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Critiques de Tito Faraci (24)
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Sans sang

On ne choisit pas ses parents

On ne choisit pas sa famille

On ne choisit pas non plus

De devenir orpheline

Pour apprendre la vérité...



Nina en sait quelque chose, elle, qui a assisté cachée au massacre de sa famille.

La guerre vient de se terminer. Mais l'est-elle vraiment ? Certains continuent de régler leur compte. Il est difficile de pardonner les exactions commises par les traîtres, les irresponsables, ceux qui refusent de reconnaître leurs actions en invoquant leur devoir...



50 ans plus tard, la petite Nina n'est plus. Elle est devenue Doña Sol. Son passé la poursuit, la vengeance l'accompagne jusqu'au jour où elle rencontre Tito, celui qui l'a épargnée le fameux jour du massacre. Le pardon sera-t'il présent ?



Ce roman graphique, inspiré du roman éponyme d'Alessandro Baricco, est constitué de dessins juste crayonnés et les couleurs sombres situent tout de suite l'ambiance de celui-ci. Les portraits de certains personnages, surtout celui de Doña Sol, sont beaux, troublants, vrais. Quand on tourne les pages de ce roman graphique, on a l'impression de lire le storyboard d'un film. Par contre, ce ne sont pas les dialogues (peu nombreux) ici qui révèlent l'histoire mais bien les dessins, les silences. C'est bien une histoire d'ambiance...



Merci à Babélio et aux éditions Physalis pour ce bel objet (la couverture est splendide).


Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Sans sang

Je ne connais pas le livre dont est tiré cette adaptation; c'est la couverture et le thème de cette bande dessinée qui m'ont donnée envie de la lire.

Dans une maison isolée - on pourrait être en Amérique Latine dans la pampa, ou pourquoi pas quelques part dans l'Italie des années 50 - un homme, entendant une voiture arriver, sort les armes et cache sa petite fille sous le plancher par une trappe secrète, avant d'affronter avec son fils les hommes qui le cherchent.

On est dans un western style Il Etait une fois l'Ouest quant à l'ambiance; on croirait entendre les balles siffler dans le pesant silence et le goût de la mort dans un futur très proche.

Recroquevillée en foetus sous le sol, Nina entend tout: les cris de son père, les coups de feu, peut-être la discussion, réglements de compte après-guerre. Et la mort du frère et du père.

Puis les hommes, qui la cherchent. la trappe qui s'ouvre.

On la retrouve des années plus tard, femme vieillissante, face à l'un de ces hommes. Bien sûr, je n'en dit pas plus.

Outre que j'ai trouvé le récit trop court et trop résumé, j'ai aussi eu du mal avec le dialogue très maladroit. La faute à la traduction? Des passés simples - dans un dialogue! - se mêlent à des expressions beaucoup plus familières, les propos ne sonnent pas authentiques, et je ne parle pas des fautes d'orthographe...

Bref il y a comme un goût d'inachevé alors que le début et les illustrations étaient prometteurs. D'après ce que j'ai lu, le livre d'Alessandro Baricco est bien.
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Tex. 648, Sotto assedio

Assiégés.

Tom Slade court toujours avec les rangers aux trousses ainsi que la bande de Maxwell agissant pour le compte du gouverneur Madison incriminé par des papiers compromettants maintenant aux mains de son affidé. Changement de mains et toujours les mêmes vilains ! Slade s’est réfugié dans le ranch de Sarah et Adam Bolland dont il espère monnayer leurs vies contre la sienne mais c’est sans compter sur la pugnacité des rangers. Si Tex Willer neutralise Tom Slade, la partie plombée ne fait que commencer car les mercenaires de Maxwell sont arrivés en nombre aux alentours et ils font pleuvoir un déluge de feu sur la ferme et ses habitants assiégés.

« Sotto assedio » est le deuxième volet qui clôture l’histoire débutée dans le Tex n° 647. L’action ne faiblit jamais. Tom Slade demeure redoutable jusqu’au bout, cynique, joueur et opportuniste mais le grand véreux de l’épopée, le politicien Madison, n’en demeure pas moins hors des éclaboussures de sang et de boue jusqu’à ce que le récit l’entache enfin. Le graphisme reste de bonne tenue jusqu’à la dernière page, conservant ses nombreuses forces et ses rares faiblesses concentrées notamment dans le rendu des expressions du visage de Tex Willer autrement plus difficile à croquer que celui de son pard Kit Carson. Il est maintenant quasi impossible de trouver du déchet dans les parutions récentes du ranger texan des éditions Bonelli. L’excellence des quelques scénaristes attitrés (Mauro Boselli, Claudio Nizzi, Tito Faraci, Pasquale Ruju) alliée à la multiplicité des talents graphiques toujours plus éclatants (Mastantuono, Venturi, Roi, Andreucci, Cestaro, etc.) font de la série Tex Willer et ses déclinaisons (Tex Spéciale, Maxi Tex, Tex Color, Almanacco dell’West et récemment Tex Romanzi a fumetti) une passionnante saga à suivre sans lassitude, avec un émerveillement renouvelé à chaque nouvel opus.
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Captain Jack

