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Critiques de Tom Raney (17)
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Castle - BD, tome 1 : La dernière aube

Dans la franchise Castle, je demande... le comic !



Suite à la publication des romans écrits par Richard Castle, l'un des héros de la série éponyme – et à leur franc succès –, les créateurs ont décidé de décliner les aventures de Derrick Storm, personnage connu quant à lui pour avoir propulsé le romancier au rang des auteurs incontournables avant qu'il ne rejoigne la police new-yorkaise, en comic book.



S'il est bien, donc, une série qui fait preuve d'une aussi clairvoyante que redoutable intelligence marketing, c'est elle. La dernière aube apparaît d'ailleurs dans cette même série lors d'une séance de dédicace organisée par Richard Castle. Les produits dérivés ne sont donc pas cloisonnés à leur propre support et la série fait subrepticement office de tremplin publicitaire.



Bien que ce comic soit à mon sens une excellente idée, le résultat me parait toutefois – et malheureusement – inabouti. Qui plus est, La dernière aube met malencontreusement en exergue les failles de la série, occultées jusqu'ici par son charme intrinsèque, ce qui je pense ne peut que froisser les inconditionnels de Castle (dont je fais partie).



Pour faire un parallèle plus universel : lire La dernière aube équivaut à découvrir tel et tel défaut chez l'autre (ici, la série Castle). C'est plus précisément cette prise de conscience douloureuse qui suit une période plus ou moins longue d'idéalisation de l'être aimé. Vous voyez de quoi je parle ? Toujours pas ? Erf. Prenons un autre exemple alors.



Dans Castle, on finit par oublier que les personnages sont extrêmement stéréotypés tant la direction d'acteurs est réussie (mention spéciale pour le charismatique Nathan Fillion !). Dans le comic en revanche, on retrouve cette même caractéristique – des tempéraments clichés – mais sans le moindre contre-pied positif : Derrick Storm est l'avatar virilement amélioré et désabusé ("Fauché. Sale. Crevé. Chassé. Ouais, super carrière") de Richard Castle – toujours épris de gadgets au demeurant –, quant à Clara Strike elle incarne la femme forte et dominatrice ("Dès que vous voudrez m'impressionner plutôt que chouiner, on s'y met"). Aucun ne prend suffisamment vie toutefois, à l'instar des personnages de la série.



Aucun n'est attachant qui plus est alors même que cela constitue la grande force de la série. La faute, j'imagine, aux dessins de Lan Medina qui, lorsqu'il s'agit des personnages, s'avèrent assez artificiels : Derrick Storm donne par exemple l'impression de n'avoir que trois ou quatre expressions faciales. S'il peine à donner un souffle à ses héros, les décors sont eux en revanche extrêmement soignés. Quant aux planches, elles sont toujours éminemment bien construites et combinées à un lettrage diversifié qui contribue à dynamiser les scènes. J'ai par exemple grandement apprécié certaines dispositions des bulles pour rythmer les dialogues ou encore leur intensification lorsque Derrick est envahi par ses propres pensées.



Ce comic, qui aurait donc pu être foncièrement sympathique, est en outre desservi par une histoire affreusement ordinaire qui laisse pressentir tout l'aspect commercial de la démarche des créateurs et qui, en cela, déçoit quelque peu. D'autant que la fan de Richard Castle que je suis ne peut décemment imaginer qu'un tel personnage puisse écrire une intrigue aussi quelconque : Derrick Storm est en effet engagé par une femme pour surveiller son mari mais se retrouve finalement au cœur d'une affaire d'Etat... Mouais. On a connu mieux. C'est d'autant plus insatisfaisant que deux scénaristes de renom ont collaboré ce comic (Brian Michael Mendis, réputé pour son Ultimate Spider-Man et Kelly Sue DeConnick pour son Osborn).



