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Critiques de Tim Pratt (9)
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Marla Mason, tome 1 : Sacrifices divins

Un avis un peu mitigé concernant ce roman. J’avoue avoir été attirée par la couverture et le fait que notre héroïne, Marla, soit une sorcière, mais certains points font que je n’ai pas apprécié pleinement ma lecture.



Nous entrons directement dans le vif du sujet dans ce premier tome. Nous ne connaissons pas les protagonistes, ni le lieu où se passe l’histoire, ni l’intrigue principal, mais c’est quelque chose que j’apprécie aussi pour un premier chapitre. Je trouve ce genre d’entrée en matière assez grisante, surtout que pour Sacrifices divins, nous ne tardons pas trop à comprendre de quoi il en retourne.



Dès le départ, Marla nous apparaît froide, sarcastique, sûre d’elle, ne se laissant pas marcher sur les pieds et ne doutant absolument pas de ses capacités. Il faut dire qu’elle est une sorcière en charge d’une ville entière et que c’est déjà en soit une preuve de ses talents et de sa force. Elle aurait donc pu être une héroïne attachante, une sorte d’antihéros avec son franc-parler mais… non. Elle est intéressante, mais rien n’arrive à la rendre attachante. Et c’est bien dommage, car pour ma part, c’est souvent ce qui fait que j’aime ou pas une histoire. Le fait que le roman soit à la troisième personne y joue peut-être, comme le fait que l’auteur soit un homme. Je m’avance peut-être mais j’ai accroché avec la plupart des personnages masculins du roman (alors que les féminins pas du tout). Que ce soit Rondeau, Finch, B, Cole, le dieu serpent… Ils ont tous su me charmer. Mais pas Marla.



L’intrigue, elle, est une sorte de double challenge pour notre héroïne. Elle doit sauver sa peau et en même temps sauver San Francisco (voire le monde entier tant qu’on y est). L’un ne va pas sans l’autre ce qui fait que les deux principales intrigues se mêlent très rapidement. Etant à la recherche d’un puissant artefact, nous assistons donc aux premiers abords à une enquête qui se mue petit à petit en une course poursuite contre le vilain méchant psychopathe qui veut détruire le monde. Un méchant qui ne m’a pas trop impressionné, mais passons. Le point positif c’est que Marla et Rondeau visitent la ville tout en rencontrant de nouveaux personnages qui amènent leurs lots d’amusement, d’action et de découverte du monde mystique dans lequel évolue Marla. Et en même temps, nous en apprenons beaucoup plus sur notre héroïne. Encore une fois, tout se mélange et c’est plutôt plaisant. On passera outre les chapitres sur la partie échangiste/SM qui n’apporte rien du tout au roman et qui est beaucoup trop longue… Heureusement, Finch est assez intéressant pour occulter cela. Rien de très choquant, je vous rassure, mais disons que je ne mettrais pas le roman entre toutes les mains pour cela.



La fin est assez originale. Je ne m’attendais pas à ce genre d’événements mais bien pensé. J’ai le tome deux que je lirais par curiosité, mais j’avoue ne pas avoir été très emballée. Et je crois, de toute façon, que seuls les deux premiers tomes ont été publiés en France.
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Bifrost, n°96

Un numéro consacré au "pape du cyberpunk", même si ce titre est limitatif, tant William Gibson a su varier son travail, a su changer d'univers. On y apprend pas mal sur sa vie, même si cet auteur est plutôt discret et a tendance à botter en touche quand on le questionne. Un dossier plutôt intéressant donc, surtout quand on a été, comme moi, marqué par la lecture de Nueromancien (si vous ne l'avez pas encore lu, une nouvelle traduction va paraitre cette année - on en trouve un extrait conséquent dans ce numéro de Bifrost - ce sera l'occasion de lire ce monument).



Les nouvelles proposées au début du numéro sont sympathiques, mais pas révolutionnaires. Les précédents opus en ont présentés de plus convaincantes.



Les autres rubriques sont toujours aussi attrayantes et les critiques sont terribles tant elles donnent envie d'agrandir encore et encore la PAL.



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Bifrost, n°96

Dernière livraison en date de la revue Bifrost : n'ayant pas d'atomes crochus avec Gibson, je me suis perdu dans la matrice



Olivier Girard n'est pas content : les éditeurs poche ne font plus leur boulot, celui de préserver le fond patrimonial SF, ce que je remarque aussi régulièrement en lisant des textes plus ou moins ancien.