Captain Jack

La belle ferme isolée des Foster respire la vie, l’ordonnance, la bonne entente, l’amour filial jusqu’à ce qu’elle soit la proie d’une bande de guerriers Modocs. Le vieux Foster, ancien ranger, avertit par télégramme son ex-coéquipier Tex Willer afin qu’il lui promette de punir les responsables du carnage. Tex Willer et Kit Carson se rendent alors dans l’Oregon au moment où la guerre entre les Modocs et l’armée américaine se met en place. Sur la piste des assassins Modocs, les rangers doivent s’immiscer dans le conflit. Les Modocs, menés par Captain Jack, chef posé, courageux et stratège se réfugient dans les Lava Beds, une zone volcanique accidentée. Si l’histoire semble déjà écrite, les pages sombres restent encore à vivre pour les Indiens et les soldats confrontés à une lutte sans merci.

L’éditeur alsacien Black & White fait paraître en France, pour les aficionados argentés du ranger texan, les aventures de Tex Willer. Paru aux Editions Bonelli en 2015, « Captain Jack » arrive dans une édition soignée chez nous. Déjà possesseur de l’édition italienne grand format en noir & blanc, 9,90 €, on peut raisonnablement tergiverser par rapport à l’acquisition d’une traduction dans un format à l’identique, en noir & blanc pour un coût de 35 €. Tiré à 600 exemplaires, le Tex français est en passe d’être épuisé à l’instar des deux précédents titres, « Doc ! » de Boselli et Zuccheri et « La marque du Klan » de Boselli et Mastantuono. Une fois le livre en main, le doute n’est plus permis. La reliure, l’impression, le papier, tout concourt à rehausser l’intense plaisir à lire en français, c’est-à-dire à faire les connexions immédiatement entre le texte et l’image, une histoire bouleversante portée par un dessin et une mise en page exceptionnels. Le talentueux scénariste Tito Faraci a juxtaposé avec brio les passages marquants : l’attaque du ranch, la rixe au saloon, l’exécution dans la clairière, l’attaque du camp indien, etc., apportant ainsi une puissance redoutable à son récit qui ne s’encombre pas d’un seul gramme de superflu. Enrique Breccia pourrait accumuler tous les superlatifs mais sa modestie d’artisan du 9e art ne saurait le souffrir. Son trait précis fouille les visages et les physionomies pour en exacerber les expressions. Le réseau serré et léger des fines hachures accentue l’aspect rugueux, presque granitique des personnages. Les cadrages et les mises en page sans cesse inventifs travaillent à augmenter l’expressivité et à restituer presque de façon tangible les atmosphères. La puissance graphique d’un maître flamand tel Jérôme Bosch n’est jamais très éloignée quand on visualise la galerie de trognes et le défilé de panoplies qui égayent les planches du maestro argentin. Quant à la superbe couverture, elle laisse augurer le meilleur quant à l’usage de la couleur chez cet artiste. Le lecteur se trouve bien face à une des meilleures histoires dessinées du Texas Ranger en particulier et du 9e art en général.
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Sans sang

Excellent scénario, dont on se demande où il va nous mener. Une ambiance tragique, du suspens. Adapté d'un roman d'Alessandro Baricco, cette adaptation donne envie de remonter lire la source.
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Tex. 647, Il ricatto di Slade

Le chantage de Slade

Tom Slade est un détrousseur assassin opportuniste. Avec sa bande, au Nouveau-Mexique, il pille une diligence. Tous les occupants sont exécutés. Slade met la main sur un coffret contenant des lettres accusant de malversation un politicien influent. Rattrapée par les rangers Tex Willer et Kit Carson, la bande est décimée et Slade envoyé au pénitencier. Sous ses airs sournois et goguenards, avec son allure d’adolescent insomniaque, Slade possède une frappe sèche et précise et plus d’un mauvais tour dans son sac à maléfice. Convoqué dans le bureau du directeur du pénitencier de Piedra de Fuego, Slade apprend qu’il va être transféré sous bonne escorte avec l’aide de Maxwell, l’homme de main du gouverneur incriminé. L’objectif est simple, remettre la main sur les papiers compromettants et rectifier la trajectoire de Slade mais les aléas sont nombreux et Slade est un serpent venimeux.