Enfin, si l'humour est plutôt présent à travers notamment les pics que se lancent Derrick et Clara et dans lesquels on retrouve la tension qui unit Beckett et Castle à l'écran – ("– Grout est là pour l'or [...] – Cet or ? Notre or ? – Il n'est pas à nous. – Je disais "nous", le peuple américain") – il est néanmoins un brin moins efficace que celui de la série. J'ai en revanche adoré l'introduction, sorte de préface pour comic extrêmement drôle et également le clin d’œil à Javier et Kevin (du moins c'est ainsi que je l'ai interprété), deux personnages secondaires de la série via le duo d'inspecteurs Tomball et Merunka (gaffeur vs badass).



En résumé, un comic inégal, loin des incontournables et qui ne comblera vraisemblablement que les fans les plus tolérants de la série.
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Castle - BD, tome 1 : La dernière aube

Derrick Storm se trouve embarqué dans une drôle d'affaire.

Soit disant engagé par Madame Grout qui soupçonne son mari de la tromper, il manque de se faire descendre dans un camping où il était en planque : "Fauché. Sale. Crevé. Chassé. Ouais, super carrière.",

pour être approché par la CIA qui lui demande un coup de main sur une affaire : "Dès que vous voudrez m'impressionner plutôt que chouiner, on s'y met.", et comme Derrick Storm ne peut rien refuser à une belle femme, il se trouve embarqué à l'étranger avec la CIA en plein milieu d'un règlement de comptes : "Bon, il y a du progrès. Au lieu de me faire courser par des malades armés jusqu'aux dents dans un camping je suis là, à l'étranger à essayer de retrouver l'endroit où j'aurais peut-être vu une blonde inconnue qui reste ma seule et unique piste. Est-ce que j'ai mentionné le fait que j'ai perdu mon portefeuille et mon passeport et qu'un méchant James Bond a promis qu'il me dessouderait s'il me revoyait ?".



Castle n'est pas qu'une série télévisée, la franchise s'étend désormais à des romans signés Richard Castle (et bien malin qui peut dire qui se cache derrière ce pseudonyme) et également à un comic qui met en scène Derrick Storm, le personnage créé par Richard Castle avant Nikki Hard.

J'aime beaucoup la série télévisée, j'ai donc décidé de me laisser tenter par ce comic pour voir ce que cela donnait ainsi que pour découvrir ce qu'était un comic.

Je vais être honnête, ça reste très commercial et ça ne casse pas trois pattes à un canard.

L'histoire policière est banale, ça se suit avec un petit plaisir mais l'intrigue est inexistante et c'est fort regrettable pour une histoire qui se revendique comme policière.

Dire qu'il y a deux scénaristes : Brian Michael Mendis et Kelly Sue Deconnick, à l'origine de ce comic, cela ne ressent pas à la lecture, sauf s'ils ont travaillé sur ticket de transport, dans ce cas c'est réussi.

Le personnage de Derrick Storm est loin d'être attachant, il relève même du casse-pied sur certains aspects : trop sûr de lui, obnubilé par des futilités, n'écoutant rien de ce qu'on lui dit et se montant vite la tête.

En fait, c'est une forme de Richard Castle en comic, sans le petit côté charmeur et drôle du personnage écrivain, un ersatz pas trop réussi.

Le seul point positif, c'est la forme comic de l'histoire, genre que je découvrais, et la qualité des dessins de Lan Medina ainsi que la mise en couleur.

C'est bien la seule chose qui relève le niveau de ce livre.



"Castle - La dernière aube" est un dérivé de la série Castle proposant une adaptation sous forme de comic du personnage de Derrick Storm.