Sa conclusion ouverte "À considérer la disponibilité des catalogues des éditeurs de poche historiques, on peine à se dire que ça pourrait être pire — sauf à considérer le pire comme toujours certain, à l’instar de ce bon vieux Edward Murphy… Il y a du pain sur la planche. Un boulot essentiel. Un travail d’éditeur.", je me pose cette question : est ce que Le Bélial a pour projet d'investir dans le poche ?



Les nouvelles

Fidèle à soi, de Claude Ecken

Je vous mets souvent un petit résumé des nouvelles que je lis, chose que je serais bien en peine de faire ici : Lu deux fois et je n'ai toujours rien compris. Comme quoi, la hard SF française existe.



L'Express des étoiles, de Michael Swanwick

Le texte de Michael Swanwick est dans la même veine, il m'a laissé indifférent et je n'ai plus aucun souvenir de quoi ça parle. Seul chose que j'ai retenu est que Le Bélial devrait sortir un recueil du bonhomme.



Rêves impossibles, de Tim Pratt

Enfin un texte qui m'a plu : Un magasin vidéoclub d'une réalité parallèle apparaît durant quelques heures et disparaît. Dans l'autre réalité, des petites modifications filmiques apparaissent, de quoi faire pendre la langue aux fans de ciné. J'ai l'impression d'avoir déjà lu ou vu un truc de ce genre, mais impossible de retrouver la référence planquée dans ma caboche. Cela biffurque par la suite sur une histoire d'amour qui n'était pas à mon sesn indispensable.



Neuromancien [extrait], de William Gibson

Un extrait de neuromancien' dans sa nouvelle traduction a paraître dans un an.

Pas le livre que j'ai envie de lire mais sait on jamais : et bien non cela m'a paru très décousu et n'est clairement pas dans le style que j'aime





Ballades sur l'arc

Objectif Runes :

Pas mal de romans chroniqués, et même si tu es fauché, tu peux lire certains avis de livres que tu ne pourras pas lire : ici et ici

J'y ai noté pour ma part Les Bras de Morphée de Yann Bécu où il sera question d'une étrange épidémie de sommeil, Gunpowder Moon de David Pedreidra, un thriller sur la lune (que j'ai lu depuis et qui se lit vite et s'oublie aussi vite) avec une magnifique coquille qui offre un nouveau sous genre à la SF : la hard SD. C'est vrai que la HD est beaucoup mieux !

Il y a aussi ceux que j'avais déjà repéré et dont les avis confirment mes envies de les lire : Les sept morts d’Evelyn Hardcastle de Stuart Turto, La fracture de Ni Allan, Replis d'Emmanel Quentin, Acadie de Dave Hutchinson ou Aurora de Kim Stanley Robinson.

Le Trop semblable à l’éclair d'Ada Palmer attendra la sortie de sa suite, malgré les avis en demi-teinte qui fleurissent à droite et à gauche.

D'un point de vue général, j'ai l'impression que les avis deviennent de plus en plus long par rapport à jadis.



Le coin des revues

Thomas Day devient diplomate et a tourné son stylo sept fois avant de donner son avis sur les revues. Mais sous le politiquement correct se glisse quelques pics bien sentis, pour mon plus grand bonheur. Par contre, pas sûr que les revues apprécient le changement.



Paroles de bibliographe : Alain Sprauel, par Erwann Perchoc

Certains aiment ranger, classer, chercher. Alain Sprauel est de ceux là. Il emmagasine des tas de bouquins, s'amusent à les ranger, à les classer différemment et nous dit tout sur sa passion de bibliographe. Et le week end, pour s'aérer, il va chez des amis qui ont la même manie.

J'aurai apprécié plus de photos pour mieux voir le labyrinthe que doit être son intérieur.



Au travers du Prisme : William Gibson

Le dossier est surtout composé de traduction d'articles, avec en point d'orgue l'interview par Larry McCaffery datant de 1988, l'auteur étant du genre taiseux. Un dossier que j'ai surtout survolé du fait d'une édition numérique calamiteuse et du peu d’interêt que je porte à l'auteur. Néanmoins, j'ai beaucoup aimé l'entretien, ainsi que l'interview de Marion Mazauric, la cheffe des éditions du Diable Vauvert qui détient le fond Gibson : 2020 sera à marquer d'une pierre blanche pour les amateurs de l'auteur.

Ceci dit, le dossier est complet et devrait satisfaire les gibson-maniac.

Concernant l'édition numérique, pas eu de mise à jour depuis, mais les problèmes principaux viennent surtout des deux premiers articles et leurs nombreuses citations. On se perd dans la mise en forme entre le gras, l'italique, les tirets et autres bugs. Bref, on s'en prend plein les mirettes...