L’histoire concoctée par Tito Faraci est limpide dans son déroulement mais torturée à travers ses personnages méandreux, le chasseur devenant la proie et inversement, chacun cherchant à s’enrichir aux dépens de l’autre. Le dessin de Giovanni Bruzzo est précis, lisible, agréable et dynamique sans être toutefois totalement enthousiasmant. Son graphisme va sensiblement s’affiner et se préciser par la suite. Giovanni Bruzzo est un dessinateur génois né en 1961, œuvrant dès la fin des années 1970 dans la bédé, travaillant en 1995 pour les éditions Bonelli sur les séries « Mister No » puis « Dampyr » et « Brad Barron » avant d’entrer dans le vif du sujet en réalisant les « Tex mensuel » nos 591 et 592, « L’homme de Baltimore » et « Destins croisés » parus en janvier et février 2010, sur un scénario de Tito Faraci. La superbe couverture couleur de Claudio Villa représente toujours un moment décisif du récit. Il serait toutefois agréable que ce grand dessinateur revienne aux aventures de Tex Willer autrement que par le biais des couvertures ce qu’il fera en février 2020 avec sa magnifique prestation dans le Tex Speciale n° 35.
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Tex. Maxi n° 23, Deserto Mohave ; L’ultimo ..

Désert mohave. (5/5)

Dans le désert mohave, l’inséparable duo de rangers, Tex Willer et Kit Carson, découvre un détective de l’agence Pinkerton mort et crucifié. Après l’avoir mis en terre, ils reprennent la piste et sont accostés par un jeune Mohave à la recherche de sa sœur kidnappée et détenue par une curieuse bande de détenus évadés de la prison hautement sécurisée de Saint-Quentin, dans la baie de San Francisco. Chaque membre porte sur le front un symbole signifiant leur capacité à tuer. Les rangers vont devoir jouer une partie serrée d’autant que les détenus possèdent des talents singuliers quand les guerriers Mohaves menés par un jeune leader impétueux commettent des imprudences tragiques et que le directeur du pénitencier, bien mal intentionné, soutenu par une troupe de matons, arrive sur les lieux de la mine abandonnée avec la ferme intention de faire main-basse sur un magot conséquent.

Gianfranco Manfredi, romancier et scénariste, sait parfaitement ourdir ses intrigues en les nourrissant de regards complémentaires et changeants au fil de l’histoire. Ainsi les méchants évoluent et délivrent un autre pan de leurs personnalités dans l’action. Le directeur du pénitencier révèle de curieuses inclinations pour le mal. Heureusement, Tex Willer sait trier le bon grain de l’ivraie à l’aide du battoir de ses mains ou du fléau de ses colts. Alessandro Nespolino, dessinateur napolitain talentueux, délivre d’un trait précis, une bande dessinée de 226 pages vivante et trépidante.

Le dernier jour. (5/5)

Ted Malvin, les mains liées, espère semer ses poursuivants, en s’enfonçant à toute allure dans la forêt du Montana. Peine perdue, Tex Willer retrouve son prisonnier et lui remet les idées en place avec le plomb de ses poings. Malvin est un bandit pervers et retors, cruel, sans état d’âme mais une bande de malfrats le recherche afin de lui faire cracher le morceau et le magot qui va avec. En attendant le train qui doit desservir une dernière fois la station de Stonewell, les rangers espèrent accompagner Malvin jusqu’à lieu où il sera jugé pour ses crimes. Les bandits arrivent en masse et une pluie de plomb s’abat.

Le scénariste Tito Faraci a mis en place une superbe confrontation où tous les coups sont permis pour sauver sa peau. Yannis Ginosatis est un dessinateur d’origine grecque qui produit des bandes dessinées inoubliables pour la série Tex Willer. Son trait précis, nuancé, étayé de beaux aplats noirs, modulé de fines hachures, est un régal visuel constant.

Le dernier Maxi Tex, paru en octobre 2018, inédit en français, est une belle réussite graphique et narrative.
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Sans sang

Superbes traits crayonnés, superbes couleurs, sur fond de fin de franquisme Sans Sang offre une histoire à l'ambiance captivante et noire, de meurtres et de choix, de compromission et de destins qui se croisent puis se trouvent... Une histoire à la fois un peu obscure et poétique.