Le résultat est plutôt décevant : une intrigue inexistante, un personnage peu charismatique, seule la qualité du graphisme vient relever un peu l'ensemble.
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Castle - BD, tome 1 : La dernière aube

sympa cette idée de sortir le comics que l'ont apperçoit dans le série. ensuite l'histoire policière est assez banal, je l'ai suivi d'un oeil, pas vraiment convaincu. dommage.
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The Authority - Les Années Stormwatch 01

Ce tome regroupe les épisodes 37 à 47 de la série Stormwatch, parus en 19967/1997. Tous les scénarios sont de Warren Ellis, et la majeure partie des illustrations de Tom Raney encré par Randy Elliott, sauf les épisodes 39 (Tom Raney & Pete Woods), 41 (Michael Ryan), et 47 (Jim Lee).



Stormwatch était une organisation de superhéros intervenant sous l'autorité des Nations Unies. Au début de ce tome, ses membres assistent à l'enterrement de l'un des leurs appelé Flashpoint. Suite à ce décès et à la distanciation des Nations Unies, Weatherman (Henry Bendix), le responsable de l'équipe, a décidé de revoir le mode de fonctionnement de l'équipe. Il recrute de lui-même 3 nouveaux superhéros : Jenny Sparks, Jack Hawksmoor et Rose Tattoo. Il réorganise l'équipe en 3 groupes : Stormwatch Prime chargée de combattre les supercriminels (composée entre autres de Winter, Hellstrike et Fuji), Stormwatch Black chargée des missions secrètes (composée entre autres de Jenny Sparks, Swift et Jack Hawksmoor) et Stormwatch Black chargée des opérations dissuasives avec démonstration de force (composée entre autres de Fahrenheit, Flint et Rose Tattoo).



Durant ces 11 épisodes, les équipes de Stormwatch vont intervenir pour combattre un supersoldat devenu fou en Allemagne, pour enquêter sur le meurtre d'un de leurs anciens membres dans un bâtiment des Nations Unies, pour mettre fins aux agissements de policiers pourris dotés de superpouvoirs, pour contenir un gaz mutagène en Angleterre, enquêter sur un cas de manifestation de superpouvoirs (phénomène exceptionnel dans cet univers), pour endiguer la destruction de Tokyo par une secte fanatique, pour arrêter un tueur en série à New York, pour lutter contre une cellule terroriste en Alabama, et pour répondre à une demande d'intervention en Serbie.



En 1992, Jim Lee, Todd McFarlane (Spawn), Rob Liefeld (Youngblood), Marc Silvestri (Cyberforce), Whilce Portacio (Wetworks), Erik larsen (Savage Dragon) et Jim Valentino (Shadowhawk) arrêtent de travailler pour Marvel et fondent leur propre maison d'édition : Image Comics. Après avoir débuté avec Wildcats, Jim Lee et Brandon Choi créent d'autres séries dont Stormwatch en 1993, initialement dessinée par Scott Clark, puis Brett Booth et Matt Broome. La série passe par les mains de plusieurs scénaristes (dont Ron Marz) avant d'échoir à un presque débutant : Warren Ellis. À la lecture de ces épisodes, ce qui impressionne est que tout Ellis est déjà là. Il y a les missions accomplies en 1 épisode (dispositif repris dans Global Frequency et Secret Avengers), l'équipe de superhéros s'attaquant à des problèmes aux répercussions politiques (The Authority comprenant Jenny Sparks, Jack Hawksmoor et Swift), les hommages aux héros des pulps (Planetary) accommodés aux conspirations et à une forme d'anticipation qui puise ses racines dans les avancées scientifiques.



Attention, il vaut mieux être prévenu avant de plonger dans cette lecture. Warren Ellis joue le jeu : il reprend la série avec sa continuité un peu embrouillée, ses relations avec les Wildcats (la guerre entre les Daemonites et les Kherubims), les différentes itérations de Team 7, et une pléthore de superhéros disparus depuis (Battalion, Cannon, Comanche, Nautika, Sunburst, Synergy, Undertow, Union etc.). Il y a donc des sous-entendus et des références qui semblent être clairs pour les personnages et totalement incompréhensibles pour la majorité des lecteurs. Si vous avez déjà lu les histoires d'Ellis citées dans le paragraphe d'avant, vous aurez l'impression d'en reconnaître une ou deux sous une forme moins raffinée. Parmi les thèmes développés les plus marquants, il y a la volonté de faire de Stormwatch une équipe agissant à l'échelle de la planète, indépendamment des États-Unis. Il y a différentes formes de terrorisme, une variation du l'attentat de la secte Aum Shinrikyō (à l'origine du gaz sarin dans le métro de Tokyo, ici des individus génétiquement modifiés détruisant Tokyo), un hommage très savoureux aux différentes époques des comics et à Watchmen en particulier (épisode 44), et un épisode tout en pleines pages dessinées par Jim Lee (épisode 47).



