Le jour de mon arrivée, le docteur Helmann, qui m’avait précédée d’une courte semaine, m’a ouvert grand ses bras. Je suis devenue sa petite protégée. Devant mon regard quelque peu effrayé, il a tenu à me rassurer.
« Vous verrez, tout se passera bien. Faites-moi confiance ! Continuez à travailler comme avant, avec autant de sérieux, et il ne vous arrivera jamais rien ! »
Son laïus d’accueil m’a glacé le sang. Que pouvait-il advenir d’une jeune infirmière, désireuse de servir sa nation et ses patients ?