Scientifiction

Roland Lehoucq, partant d'un comic, The Atom, nous parle de la matière dégénérée dans la science-fiction. Un article un peu hard à mon goût, de la vrai hard HD ! Je retiens tout de même le conseil judicieux du prof, sait-on jamais, cela pourra peut-être m'éviter des mésaventures futures :

"Je ne recommande pas d’extraire un morceau d’une naine blanche car celui-ci vous explosera à la figure ! "



On finit par le Paroles de normes. Il n'y a pas que les clopes, l'alcool, l'électricité, les assurances qui augmentent leur tarif, le Bifrost s'y colle aussi : 5 euros à l'année, soit un UHL à lire en moins par an ! Et l'arroseur arrosé... Ceci dit, cela faisait 14 ans sans augmentation, on va pas mettre son gilet jaune dans ces conditions. Toutes les infos ici



Dernier numéro de l'année, nous avons le droit à l'ouverture des votes pour le prix des lecteurs de Bifrost 2019, réservé aux seuls abonnés, dont moi. Et comme les nouvelles de l'année ont peu éveillé mon intérêt, le choix est vite limité. Ce sera « Le Triangle de Lavrentiev », de Michael Rheyss (in Bifrost 94) et « Les Hommes-Fourmis du Tibet », de Stephen Baxter (in Bifrost 95)
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Twilight Imperium : La faille intersidérale

Le capitaine Félix Duval, Calred, un Hacan et Tib, un Yssaril, voguent à bord de leur vaisseau dans la galaxie. L'ennui les guette et ils enchaînent les missions mineures et les patrouilles.

Félix Duval ne peut s'en prendre qu'à lui-même car il est responsable de cette situation. En effet, il a un peu de mal à obéir et à respecter les ordres de ses supérieurs. C'est ce qui lui a valu cet envoi au fin fond du système Lycian.

Mais son souhait de pouvoir à nouveau briller va peut être être exaucé quand son vaisseau capte un signal de SOS. Mais rien ne va vraiment se passer comme prévu et il va peut être regretter les moments où il s'ennuyait car, peut-on faire confiance à tout le monde?

Ce livre est inspiré de l'univers du jeu de société Twilight Imperium et j'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Cependant, l'écriture est agréable et l'univers et les personnages sont bien travaillés.
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Marla Mason, tome 1 : Sacrifices divins

Ce que je retiens particulièrement de ce livre est son univers, très original. Parmi les plus originaux du genre je dirais, même après en avoir lu des centaines il y a la des idées vraiment bien trouvées. Mais le livre avait néanmoins à mes yeux pas mal de défauts qui en ont quand même fait une lecture que je qualifierais de moyenne.



Pour ce qui est de l’intrigue c’est assez simple. Marla Mason, sorcière en charge de la ville de Feltport est menacée par un sort qui va être lancé par une de ses rivales qui veut prendre sa place. Pour survivre et empêcher sa ville de prendre un gros coup, elle se rend avec son allié, Rondeau, à San Francisco pour trouver un ancien ami qui est le gardien de la « corner stone » un artefact magique très puissant.



En arrivant sur place elle découvre que son ami a été assassiné, et va devoir naviguer parmi la faune magique de la ville pour tenter de trouver le fameux artefact qui est caché quelque part en ville, alors que la structure magique de la ville est en train de se faire massacrer par un ennemi inconnu dont on ignore l’origine et le but …



Mon premier problème a été le début. On entre dans le livre comme si c’était une suite. Du coup tout semble expédie comme si on était censé déjà le connaitre. Rien que la relation entre Marla et Rondeau est vraiment spéciale, complètement hors d’un cadre qui pourrait être expliqué facilement. Et ils te balancent ça en 10 lignes au milieu d’une scène d’action.



Au début j’avoue je n’avais pas du tout compris leur relation. Du moins comment cette relation (d’amitié pure je précise) pouvait être fonctionnelle. Du coup j’avais l’impression qu’il allait la trahir à chaque étape. D’autres indices arrivent ensuite qui donnent un peu de nuance, mais il faut les glaner petit à petit, au cours d’une discutions, rien n’est dit directement au moment ou on en a besoin.



J’avais vraiment l’impression que le livre me balançait à la gueule : « on s’en fou si tu ne comprends pas, l’action avance elle ». Même maintenant, en repensant aux circonstances de leur passé telles qu’elles sont expliquées dans le livre, je ne comprend toujours pas comment ils ont pu devenir alliés et amis.