Intriguée par le synopsis, Sans Sang a dès l'entrée déjoué mes attentes, moi qui pensais que la majorité de l'histoire se concentrerait sur "l'après", sur la seconde rencontre entre Nina et le jeune homme qui est à la fois l'un des bourreaux de sa famille mais aussi son sauveur... Mais non, le récit prend le temps d'établir une ambiance et de camper les protagoniste, de dérouler l'attaque de la petite maison où sont réfugiés Nina, son père et son frère, de dépeindre les hésitations et les discussions, les révélations... Car le lecteur se rend vite compte que les bourreaux ont leur raisons, pensent être dans leurs bon droit... et depuis sa cachette derrière la trappe, Nina va entendre des secrets bien lourds... avant que la trappe ne soit ouverte.



On retrouve les protagonistes bien plus tard, une vieille femme qui aborde un vieil homme, vendeur de tickets de loterie. La vieille femme c'est Nina, l'homme Pedro, son sauveur et bourreau. Ensembles ils vont retracer le récit de la vie de Nina après le drame, mais aussi effleurer les destins des autres assassins, qui sont tous les trois morts. Dans une scène très puissante elle raconte son expérience, dépassionnée ; lui récite des rumeurs, des ouïe-dire, la trajectoire d'une femme qui n'est peut-être pas Nina, même si elle l'est surement... Sur la conversation pèse le spectre d'une vengeance potentielle,, mais peut à peu l'on comprend que ce n'est pas pour ça que Nina est là...



Une très belle bande dessinée, qui donne envie de découvrir l'oeuvre originale.

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Tex Magazine, n°3

Détenu modèle (5/5)

Archibald Leyton, détenu modèle, a obtenu une permission de sortie pour assister à la mise en bière de sa mère. Accompagné par un gardien de prison, Archie souhaite se recueillir seul et Bristow, le surveillant, défiant le règlement, obtempère et part prendre l’air. Malheureusement confronté à une attaque à main armée de la banque d’à côté, Bristow dégaine mais se fait blesser. Tex Willer et Kit Carson déjà sur place réagissent aussi mais avec une efficacité redoutable. Palliant à l’incapacité de Bristow, les rangers vont le remplacer et raccompagner Archie à son pénitencier. Face à une telle crème de détenu, les deux amis pouvaient imaginer une goûteuse promenade de santé mais c’est sans compter sur la vindicte d’un riche propriétaire terrien, Pike, voulant profiter de la situation inédite pour éliminer Archie qui a pu le spolier par le passé en falsifiant ses comptes. Une sinistre bande de malfrats est payée et lancée sur leur piste. La venue d’un groupe d’Apaches va encore sinistrement compliquer la donne et changer les rôles.

L’histoire imaginée par Tito Faraci saisit immédiatement le lecteur et ne le lâchera plus. Avec une succession de scènes s’emboîtant impeccablement dans une logique de cause à effet, avec des poussées de fièvre, des retournements de situation, une pincée d’humour, la recette éprouvée est efficace d’autant que le dessin de Luca Vannini est une belle surprise. On peut regretter un encrage trop épais qui masque un peu la précision, le mouvement et l’élégance du graphisme mais l’ensemble demeure d’excellente facture.

L’âme du guerrier (4/5)

Au trading post de Painted Desert, aux confins du désert de l’Arizona, Tiger Jack vient se désaltérer, sachant pertinemment qu’il va déclencher une rixe provoquée par les réactions racistes des soiffards attablés. Repoussée par l’aubergiste, la bande prend la tangente. Tiger Jack lui emboîte le pas avec la ferme intention de lui faire payer un crime odieux perpétré dans un passé proche.

En une bonne trentaine de pages, les malfrats révèlent leurs tristes trognes et leur passé criminel. Lâches mais retors, racistes et sadiques, ils deviennent tristement crédibles. Ils devront essuyer la justice navajo. Le dessin est plus conventionnel. Giovanni Bruzzo peine à restituer le beau visage impassible de Tiger Jack. En revanche, le plaisir est grand de suivre une aventure consacrée uniquement à ce personnage emblématique de la série.

Les deux dossiers en couleur qui s’intercalent entre les deux bandes dessinées en noir et blanc sont riches et vivants. Le premier compile la production westernienne dans les divers médias ; le deuxième dossier développe les diverses raisons de déterrer la hache de guerre.

