'avoir offert cette opportunité de lecture dans le cadre de l'opération Masse critique


Lien : https://mesbelleslectures.co..

Père Elijah a trouvé la paix de l'âme dans un Carmel en Israël. Libéré de ses démons, apaisé par le pardon après de terribles épreuves, il est tiré de ce havre par un appel pressant du Pape. Sous les apparences d'une bonté universelle prodigieusement séduisante, le Président entend guider le monde sous une férule sournoise.



Le Pape, lucide, voit en lui un danger non seulement pour l’Église fortement persécutée, mais pour le salut des hommes.



En ce temps d'Apocalypse, seul un homme d'airain peut essayer de fléchir une âme habitée par le démon. Père Elijah reçoit cette mission comme un fardeau dont il se sent bien indigne. En plus de son ami, Billy, monsignore mondain et épicurien, Don Matteo le mystique est un recours spirituel. Sa rencontre avec le visage du Mal aura-t-elle lieu ?



Très belle adaptation complémentaire du best-seller de 600 pages de Michaël O'Brien. Lire l'un puis l'autre, quel que soit l'ordre, permet d'appréhender deux genres littéraires au service d'une même intrigue captivante.


Lien : https://123loisirs.com/livre..

Chacun d'entre nous devrait lire ce livre. Il vous donne la chair de poule......Le Mal existe et nous le côtoyons tous les jours. Mais il peut prendre des dimensions gigantesques si l'on entrouve une des nombreuses portes qui mènent à la perdition..... C'est ce qui est arrivé à Michel Chiron. Il se remémore son passé et explique comment il fut "infesté d'esprits mauvais", comment il s'en est sorti, en étant passé par des idées suicidaires. Très souvent dans les médias, il est relaté l'attitude d'une femme ou d'un homme, qui n'avait aucun comportement psychotique, et qui tout à coup bascule brutalement vers la démence, et accomplit un geste irréparable que son entourage familial ne comprend pas. Ce livre vous explique le mystère de certains comportements.

Bande dessinée reçue dans le cadre d'une masse critique, celle-ci adapte le premier tome de la série Enfants des derniers jours de Michael D. O'Brien.



J'ai apprécié l'histoire mais un peu déçue de devoir attendre une seconde bd pour connaître la suite.

Le contexte religieux ne plaira pas forcément à tout le monde.

Personnellement je pense que je vais ajouter le roman dans ma PAL afin de voir la différence.



Petit bémol pour Babelio, le livre a mis tellement de temps à arriver qu'une autre masse critique a eu lieu entre-temps. Et la bd emballée dans une simple enveloppe s'est retrouvée avec les bords écrasés..

Je remercie Babelio et les éditions Salvator pour l'envoi de la bande dessinée intitulée "Père Elijah".

Il s'agit de l'adaptation BD d'un roman de Michael D. O'Brien, un écrivain catholique.

Le personnage principal de la BD est David Schäfer qui a pris le nom de Père Elijah lorsqu'il s'est converti au catholicisme et est entré dans l'ordre du Carmel. Celui-ci est chargé par le pape d'une mission de la plus haute importance. Il doit rencontrer le président de la confédération des nations, un homme au grand charisme ambitionnant de résoudre tous les problèmes et de pacifier le monde. Père Elijah doit cependant le mettre en garde contre les dangers qui le guettent et sauver ainsi l'Église et le Vatican. Il est accompagné de son ami Billy, un évêque excentrique, qui apporte un peu de légèreté à l'histoire.

Sur fond d'apocalypse, ce thriller politico-religieux présente un certain intérêt. Les auteurs sondent l'âme et le passé des personnages au cours des différentes péripéties. Il faut également mentionner le travail d'adaptation du scénariste Thomas Oswald et du dessinateur Nicolas Doucet.

Néanmoins, les thématiques évoquées, les références à la religion et à la foi, ainsi que les notions manichéennes de bien et de mal peuvent paraître un peu pesantes au fil de la lecture. Peut-être est-il nécessaire d'être chrétien pour apprécier l'ouvrage à sa juste valeur.

Je remercie encore une fois Babelio qui m'a permis de sortir de mes habitudes de lecture.

Le choix graphique qu'a voulu Chapelle est étonnant, mais reste judicieux pour ce récit qui fonctionne plutôt très bien. Le dessin est efficace, les reconstitutions fonctionnent plutôt bien, il glisse du suspense et cela marche même si vous connaissez la fin de cette histoire. Une très bonne surprise.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Avis mitigé. A travers cette bd, les élèves de collège pourront découvrir l'histoire de la seconde guerre mondiale du côté allemand. Les planches en noir et blanc, aident à rentrer dans l'atmosphère de l'époque.

sélection collège

LC 97139

Hitler doit mourir : un focus dense d'un intérêt certain, desservi cependant par un graphisme peu attrayant et une narration scolaire. Ce témoignage de la résistance face à l'innommable s'avère pourtant essentiel.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..

Si l’ensemble manque un peu de densité, cette histoire, entre fable et réalisme, révèle une certaine sensibilité.
Lien : http://www.bodoi.info/suis-l..

Il y a des albums qui accrochent par un titre, une couverture, un graphisme et, au final – et c’est tant mieux – par le sujet qu’ils traitent. C’est le cas de « Suis l’homme en blanc ».
Lien : http://bdzoom.com/119870/bd-..