Du coté de l’intrigue, ça ne brille pas par sa complexité. On a compris depuis le début quel est le problème, grâce à une découverte « au hasard » des héros, mais tout les autres personnages importants qu’on rencontre ne veulent pas y croire. Et le pire c’est que Marla n’insiste même pas, on voit bien qu’elle s’en fiche vraiment de ce qui se passe dans cette ville. De mon coté la solution me semblait tellement évidente que ça m’a fait lever les yeux au ciel à plusieurs reprises.



Du coup c’est aussi très linéaire. Le duo se ballade dans la ville en allant d’un endroit à un autre qu’on leur a signalé comme abritant une des puissances de la ville. Le but est d’arriver sur place avant que l’ennemi ne débarque pour avoir les informations que Marla recherche. Et à chaque fois le principe était le même : « waou » découverte d’un pouvoir ultra original, suivi d’une grosse scène d’action en rapport avec l’intrigue. Et hop comme ça n’a rien donné, on passe au suivant qui « waou » à nouveau : super magie, action, aucun résultat, suivant …



Du coup l’ensemble était non seulement linéaire, mais aussi catalogue.

L’auteur avait de super idées, ça il n’y a rien à redire. Niveau magie c’est le festival, c’est coloré, très original, très visuel … On mélange la technologie et la magie à tout les niveaux. Je suis même étonnée vu la date de publication de ce livre que personne d’autre n’ai été influencé par ces idées et ne les ai reprises tellement c’était original et sympa.



Le livre qui s’en rapproche le plus que j’ai lu était un autre livre du même éditeur (Eclipse, défunt) d’ailleurs, La Folie des Anges de Kate Griffin. On est sur le même type de magie, qui part dans tout les sens, qui n’a pas de règle précises, qui puise dans les rythmes et les croyances de la ville … J’avais eu un coup de cœur sur La Folie des Anges justement grâce à la magie hyper originale, je vous le conseille fortement.



Du coup pour en revenir à Sacrifices Divins, je trouve que c’est pire et que c’est dommage du coup, qu’un livre avec tellement de qualités sur un point puisse être si banal et bancal sur les autres.



Je pense quand même lire la suite parce que l’auteur a pu s’améliorer sur ce point, je laisse toujours plus de marge d’erreur sur un premier tome quand il y a de bons éléments. Et de toute façon j’aimerais bien retrouver ce genre de magie.
Lien : https://delivreenlivres.home..
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Bifrost, n°96

Une livraison dense... Car on ne se frotte par à William Gibson impunément.

Les articles de fonds lui étant consacrés sont intéressants, mais manque de lien... Comme si l'auteur écrivait en dépit de lui-même. Dérangeant...

Cela dit, le dossier m'a quand même donné envie de me reprocher sur le cycle de la Neuromantique et de suivre Tim Pratt, dont la nouvelle "Rêves impossibles" est super !
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Marla Mason, tome 1 : Sacrifices divins

Ce roman était très prometteur. Marla est une jeune femme menacée qui veut sauver la ville qui lui a été confié. Elle part demandé de l’aide, d’une façon assez musclé. Marla est violente et peu féminine. Rondeau est l’ombre de Marla. Il la suit partout. Il est un parasite, et semble jouer le rôle de la conscience de la jeune femme. C’est lui qui l’incite à revoir parfois ses jugements. J’ai bien aimé les petites grenouilles tueuses. Toute l’intrigue se déroule dans un lapse de temps très court. Cela rend l’ensemble assez invraisemblable. Marla n’est pas un personnage auquel on peut s’identifier. Je n’ai pas réussit à me projeter dans l’histoire. Restant, une simple spectatrice, il m’est arrivé de m’ennuyer. Il y avait pourtant tout pour avoir un bon roman.




Lien : http://les-lectures-d-eden.b..
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Marla Mason, tome 1 : Sacrifices divins

Pas mal d'action dans ce 1er tome, c'est bien ça change. Juste une petite déception, j'aurais aimé d'abord découvrir Marla dans sa ville mais je pense que j'en aurai l'occasion dans le second tome... enfin j'espère. Un bonne découverte
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Marla Mason, tome 1 : Sacrifices divins

Voilà donc ma première incursion dans le domaine de l'Urban Fantasy chez Eclipse. Comme vous le savez sans doute déjà, je suis dingue de leur production en Fantasy (Druide, Death Dealer, Un hiver de Sang), et j'étais vraiment très très curieuse de découvrir leurs "autres" productions!

C'est chose faite avec Sacrifices Divins et si je ne suis pas totalement conquise, je trouve qu'il y a là un gros potentiel.



(lire la suite sur le blog, voir adresse ci dessous)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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