Tom Raney effectue un travail méritoire, même s'il reste marqué des tics des comics estampillés Image dans les années 1990. Il a un style clair et direct avec une prédilection pour les personnages aux dépends des décors. En fonction du temps dont il dispose et de son implication, le lecteur peut contempler un décor détaillé, comme il peut tourner plusieurs pages avec le strict minimum (c'est-à-dire parfois rien) en arrière plan. Les arrières plans d'immeubles et de buildings montrent également une approche un peu générique dans leur représentation. L'urbanisme de Tokyo est identique à celui de New York. Mais il arrive également que Raney soigne la décoration et l'agencement d'une pièce. Il est visible également qu'il s'inspire fortement du style de Jim Lee pour les poses de personnages, avec une tendance marquée à l'exagération de la posture, au cadrage dramatique, à l'exacerbation du mouvement. D'une manière inattendue, il réussit une bonne imitation du style de Dave Gibbons pour l'évocation de Watchmen (tout en mettant en évidence que faire du Gibbons n'est pas donné à tout le monde). L'épisode de pleines pages dessinées par Jim Lee n'est pas une pépite dans la mesure où il s'exonère également de la tâche fastidieuse de dessiner des décors.



Ce tome constitue une lecture divertissante où les thèmes favoris de Warren Ellis sont déjà présents, et son écriture est déjà très personnelle. Le lecteur doit plonger dans une continuité confuse, mais qui n'a finalement que peu d'incidence sur les intrigues. Les personnages n'ont que peu de caractère. Les dessins sont encore marqués d'une composante un peu infantile, et d'une volonté de coller au style maison créé par Jim Lee.
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Marvel Top (V2) N°4 : L'autre fils

[...]Bref, Hulk a eu un autre fils. Sur une aute planète. Avec une autre reine extraterrestre. Le fils a (bien entendu) hérité des pouvoirs de son père, mais aussi de l’Ancienne Force. Ca lui est monté à la tête. Il a commis des atrocités. Il est tout-puissant. Il revient sur Terre, armé de tout un monde, pour se venger. A moins que ce ne soit pour autre chose, que son cerveau malade a du mal à formuler. Et c’est à l’équipe de nos Hulks de faire face, l’ultime chance de sauver la Terre dans un remake apocalyptique d’Armageddon (le film) mais sans la fiancée qui pleure son papounet.[...]On aura droit à quelques affrontements bien dévastateurs, et un épisode commence par celui entre Hulk et les Secret Avengers. Mais c’est (presque) pour rire. Raney fait son boulot sans génie, mais ses deux épisodes sont agréables à regarder. Les derniers sont orchestrés par un Barry Kitson bien pâle, incapable de rendre correctement les duels titanesques du grand finale. On n’est pas loin du pétard mouillé.
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Castle - BD, tome 1 : La dernière aube

J'ai revu il y a quelques jours l’épisode de Castle où il était question de ce comic, j'ai tout de suite eu envie de le relire.

