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Critiques de Tiziano Sclavi (13)
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Dylan Dog, tome 2 : La maison double

Dylan Dog, enquêteur en cauchemar vit un véritable cauchemar.



Comment un enquêteur en cauchemar peut-il sortir d'un cauchemar lorsque lui-même en est enfermé?



Monsieur Kraminski est régulièrement harcelé par ses voisins d'immeuble. Malgré tous ses efforts pour ne pas faire de bruits, le moindre son lui est reproché (comme ouvrir la porte de son armoire et marcher). La paranoïa et la dépression finit par le vaincre. Un jour où il croit cauchemarder sur le meurtre d'une de ses voisines, il fait appel à Dylan Dog...

Une maison hantée avec des Doppelganger réels ou des sosies fantômes? Un mauvais rêve ou une réalité?

Mélant humour, absurdité et épouvante, Dylan Dog n'a pas fini de me surprendre.

C'est complètement surréaliste, un mixe entre Us de Jordan Peele et un film de Luis Bunuel.

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Dylan Dog, tome 1 : Le Jour du jugement

A quoi sert un enquêteur en cauchemar ?

Peut-être à répondre aux questions suivantes

- Pourquoi les morts sortent de leur tombe pour réclamer le jugement dernier biblique?

- Pourquoi cette femme vole dans les cieux lorsqu’elle tombe amoureuse ?

- Que faisait cet Ange en plein milieu d’une guerre ?

- Et pourquoi Dylan Dog est-il enlevé par la fourrière?

- Et pourquoi ce banquier trucide soudainement tous ses invités?

- Et pourquoi cet ovni qui tombe du ciel ?

- Et pourquoi ses sous-vêtements féminins apparaissent à la place des morts-vivants ?

Il est alors très utile d’avoir un enquêteur en cauchemar. Il va régler toutes ses absurdités grâce à son talent de détective.

Reste pour moi une question sans réponse, mais que fait Groucho Marx dans son cabinet d’enquêteur ?????



Voilà une BD très original. Surréaliste, drôle et poétique.

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Avec tout mon coeur

Un magnifique livre de la très connue, par les petits, collection à laquelle appartient « Un petit trou dans une pomme ».

Ici c'est des cœurs qui communiquent d'une page à l'autre, du plus grand au plus petit. J'adore les illustrations et ma page préférée est celle avec l'agent de circulation :

En voyant les cœurs

sur ce panneau blanc,

tous les conducteurs

sourient à l'agent !
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Dylan Dog : Le Point de vue des zombies

J'ai reçu cette bande-dessinée grâce à Babelio et à la maison d'édition Mosquito que je remercie tous deux.



Il s'agit du 5ème tome d'une série avec pour héros Dylan Dog.

Cette histoire peut se lire indépendamment des autres, mais peut-être aurais-je dû les prendre à la bibliothèque avant cette lecture.



Je suis une grande lectrice de manga donc le coup de crayon me change, mais j'ai bien aimé le style réaliste.

Les couleurs sont tantôt assez sombres tantôt bariolées selon le monde dans lequel vous vous trouvez.



En effet, Dylan Dog est attiré par un livre qu'il achète dans une curieuse boutique qui disparaît aussitôt sa visite passée. Il s'agit d'un recueil.

Vous naviguez alors dans 3 histoires qui ont pour thème commun le changement que ça soit dans le bon ou dans le mauvais sens.

J'ai bien aimé chacune de ces découvertes même s'il n'y a pas eu assez de zombies à mon goût.



J'ai également apprécié le personnage du libraire. Je ne sais pas si on le retrouve dans d'autres tomes ou s'il réapparaîtra prochainement pour en savoir plus à son sujet. Ca serait bien de creuser plus ce personnage, à moins que je n'ai pas tout compris. Ce qui est possible.

Une bande dessinée ne se lit pas qu'une seule fois. Tellement d'informations qu'elle nécessite plusieurs lectures.

Ce que je ferai en me laissant du temps entre à chaque fois.



Bonne découverte !