Tex Magazine, à parution annuelle, demeure une réalisation très attrayante des éditions Bonelli. Avec la déclinaison de la série originelle en multiple séries adjacentes, on pourrait craindre un éparpillement de l’intérêt et un empiètement d’une série sur l’autre mais l’ensemble s’harmonise et s’épaule, sans jamais s’affadir. La ligne éditoriale suivie par Sergio Bonelli est remarquable, ambitieuse et payante, pour le bonheur d’un lectorat transalpin fidèle et enthousiaste.
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Le grand Diabolik, Tome 4 : Eva Kant

on connait eva kant comme la compagnie de diabolik, la les auteurs nous raconte sa vie avant sa rencontre avec le roi de la terreur.retour dans le passé, ou on apprend que sa mère a été tuée par son oncle pour qu'il puisse hériter.et qu'il la faite enfermée dans un pensionna qui tenait plus d'un camp de redressement.ou elle apris

a crocheter les serrures.elles va s, échappée . et s, associée avec des gangster.ou après le vol dans une usine

de produits chimiques le hasard va mettre sur sa route, son oncle.alors elle va venger la mort de sa mère.

une bonne intrigue qui nous fait découvrir une eva

a la fois forte et fragile.

intelligente et rationnelle.

proche de son homme.

pour commencer c'est elle qui le sauve de la guillotine.

inversant le schéma des romans d, aventures ou le

héros sauve la demoiselle en détresse .

a partir de se moment la,

ils deviennent compagnons, amants et complices.

bonne lecture
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Tex, tome 656 : Nodo scorsoio

Nœud coulant

Dans la bourgade texane de Silverwood, Timothy Russell doit être pendu en place publique mais Tex Willer et Kit Carson, embusqués sur les toits alentour, ont décidé de l’extirper du gouffre amer de la mort. Les jeux semblaient faits, les notables attendant l’exécution d’une sentence après jugement pour meurtre. Libéré, le jeune Russell apprend des rangers que le juge Kirkman, maintenant retraité, leur a exposé l’affaire et convaincu que l’exécution était infondée, qu’un innocent allait payer pour quelqu’un d’autre. De plus, Russell partage son amour avec Alicia Raymond, la fille du riche rancher désireux de le voir pendu haut et court. Raymond père va d’ailleurs engager un pistoléro pour traquer le fugitif.

Tito Faraci a composé une histoire d’amour, de jalousie et de mort au Far West qui aurait pu être transposée à n’importe quelle autre époque. L’intérêt réside ici dans la justice expéditive des confins, à la frontière entre civilisation et sauvagerie. Les rangers n’hésitent pas à transgresser les lois et les jugements s’ils pensent qu’une ignominie va être commise. Rossano Rossi délivre un dessin classique, parfois un peu figé mais agréable, lisible, élégant. Son trait rappelle celui de Fabio Civitelli. Après le « Nœud coulant », le récit se dénouera dans le n° 657, « L’assassin de l’ombre ».
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Sans sang

Adapté d’un roman d'(...) Alessandro Baricco, ce one-shot noue et dénoue à la manière d’une pièce de théâtre cette intrigue à la fois historique et familiale.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Tex, tome 687 : Gli stranieri

Les étrangers.

Recueilli dans une cité espagnole volontairement à l’écart du monde depuis l’époque des conquistadors, vivant du travail de la terre, ayant banni toute violence, Kit Willer est néanmoins confronté au jugement expéditif et à l’emprisonnement arbitraire car il lui est interdit de quitter la cité. Le risque de révéler l’existence d’un tel endroit est trop important et menace la survie de toute la communauté. Quoi qu’il en soit la bande brutale et cupide de Brad Stroke approche ainsi que Tex Willer épaulé par ses compagnons Tiger Jack et Kit Carson.

Suite et fin de l’histoire imaginée par Tito Faraci et réalisée par Andrea Venturi. Remarquable par la mise en scène, les cadrages, les expressions et les mouvements d’ensemble, l’artiste italien ajuste son trait à son propos, travaillant les aplats d’ombre et les éclairages comme dans les rares moments de quiétude à l’exemple de la superbe vignette qui montre la belle Conchita endormie qu’un clair de lune illumine, accélérant la vitesse avec un jeu de hachures ajustées. L’ensemble dégage une impression de vitalité et d’élégance qui augmente le plaisir de la lecture.
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Tex, tome 686 : La citta nascosta

La cité cachée.