Bon, c'est vrai que le scénario n'est pas très bon, mais je fais partie des gens qui trouvent qu'une BD peut être sauvé rien que par son dessin, et c'est le cas pour celle-ci, j'adore le graphisme, petit reproche peut-être, au début Derrick Storm ressemble vraiment à Nathan Fillion mais petit à petit plus du tout, c'est un peu perturbant. J'ai passé un bon moment.
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Annihilation conquest, tome 2 : Spectre

Critique des tomes 1 et 2:



Vu le succès mérité du crossover cosmique ANNIHILATION, Dan Abnett et Andy Lanning proposent une saga similaire, ANNIHILATION CONQUEST, publiée en 2007. Aux côtés de la mini-série principale, Marvel a forcément publié de séries annexes. Les deux tomes français (originellement édités en version « deluxe » puis repris dans le format plus abordable du « select ») comprennent donc (dans le tome 1) « Annihilation Conquest Prologue », les quatre numéros de « Annihilation Conquest : Star Lord », les quatre épisodes de « Annihilation Conquest : Quasar » et les numéros 4 et 5 de « Nova » auxquels s’ajoutent (dans le tome 2) les quatre chapitres consacrés à « Spectre », deux épisodes supplémentaires de « Nova » et la mini-série « Annihilation Conquest » en elle-même (et en six parties). Ouf, un menu copieux pour de longues heures de lecture !

Cette fois, le Phalanx menace la galaxie, aidé par les Chevaliers de l’Espace « convertis » au mal. L’Empire Kree est menacé et différents héros (notamment Quasar, Star Lord et Ronan l’accusateur, à présents bien connus) se liguent pour juguler cette nouvelle invasion.

Au fil des pages, le lecteur découvre des personnages peu connus dont certains sont amenés à un bel avenir, notamment cinématographique, comme l’arbre vivant Groot et le raton laveur mutant Rocket Ragoon, membres fondateurs des nouveaux Gardiens de la Galaxie.

On retrouve également Phila-Vell, fille du décédé Captain Marvel qui a repris le flambeau, le costume et le nom de papa. Elle fait équipe avec sa compagne, Moondragon, laquelle devient finalement un authentique dragon, transformant le récit en une sorte d’heroic-fantasy futuriste pas désagréable auquel s’ajoute une histoire d’amour homosexuelle (encore assez peu courante dans les comics Marvel de l’époque).

Le nouveau venu Spectre, un mutant Kree avide de venger son père, complique la donne et tous les personnages principaux, auxquels s’ajoutent les revenants (Adam Warlock, le Super Skrull, Gamora, Captain Universe, Blaastar, etc.) se rassemblent pour affronter le Phalanx mené par le toujours charismatique et impitoyable Ultron. Les victimes du Phalanx sont, pour leur part, contaminées par une sorte de virus qui les intègre à l’entité collective tout en gardant un minimum de libre-arbitre. Bref, ils sont assimilés par des parasites cosmiques assez proches des célèbres Borg de « Star Trek » (on note les évidentes similitudes entre cette saga Marvel et « Star Trek Premier Contact »).

Dans l’ensemble ANNIHILATION CONQUEST s’avère un honnête divertissement malgré sa longueur (600 pages bien tassées) et ses longueurs. Le grand nombre de protagonistes rend parfois le tout un brin confus et la publication en volume laisse de côté certaines séries annexes, d’où des ellipses agaçantes. Cependant, elles ne sont pas vraiment problématiques, la saga restant, dans ses grandes lignes, globalement accessibles avec un minimum de connaissances de l’univers cosmique de la Maison des Idées. Bien sûr, Panini reste fidèle à ses habitudes en proposant, au niveau éditorial, le strict minimum : aucune contextualisation du récit, aucun texte explicatif et pour une unique bonus quelques couvertures reproduites en fin de volume. N’est pas Urban qui veut.

On peut chipoter en arguant (avec raison) qu’ANNIHILATION CONQUEST constitue, finalement, une simple redite moins inspirée d’ANNIHILATION (aucune des séries n’arrivent à égaler celles de ce titre phare du renouveau Marvel) mais, à tout prendre, on passe malgré tout un agréable moment avec cette vaste épopée alliant space-opéra, fantasy, science-fiction et super héros.