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Dylan Dog, Tome 1 : La planète des morts

Nous avons droit à quatre récits des aventures fantastiques de Dylan Dog, une sorte de Martin Mystère venu tout droit d'Italie mais qui officie dans Londres à la manière d'un Sherlock Holmes moderne.



Visiblement, Panini reprend l'un des héros les plus célèbres d'Italie pour nous offrir de nouvelles aventures plus colorisées. Cela a été confié à de jeunes auteurs italiens assez prometteurs comme Alessandro Bilotta, Carmine Di Giandomenico, Pasquale Ruju, Nicola Mari ou encore Giovanni Gualdoni ou Roberto De Angelis...



Les récits ont chacun leur style et leur originalité. J'ai bien aimé la première nouvelle à savoir la planète des morts sur une version morts-vivants de la société londonienne ou encore l'enfer sur terre, la dernière nouvelle qui est une vision apocalyptique avec un message de paix universel.



Le tout est assez correct. Nul doute que les fans de Dylan Dog apprécieront cette nouvelle version qui toutefois n'a pas fait long feu.
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L'aube des morts vivants

Quelque peu rebuté au début par un univers tiré par les cheveux, j'ai progressivement été conquis par l'humour, l'atmosphère et surtout les intrigues : les mises en abîme des deux dernières histoires donnent le tournis, le revirement de situation du personnage ténébreux de Xabaras et ses théories d'univers parallèles (dans le dernier épisode) alternant avec des repas pris "sur le vif", un peu d'hémoglobine quoi. Et même si, dans le premier opus, l'histoire repose sur un sérum censé donner la vie éternelle et réveiller les morts, scénario éculé (même en 1986, année où parait la bd), et bien peu à peu, le charme opère et on se met à aimer l'univers de ce héros qui jure tout le temps par la "Barbe de Judas".



Autre point, formel cette fois : le noir et blanc est joliment maitrisé.
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Dylan Dog : Le Point de vue des zombies

Si vous avez connu le personnage de Dylan Dog par un malheureux navet au hasard de vos pérégrinations dans les services de vidéo à la demande, oubliez tout et revenez aux sources : les bandes dessinées originales. En France, celles-ci sont peu à peu éditées par les Éditions Mosquito. Indépendant des autres, Le point de vue des zombies est une bonne porte d’entrée dans l’univers du détective à la chemise rouge.

Scénarisé par Tiziano Sclavi, le créateur du personnage, et magnifiquement mis en image par Gigi Cavenago, cet album est un court recueil d’histoires ou plutôt de vignettes dans l’univers où évolue Dylan Dog. Si celui-ci et Groucho sont bien présents, vous n’aurez pas besoin d’en savoir énormément sur eux pour comprendre l’intrigue. Tout commence le jour où Dylan Dog entre chez un antiquaire pas tout à fait de ce monde et y achète un livre, Les Contes du Lendemain (ce qui est d’ailleurs le titre original de l’album : I raconti di domani). Ces histoires parlent de ce qui arrivera peut-être : un jeune homme paniqué par la normalité du monde extérieur, un autre invoquant le diable sans succès ou un zombie qui décide de lancer sa propre révolution.

Plus que les histoires elles-mêmes, douces-amères et grinçantes à souhait, je vous conseille de vous laisser porter par la beauté des cases et par l’atmosphère qu’elles dégagent. Très coloré et avec un parti pris graphique fort, qui plait ou non, cet album arrive à la fois à dégager l’atmosphère psychédélique du Londres des années 70 et les inquiétudes de ce début de 21e siècle. Et après avoir lu et relu cet album, peut être aurez-vous envie d’en découvrir plus ?
Lien : https://www.outrelivres.fr/d..
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Dylan Dog, Tome 1 : La planète des morts

Ce tome comprend 4 histoires courtes, récentes, et en couleurs, ayant comme personnage principal Dylan Dog. Il s'agit de la traduction en français du numéro 2 de la série "Dylan Dog color fest", initialement paru en août 2008.