Tex Willer et ses compagnons mettent à mal une partie de la bande de Brad Stroke dans une église en ruine esseulée située dans une région semi-désertique au nord du Mexique. Kit Willer, en pistant le reste des bandits, est pris pour cible et chute dans le vide. Se vantant d’avoir occis Kit Willer, fils de l’ennemi juré du chef Brad Stroke, le malfrat est cruellement récompensé. Désireux de constater de visu la mort du jeune Willer, Stroke se rend sur place et ne retrouve qu’un cheval mort. En suivant les empreintes laissées au sol, les bandits pénètrent plus profondément dans la montagne, découvrant une cité prospère, hors du temps et totalement isolée du monde. Recherchant également son fils, Tex et ses pards parcourent un itinéraire similaire. A la croisée des chemins risque de voler en éclats les convictions les mieux ancrées dans une confrontation inévitable avec la violence et la mort.

Jouant habilement avec le mythe de la cité perdue et du temps suspendu, le scénariste Tito Faraci rapproche un monde ayant banni le recours à la violence et l’arrivée d’Américains aussi brutaux qu’ont pu l’être les conquistadors plusieurs siècles auparavant. Le dessinateur bolognais Andrea Venturi est toujours aussi talentueux et fournit une histoire graphiquement haut de gamme au Tex Mensuel alors même qu’il a été consacré par le prix Micheluzzi en 2014 pour la réalisation du Tex Spécial 28, « Les pionniers », autre réussite graphique et narrative inédite en France.
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Tex, tome 677 : Duello a Madison Creek

Règlement de comptes à Madison Creek.

Jordan, propriétaire du trading post, a été torturé à mort par les bandits aux ordres de Mister Hall. Les malfrats connaissent maintenant le lieu où se trouve Kenneth Bowen et s’y rendent afin de faire tabula rasa en liquidant l’homme en noir et Timothy, le jeune fils de Fred Mitchell, seul rescapé de la tuerie du ranch. Pendant ce temps, Ken Bowen s’est rendu à Madison Creek dans son ancienne ferme confisquée par les pistoléros de Hall et discute avec le nouveau propriétaire du ranch. Timothy est seul, désarmé et les malfrats arrivent alors que les rangers talonnent Bowen.

Superbe récit initié dans le n° 676, trouvant sa conclusion dans le n° 677, qui déroule la tragédie des deux fugitifs puis l’attachement réciproque entre le jeune Timothy Mitchell et le meurtrier de son père, Kenneth Bowen. Gianluca Acciarino délivre une œuvre graphique sans défaut avec un luxe de détails au service de la lisibilité, de l’expressivité et de la beauté de l’ensemble. Le découpage et les cadrages soutiennent le rythme trépidant des poursuites et des règlements de comptes. Beaucoup de choses se lisent dans les regards, augmentant la charge émotionnelle des échanges, entre condamnation et rédemption. Les éditions Bonelli s’agrémentent d’un nouvel opus qui fait vibrer et résonner la saga du ranger texan au-delà des canons convenus.
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Tex, tome 676 : Il ragazzo rapito

L’enfant volé.

Au sud du Colorado, le ranch de Fred Mitchell est attaqué par un groupe de cinq hommes à la solde d’un riche propriétaire terrien ayant des vues rapaces sur les terres avoisinantes. Parmi les sbires se trouve le peu loquace Ken Bowen, tireur d’élite vêtu de noir. Malgré la riposte désespérée des cow-boys, tous les occupants du ranch sont massacrés mais l’apparition du jeune fils de Fred Mitchell, sous le choc, renverse la donne. Contre toute attente, Bowen rectifie ses comparses afin de sauver le garçon, dernier héritier du ranch voué à une mort certaine. Mister Hall, le commanditaire des meurtres forme une nouvelle équipe lancée à la poursuite de Bowen et de Tim, l’enfant volé. Sillonnant les environs, Tex Willer et Kit Carson arrivent sur les lieux de la tuerie attirés par la pétarade, juste après coup. Le shérif local et ses adjoints débarquent aussi au ranch sinistré. Il accepte mal que les rangers décident de s’investir dans la traque du tueur et voleur d’enfant. Ken Bowen ne s’attire pas uniquement les foudres de tous, il paraît aussi poursuivi par une histoire personnelle tragique qui semble orienter tous ses actes.

