Il avait pris l’habitude de la frapper, il avait même
commencé le jour de leur mariage.
À cette époque encore, certaines familles polynésiennes, si souvent louées pour leur sens de la solidarité, en étaient toujours aux mariages arrangés, forcés.
Question de terres.
Parfois pour rien… Il n’y avait pas d’amour dans le cœur de ma mère ce jour-là, à l’église, pas même une idée de profit.
Ce mariage, pour lui, ce n’était que l’occasion de prouver qu’il serait désormais le maître de sa vie, de nos vies.
Elle devait savoir qu’il était viril, surtout ne jamais l’oublier…