La planète des morts (scénario d'Alessandro Bilotta, dessins de Carmine di Giandomenico) - Londres de nos jours, ou juste un peu plus tard, les humains vivent en bonne intelligence (tout est relatif) avec les zombies qui sont cantonnés à des tâches subalternes dans la société. Il se produit encore quelques incidents au cours desquels un zombie ou un autre s'en prend à un humain pour étancher sa faim de chair fraîche (mais il s'agit d'incidents isolés). Dylan Dog travaille pour la police et a l'impression que certains zombies essayent de communiquer avec lui. Son supérieur a décidé que les zombies représentent une menace trop importante pour l'humanité et que la coexistence n'est plus possible. Il fait suivre Dog par Bree qui ne tarde pas à se ranger de son coté.



Il semble que le principe des numéros "color fest" soit de permettre aux artistes d'utiliser le personnage de Dylan Dog, dans des histoires ne se déroulant pas forcément dans l'environnement traditionnel du personnage. Ici, Bilotta imagine une réalité où les zombies côtoient les humains, avec une condition sociale inférieure. Di Giandomenico réalise des dessins très soignés, avec une forte personnalité au niveau des visages pour lesquels son objectif n'est pas de faire joli, mais de faire ressortir leur coté adulte, sans recourir au photoréalisme. Le résultat est très convaincant, et fonctionne également très bien sûr les zombies qui sont repoussants, sans être sanguinolents. Giandomenico effectue également un travail impressionnant pour les décors, que ce soit les rues de Londres ou la décoration intérieure du bureau du supérieur de Dog, ou celle du laboratoire de Lord Wells (où il est possible de reconnaître Ranxerox, Kermit la grenouille, et Pinocchio).



Au départ, le scénario de Bilotta semble très linéaire, avec une interprétation des zombies un peu trop sage pour être intéressante. Petit à petit, le lecteur s'aperçoit que Dylan Dog prend le parti des zombies, position pour le moins discutable. Et son juron favori "Nom d'un Judas funambule"' sonne toujours aussi faux et artificiel. Petit à petit, le scénario révèle la complexité de la situation dans laquelle se trouve le héros, ainsi que l'ambigüité de sa position morale. Billota ajoute un élément onirique qui renforce l'ambiance de manière remarquable. Et l'apparition de Groucho achève le lecteur. 5 étoiles pour un récit ambitieux qui révèle toute sa saveur petit à petit.



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Videokiller (scénario de Paola Barbato, dessins d'Angelo Stano) - Dylan Dog a reçu une vidéo dans laquelle il se voit en train de contempler un mur dans une pièce d'un appartement où une partie du papier peint est déchirée et laisse voir une inscription "DYD 666 your fate !". Par la fenêtre, il est possible d'apercevoir Big Ben. Puis un homme avec une hache apparaît sur l'écran et agresse Dylan Dog. Ce dernier se rend chez un expert de Big Ben, à bord de sa Coccinelle décapotable immatriculée "DYD 666" pour essayer de déterminer l'emplacement de l'appartement disposant d'une telle vue sur Big Ben.



Le lecteur retrouve Angelo Stano, l'un des dessinateurs historiques de la série (il a dessiné le premier épisode réédité dans L'aube des morts-vivants). Stano réalise également la mise en couleurs par peinture. Le résultat est classique dans sa forme, facilement lisible, avec une très belle évocation de Londres et de Big Ben, sans saveur marquée pour les personnages.



Barbato propose un suspense psychologique, mâtiné de thriller, dans lequel Dog doit découvrir les règles d'une partie de cache-cache bizarre. Le résultat n'est pas entièrement convaincant : l'ambiance est bien étrange, mais pas tout à fait assez inquiétante. Le final repose sur une chute fort prévisible établissant un cycle peu palpitant. 3 étoiles.



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Le magicien des affaires (scénario de Pasquale Ruju, dessins de Nicola Mari) - Ethan Warwick est le nouveau golden boy de la City. Après avoir gagné 2 millions de livres sterlings en une matinée, il se rend dans son restaurant préféré. Il s'aperçoit qu'il est suivi par un étrange individu en chemise rouge et veste noire. Il se remémore son ascension sociale, son ascendant sur les femmes, et sa jeunesse sur l'île isolée d'Anglesey, recueilli par un vieux monsieur appelé Gellar. Mais que lui veut cet individu qui lui suit à la trace ?