Tito Faraci sait construire des histoires simples et solides et les raconter en agençant habilement les scènes. Retrouver Gianluca Acciarino aux pinceaux est un grand plaisir déjà ressenti lors d’une précédente contribution aux Tex mensuel n° 633 et 634. Superbe mise en page multipliant les angles de vue pour un dynamisme et une lisibilité accrus, trait souple, précis, vivant, décors fouillés, visages travaillés et expressifs, tout concourt à rendre l’œuvre du dessinateur transalpin superbe. Son graphisme semble s’être légèrement épaissi, charbonnant les ambiances, densifiant les présences, s’ailant par instant quand le trait délié s’oublie et s’exprime pleinement : une grande œuvre qui se poursuit et se clôt dans le n° 677 de mars 2017.
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Tex Spécial. 31, Capitan Jack

Capitan Jack

Au sud de l’Oregon, sur leurs territoires ancestraux, les Modocs mettent à feu et à sang les ranchs isolés ou bien règlent les comptes d’aventuriers mal intentionnés. Plusieurs meneurs d’hommes sont réunis sous les ordres de Capitan Jack, un chef charismatique, courageux et fin stratège. L’un d’eux, Hooker Jim, avec ses guerriers, détruit une ferme occupée par la famille Foster dont le grand-père est un ranger retraité, ami et sauveur de Tex Willer en d’autres temps. Tex jure sur le lit de mort de son ami de venger le massacre gratuit de sa famille et s’engage dans la lutte contre les Modocs réfugiés dans les plateaux volcaniques de Lava Beds.

Tito Faraci a conçu une histoire captivante qu’il fait évoluer avec finesse, souplesse, inexorablement, jusqu’à l’inévitable et extraordinaire confrontation entre Tex Willer et Capitan Jack. Rien n’est couru d’avance et les rebondissements sont surprenants. Les deux hommes se jaugent, s’apprécient et luttent avec acharnement. Les personnages secondaires sont étonnants et inoubliables à l’image de Winema, la femme indienne violée ou du sergent Morrison désobéissant aux ordres, tous deux dignes et volontaires. La nature joue aussi un rôle conséquent avec ses paysages âpres, arides, tourmentés des badlands. Le découpage du récit le rend immédiatement captivant. Dès les premières pages, le lecteur oscille dans ses interprétations. A qui appartient l’œil scrutant à travers les frondaisons ? Est-ce le regard d’un animal, d’un enfant, d’un tueur embusqué ? Les scènes s’ensuivent et s’enchâssent avec brio : la rixe dans le saloon, le règlement de comptes dans la clairière, la nuit, l’évocation du passé de Tex, etc. Tout est d’une force suggestive incroyable. La tension permanente qui en résulte fait songer à un des sommets de la série : « Patagonia » (2010) de Boselli et Frisenda. Pourtant, la sidération provient du dessin d’Enrique Breccia. Le dessinateur argentin n’hésite pas à s’éloigner des représentations canoniques des héros. Il les incarne et leur densité les rend presque tangibles. Tex semble taillé dans le roc. Son visage granitique n’en exprime pas moins une large palette d’émotions. Certains dessins sont d’une beauté formelle à couper le souffle (p. 64, par exemple, lorsque les rangers s’éloignent à cheval du fort). La mise en page est d’une grande classe, les visages en gros plan d’une terrible expressivité. Enrique est le fils du grand dessinateur Alberto Breccia (1919-1993), maître des clairs-obscurs. En s’attelant au personnage mythique des éditions Bonelli, Enrique Breccia a sublimé un héros de papier pour l’inscrire au panthéon des œuvres majeures du 9e art.
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Tex color, tome 9 : La pista dei Sioux

La piste des Sioux.

Tex Willer traque des assassins de grand chemin qui, après leurs rapines et meurtres odieux, se sont dispersés et dissimulés dans la population locale. Il vient d’acculer Bill Larsen mais dans l’algarade qui s’ensuit, l’odieux bandit est tué par le ranger. Il a toutefois eu le temps de révéler la trace de son ancien acolyte qui se serait reconverti en vacher dans un ranch du Wyoming. A son tour, Tex se fait embaucher par Garth, le contremaître dudit ranch. Ses talents de cow-boy sont immédiatement appréciés mais Garth devine que sous le patronyme de Ted Miller se dissimule un homme d’envergure qui a ses propres secrets. Les cow-boys mènent un important troupeau de longues cornes et traversent le territoire des Sioux. Les Indiens sont vite excités par Queue de Renard, fils du sachem, qui vient d’essuyer un sérieux revers en essayant d’occire avec l’aide d’un autre guerrier un vacher esseulé. L’intervention radicale de Tex Willer a mis fin aux velléités de gloire facile du jeune Sioux. Si Queue de Renard a eu la vie sauve, Loup Rapide est resté sur le tapis. Fort de cette mort, Queue de Renard cherche l’aide des siens pour venger le guerrier abattu.