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Ultimate X-Men, Tome 7 :

Dans ce septième volume Deluxe, c'est Robert Kirkman, papa de Walking Dead ou encore Invincible qui prend le scénario en main.



Les différents arcs sont sympa, le Phénix, Diablo, Magician... seul petit bémol pour moi, le traitement des Shiars dans cet univers ultimate qui ne me plait pas. Les Shiars sont un peuple que j'adore dans l'univers Marvel et ici, ils sont relégué au rang de témoin de Jéhovah...
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Ultimate X-Men, Tome 6 : Nord magnétique

Ce sixième Deluxe est la suite du run de Brian K. Vaughan sur la série.



Si j'avais vraiment adoré ses récits dans le tome 5, le tome 6 est malheureusement nettement moins bon.



Si l'arc Nord Magnétique est très bon, le reste du volume est composé de plein de petites histoires dont le niveau est souvent moyen.



Le crossover entre les X-men et les FF est sympa sans plus.



Et pour le reste, l'épisode avec Xavier et le braquage de banque, l'épisode avec Gambit et Malicia, l'épisode avec Tornade et Wolverine et l'épisode avec Wanda et Pietro sont tous moyens voir mauvais.



Ma note reste correct grâce à l'arc sur Magneto qui est le morceau principal du volume.



J'attends du mieux pour la suite.
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Ultimate X-Men, Tome 7 :

Après le run de Mark Millar (tomes 1 à 3), celui de Brian Michael Bendis (tome 4) et celui de Brian K. Vaughan (tomes 5 et 6) qui se terminait d’ailleurs sur une sixième volume assez moyen, c’est Robert Kirkman (Walking Dead, Invincible) qui est aux commandes de ce nouvel arc. Ce septième Marvel Deluxe reprend les épisodes US Ultimate X-Men #66-#74, ainsi que l’Ultimate X-Men Annual #2.



Robert Kirkman développe deux intrigues principales. La première se concentre sur la menace du Phénix qui sommeille en Jean Grey et s’interroge même sur la possible schizophrénie de la redoutable X-Woman, tandis que la seconde invite à découvrir un nouveau mutant aux pouvoirs redoutables. L’auteur développe également quelques intrigues parallèles qui sont pour la plupart centrées sur la relation entre les élèves du professeur Xavier. Si l’on note un bref affrontement entre Wolverine et Dents de Sabre (et oui, il est de retour), ponctué d’une révélation assez surprenante, la majorité du récit est cependant axé sur le relationnel. De la relation entre Diablo et Dazzler aux flirtes télépathiques entre Scott et Jean, en passant par la vie amoureuse de Malicia et Bobby, le rendez-vous galant du professeur Xavier ou l’homosexualité de Colossus, le lecteur n’aura donc pas beaucoup d’action à se mettre sous la dent.



Robert Kirkman laisse donc de côté l’héroïsme pur et dur pour se concentrer sur l’ego des personnages. Cette approche plus réaliste et plus humaine, qui se concentre sur le quotidien des mutants, n’est certes pas dénuée d’intérêt, mais ne ravira certainement pas tout le monde. C’est également le cas du graphisme, qui se contente d’être correct. Le scénario étant très pauvre en scènes d’action, les trois dessinateurs (Tom Raney, Ben Olivier et Salvador Larroca) se retrouvent cantonnés à dessiner des planches axées sur le dialogue et ne cassent pas non plus la baraque sur les quelques scènes de combat prévues au programme.