Nicola Mari utilise un style qui s'approche de celui de di Giandomenico, avec un peu plus de concession sur le plan esthétique. Le lecteur peut à nouveau pleinement se projeter dans cet environnement, dans Londres, dans les différents appartements. On pourra juste reprocher à Mari une forme d'hypocrisie pour la jeune femme étendue pour le sacrifice (une position avilissante, mais pas de nudité), et une liberté de mouvement surprenante pour la victime d'après uniquement attachée par les mains et pas par les pieds (un oubli qui vient fort à propos pour faciliter le retournement de situation). Les responsables des couleurs ont également décidé que tout devait être nimbé d'un halo lumineux qui finit par être aussi systématique que pénible.



Ruju fait le nécessaire pour étoffer l'histoire d'Ethan Warwick, mais il a du mal à dépasser les clichés de ce type d'histoire. Par contre, il développe une ambiance dense et convaincante. 4 étoiles.



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L'enfer sur terre (scénario de Giovanni Gualdoni, dessins de Roberto de Angelis) - Dylan Dog sort de chez lui prendre l'air, après avoir pris congé de Groucho. Alors qu'il circule en voiture dans Londres, il se retrouve bloqué par un barrage établi par l'armée, pour contrôle d'identité. Il descend de voiture pour estimer ce qui se passe et le temps que ça prendra. Une jeune femme enceinte est prise à partie par les soldats. Dog la prend en pitié et s'occupe d'elle. Le trajet jusqu'à un hôpital pour l'accouchement va s'avérer un véritable parcours du combattant, dans une ville de Londres soumise à la loi martiale, et dévastée par un conflit intangible.



Cette histoire constitue un nouveau dérapage dans une réalité alternative où Londres est une ville sous la menace d'une guerre dans laquelle il n'est pas possible d'identifier l'ennemi, un état de guerre tellement épuré qu'il en devient conceptuel. De Angelis dispose lui aussi d'un style réaliste, sans être photoréaliste, qui plonge le lecteur dans cet environnement délétère et angoissant. Il n'y a que la double page consacrée à une vision onirique du conflit (avec un squelette chevauchant une bombe) qui ressort comme trop outrée par contraste. Le scénario combine les actions de protection de Dog vis-à-vis de la femme enceinte, avec la découverte progressive de l'état de siège de Londres, dans une dégradation croissante de la situation. La fin est peu prévisible et apporte une autre touche onirique des plus adaptées. La conclusion et la morale sont délivrées par Groucho très en verve et très pertinent. 5 étoiles.
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Dylan Dog, Tome 1 : L'aube des morts-vivants

Ce tome contient les 2 premières histoires de Dylan Dog, une série italienne, initialement publiées en 1986. Les 2 scénarios sont de Tiziano Sclaci. Ces BD sont en noir & banc.



L'aube des morts-vivants (dessins d'Angelo Stano) - Quelque part dans une belle villa londonienne, une femme en petite tenue se fait courser dans les couloirs par son mari. Elle finit par lui planter un ciseau dans la tête. Quelques jours après, Sybil Browning sonne à la porte de Dylan Dog, détective du surnaturel. Elle est quelque peu déstabilisée par le bruit qu'émet la sonnette, et encore plus par l'accueil de Groucho, son assistant. Elle finit par se trouver face à Dylan Dog et par lui demander son aide pour enquêter sur la véritable cause du décès de son mari. Elle dispose d'un unique point de départ : Xabaras, le nom du chercheur avec lequel son mari travaillait. En l'écoutant, Dylan Dog assemble les pièces d'une maquette de galion. Après il joue à la clarinette la sonate des trilles du Diable de Giuseppe Tartini. L'enquête commence.



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Jack l'éventreur (dessins de Gustavo Trigo) - Lors d'une séance de spiritisme, Sarah Sarandon (une médium) invoque l'esprit de Jack l'éventreur. La nuit suivante elle est assassinée ; son meurtrier a utilisé un couteau pour la taillader. Quelques jours après, Jane Sarandon vient trouver Dylan Dog pour l'engager, afin qu'il détermine l'identité du tueur de sa tante par alliance. L'inspecteur Bloch de Scotland Yard s'occupe de l'enquête pour le compte de la police officielle.



