Je jaillis des toilettes plutôt que je n’en sortis, achevant de revêtir ma chemise, négligeant de la boutonner.
Ma dernière vision claire fut celle de la rue principale, déserte et figée sous le soleil au zénith dont la lumière rebondissait en éclats douloureux sur la vitrine du supermarché et les pare-brise des quelques véhicules garés.
« Louise ? »
Le brouillard me happa alors que j’arrachai presque la porte-moustiquaire et me jetai, poitrail en avant, sur les volets d’entrée du simili saloon.
La puanteur graisseuse de l’intérieur m’emplit les narines, achevant d’étouffer mes pensées.