Entre la traque opérée en catimini d’un dangereux bandit infiltré chez les vachers, les Sioux lancés sur le sentier de la guerre et le lourd passé de Garth, Tex Willer doit orchestrer des tensions dans toutes les directions. Les conflits sont inévitables et les révélations saignantes. A un moment, chacun sera confronté à ses propres démons.

Tex Willer réalise un sans faute en tant que justicier intraitable. L’histoire prend le temps d’installer les personnages et de dévoiler leurs vies. Les relations entre les cow-boys sont bien restituées. Les caractères s’expriment admirablement à travers le superbe dessin de Mario Milano s’épanouissant aussi bien dans les scènes nocturnes que dans les espaces ouverts en plein jour. La couleur traduit bien les ambiances et ajoute encore de la lisibilité à un graphisme habité.
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L’assassino nell’ombra

L’assassin dans l’ombre

La colère froide de Stanley Raymond ne s’apaise pas d’autant que d’autres cow-boys de son domaine sont exécutés par un tireur embusqué. Raymond connaît l’amour entre sa fille Alicia et le jeune Timothy Russell, assassin présumé et condamné, libéré au grand dam de la justice expéditive de la contrée par les rangers sur la recommandation d’un vieil ami maintenant retraité, le juge Kirkman qui croit à l’innocence de Russell. Trevor, pistoléro recruté par Raymond, s’est adjoint une bande dévouée de nervis. Il surprend Alicia et Timothy mais Tex Willer et Kit Carson dispersent les aventuriers vénaux. Les deux rangers demeurent néanmoins perturbés par le tireur de l’ombre. Qui est-il ? Que vise-t-il ? La belle Alicia capable de faire chavirer les cœurs pourrait bien être la clé d’un mystère qui s’épaissit à mesure que les pistes se brouillent.

Histoire simple bien menée avec l’intrigue d’un tireur masqué insaisissable, le récit très fluide se déroule en circonvolutions autour de la demeure du juge Kirkman et de la ville de Silverwood. L’irruption régulière des rangers dans la bourgade malgré une hostilité patente du shérif et de quelques habitants hargneux, la capacité de Tex à ne jamais plier puis à assaisonner avec les poings, le verbe et les colts les sinistres mercenaires patibulaires sûrs de leur force et de leur droit demeurent amusants. Il est bon que sur le papier les gredins en prennent pour leur grade. On ne peut oublier le visage hargneux de Trevor qui demande à Tex de quelle manière il compte s’y prendre pour le faire avouer. L’ellipse et le dénouement du récit montre que Trevor n’a pas seulement craché des aveux. La fin du récit n’a pas la naïveté des contes de fées. Elle est plausible et salutaire.
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Tex, tome 665 : Insidia nella neve

Piège dans la neige.

Un groupe de guerriers Utes de la tribu d’Ours Noir, vindicatifs après les exactions perpétrées par la soldatesque de Fort Stanton, avant-poste esseulé dans les Montagnes Rocheuses, prend en chasse les deux rangers Tex Willer et Kit Carson. Entretemps, deux affairistes désireux de faire avancer sur le terrain leur projet de spoliation des Indiens atteignent le fort et s’entretiennent avec le major Reiner, commandant corrompu que son sbire, le sergent Duncan, aimerait doubler. Entre la révolte des Utes qui se précise à grande échelle et les manigances des hommes d’affaires cherchant le meilleur angle d’attaque pour un prompt enrichissement, les rangers vont devoir s’exposer et jouer finement afin d’éventer le piège ourdi par des hommes sans scrupules qu'ils soient nantis ou désireux de s’extraire de leur condition de soldat pour accéder à une vie plus facile.

Suite et fin de « Partita pericolosa », « Insidia nella neve » ne déçoit pas. Les Blancs ont l’appât du gain vrillé au tréfonds d’eux-mêmes. Ils se révèlent incapables de s’adapter aux situations. Seuls les Indiens arrivent à se remettre en cause dans le feu de l’action, remisant leur fierté afin de s’en sortir sans y laisser trop de plumes à l'étrillage. Le sergent Duncan est un méchant bien campé, rusé, violent et somme toute courageux. Le graphisme d’Alessandro Nespolino demeure une source constante de plaisir. Le trait précis, les volumes aérés, la précision des décors concourent à une grande lisibilité de l'ensemble. « Tex Willer » demeure une série qui ne faiblit jamais avec comme constante un minimum de qualité qui se situe largement au-dessus du panier de la production éditoriale et des épisodes prenants, superbement réalisés, enthousiasmants, qui se détachent régulièrement de l’ensemble, saillies étincelantes que des grands artistes transalpins rehaussent avec un talent merveilleux.
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