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Avec ce tome, Panini édite les 2 premières histoires de ce héros issu des fumettis. C'est une approche qui a ses avantages (commencer par le début), et ses défauts (il ne s'agit pas forcément des épisodes les plus impressionnants). Le lecteur découvre donc ce personnage comme les lecteurs italiens l'ont découvert en 1986, et dont ils suivent les aventures mensuelles depuis (plus de 300 épisodes en 2013). Tiziano Sclavi raconte 2 histoires comprenant un élément surnaturel, une dame en détresse venant demander l'aide d'un beau brun ténébreux, légèrement excentrique dont le trait de caractère le plus surprenant est l'usage répété d'un juron original "Nom d'un Judas funambule". Pour le reste, le personnage est construit sur le modèle de Sherlock Holmes. Au lieu de jouer du violon, il joue de la clarinette. S'il n'est pas cocaïnomane, il est un ancien alcoolique. Il dispose d'un assistant, son docteur Watson à lui. Il a toujours une longueur d'avance sur les personnages qui l'entourent. Il n'hésite pas à recourir à la violence quand le besoin s'en fait sentir. La première histoire repose sur des expérimentations donnant lieu à la création de morts-vivants dépourvus de toutes caractéristiques, et la deuxième à l'évocation de Jack l'éventreur uniquement pour son nom, aucune des autres spécificités de ses meurtres n'entre en ligne de compte.



La qualité la plus remarquable de Stano et Trigo est de donner une apparence très distincte à chaque personnage, et très crédible, sans être pour autant fade. Dylan Dog est un homme qui pourrait avoir entre 25 et 35 ans, bien mis de sa personne, sans être musculeux, svelte sans être outrageusement élégant. La ressemblance entre Groucho et l'acteur est satisfaisante. L'inspecteur Bloch est corpulent, chauve, sans que Stano ou Trigo exagèrent son apparence physique pour le rendre repoussant. Sybil Browning et Jane Sarandon sont élancées et belles, chacune avec un visage différent. Il est possible de remarquer que Trigo dispose d'une palette d'expression des visages plus étendue et plus nuancée que celle de Stano (assez limitée). L'un comme l'autre ne sont pas forcément très familier de Londres et de ses environs, mais ils ont fait le minimum de recherches nécessaires pour que les façades d'immeubles soient convaincantes. Stano insère plus de détails pour recréer les rues de Londres. L'un et l'autre se plie au cahier des charges qui semble imposer au moins un dessin de poitrine féminine dénudée par épisode. L'un comme l'autre conçoivent des mises en scène travaillées qui permettent d'apporter un intérêt visuel aux conversations (Trigo a tendance à recourir plus régulièrement aux cases composées uniquement d'une tête en train de parler).



Une fois ce tome refermé, le lecteur garde en souvenir des sensations visuelles différentes pour chacune des 2 parties. Angelo Stano reste à l'esprit par ses rues de Londres, la mise en scène de la conversation dans le train, l'aspect ironique de ses morts-vivants (difficile de prendre leur expression faciale au premier degré). Gustavo Trigo reste plus à l'esprit pour le jeu de ses acteurs, en particulier Jane Sarandon, mais aussi des personnes âgées un peu facétieuses. Le lecteur garde également en mémoire plusieurs particularités des histoires. Si la première est convenue du début jusqu'à la fin, elle permet de découvrir un héros un peu générique, et un faire-valoir unique en son genre. Sclavi ne se contente pas de demander au dessinateur de reproduire l'apparence de Groucho Marx (acteur comique irrésistible, Coffret Marx Brothers), il reproduit également fidèlement son type d'humour (Pensées, répliques et anecdotes), à la fois absurde et unique. La deuxième histoire est moins convenue, avec un rythme plus soutenu et une narration plus fluide, pour un suspense plus engageant, et un personnage féminin principal très attachant.



Avec ce premier tome, Panini propose aux lecteurs de découvrir Dylan Dog par le commencement. Ces premières fois permettent de découvrir le principe de la série (des enquêtes réalisées par un personnage atypique, avec une touche de surnaturel), au travers de 2 cas (l'un très basique, l'autre plus original), avec des personnages qui restent superficiels (sauf pour Groucho dont Sclavi récrée avec efficacité le personnage). Pour le lecteur déjà attaché à Dylan Dog, c'est une chance de pouvoir découvrir l'origine de sa série (4 étoiles). Pour le lecteur néophyte, ce sont des histoires faciles à lire qui présentent le personnage et qui donnent envie d'en lire plus (3 étoiles). Ça tombe bien puisqu'en 2013 est également parue une réédition de 4 histoires en couleurs : Dylan Dog deluxe tome 1 datant de 2008.
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Dylan Dog : Le Point de vue des zombies

BD graphique offert par Babelio et les éditions Mosquito dans le cadre de "Masse critique Roman Graphique".

C'est un tome 5 mais présenté comme pouvant être lu indépendamment des autres. Ce qui est important puisque je n'ai pas lu les autres.

En lisant la présentation, je pensais découvrir une enquête surnaturelle mais non.... le personnage de Dylan dog, détective pourrait être restaurateur, chomeur ou professeur, cela ne changerait rien à l'histoire. Celle-ci n'est pas une enquête !

Dire que c'est une présentation de contes fantastiques avec des zombies c'est exagéré aussi....

En fait je présenterai simplement le contexte : Un homme (Dylan Dog) découvre un livre "mystérieux" qui raconte 3 histoires glauques, dont l'une avec des zombies.

L'intérêt va donc résider dans ces 3 histoires plus que dans la vie de Dylan Dog.

Aucun lien entre ces histoires, excepté leur caractère glauque et un sens de la révolution contre la mort propre à chacun...

La 1ère histoire est d'un pessimisme terrible et hyper déprimant révélant notre monde comme un monde "normal" donc si horrible que cela aboutit à une solution finale funeste....

Le 2ème récit se veut plus optimiste pour .....les zombies ! Les zombies sont parmi nous le saviez-vous ? Bon sur ce thème je préfère de loin les BD Zombillenium... mais je reconnais que l'approche ici est surprenante car très soft pour des zombies.

Enfin la 3ème histoire va nous exposer que, tenter de sauvegarder la vie n'est pas une révolution contre la mort. Ceci en caricaturant les décisions politiques en matière de santé...

Tout cela lié par les dialogues entre Dylan, son partenaire Groucho et "l'esprit" du livre (le diable ?), ainsi que l'intervention final d'un jeune homme prêt à vendre son âme au diable pour son bien-être.... (Je dois dire que je ne saisis pas du tout l'objet de cette dernière micro histoire...)

Bref, le point de vue des zombies ne m'a pas charmé par son originalité ou son sens philosophique, si tant est qu'on puisse en trouver un....

Le fait de ne pas connaître ce personnage de Dylan Dog et son univers, très célèbre en italie est peut-être en soi un handicap pour apprécier cette BD.

Niveau graphisme, c'est du technicolor pour les "contes" du livre mystérieux et des tons beaucoup plus sombres et orangé (couleur de feu...du diable...) pour la réalité de Dylan. Cela participe assez bien aux différentes atmosphères des scènes diverses. Et rend les images de violence très "trash".





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Dylan Dog, Tome 1 : L'aube des morts-vivants

Voilà une série horrifique comme on les aime, avec son lot de terreur et de chair fraîche, Dylan Dog ne fait pas dans la dentelle et niveau hémoglobine on est servi : tête éclatée à coup de fusils à pompe, cannibalisme et des morts vivants bien dégoulinant sont au programme.
Lien : http://www.psychovision.net/..
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Dylan Dog, tome 4 : Coup de lune

Une excellente lecture qui nous prend aux tripes et ne laisse personne indifférent.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Dylan Dog, tome 2 : La maison double

La Sorcière de Brentford ne décevra pas les amateurs de polars fantastiques, de thrillers aux suspenses endiablés.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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