Bref, un bon tome, très accessible et axé sur le relationnel, mais qui n’offre rien de vraiment original ou de spectaculaire.
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Ultimate X-Men, Tome 6 : Nord magnétique

Après le run de Mark Millar (tomes 1 à 3) et celui de Brian Michael Bendis (tome 4), ce sixième volume conclut le run de Brian K. Vaughan (Y : Le Dernier Homme, « Les Fugitifs »), entamé lors du tome précédent. Ce nouveau Marvel Deluxe reprend les épisodes US Ultimate X-Men #58-#65, Ultimate X-Men Annual #1, Ultimate X-Men / Fantastic Four #1, Ultimate Fantastic Four / X-Men #1 et Ultimate X-Men #1/2 et autant vous le dire tout de suite : ce n’est vraiment pas terrible. La seule bonne nouvelle est que le run suivant sera l’œuvre de Robert Kirkman, le scénariste de Walking Dead et Invincible.



Le premier récit (épisode #58, A Hard Lesson) se concentre sur le professeur Xavier, qui se retrouve otage d’un braqueur de banque alors qu’il cherche à récupérer l’argent de l’école des mutants. J’ai pris plaisir à retrouver le dessin de Steve Dillon (qui ne fait jamais l’unanimité), mais pour le reste, cette histoire ne casse pas trois pattes à un canard.



Le deuxième récit (épisodes #59 à #60, Shock And Awe) nous emmène au Canada en compagnie de Wolverine et d’Ororo et développe un peu le passé de cette dernière tout en proposant un nouveau vilain (Deathstrike) qui va leur mener la vie dure. Le récit n’est pas mauvais, mais ne marque pas les esprits.



Le troisième récit (épisodes #61 à #65, Magnetic North) est probablement le moins mauvais de cet album. Ce récit, qui relate une tentative d’évasion de Magneto, oppose les X-Men, les Ultimates, les élèves d’Emma Frost et les comparses de Magneto et joue surtout la carte de l’action. Si j’ai eu un peu de mal avec le rôle joué par les Ultimates, Brian K. Vaughan parvient tout de même à gérer trois équipes de super-héros au sein d’une intrigue qui n’est pas dénuée d’intérêt. Par contre, si généralement j’apprécie beaucoup le dessin de Stuart Immonen sur d’autres séries, il a tout de même plus de mal à me convaincre sur cette saga.



Quant au reste de l’album, ni l’Annual (Ultimate sacrifice), dessiné par Tom Raney et mettant en scène Gambit et Malicia, ni le cross-over Ultimate X-Men/Fantastic Four, signé Mike Carey et Pasqual Ferry, n’ont réussi à me convaincre. Quant au dernier récit (Burial service), imaginé par Geoff Johns et dessiné par Aaron Lopresti, il est beaucoup trop court pour pouvoir relevé le niveau de l’ensemble.



Bref, le plus mauvais album de la série et si la suite n’était pas signée Robert Kirkman, je m’arrêterais sans doute là.
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Ultimate X-Men, Tome 6 : Nord magnétique

D'assez bonnes histoires mettant en scène à peu près tout l'univers Marvel. J'ai particulèrement aimé Wolverine et Cyclone (évidement, Wolverine), mais j'ai également pas mal apprécié l'histoire avec les 4 fantastiques, par pour eux, mais pour le côté dual du dessin.

9782264070982"
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Ultimate X-Men, Tome 7 :

Ce premier tome rassemble deux ou trois histoires mettant en scène la joyeuse bande de mutants.On y verra encore passer l'ombre du phénix, mais aussi un mutant aux pouvoirs très puissants, et très curieux, et enfin une évolution substantielle de la relation entre Diablo et Dazzler.Je ne cesse pas d'être intéressé par la dynamique émotionelle mise en place entre les personnages. Dynamique qui va bien au-dela du statut de mutant représentatif pour aller droit vers l'humain caché sous l'uniforme.

9782359102871"
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The Authority - Les Années Stormwatch, tome 2

Une brique de plus de 400 pages qui vont ravir les fans d'un des maîtres du Comics d'aujourd'hui.
Lien : http://www.actuabd.com/The-A..
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The Authority - Les Années Stormwatch 01

Pas sûr toutefois que cela plaise à toutes les générations, car son style de dessin est très marqué : vif et nerveux, avec sa multitude de détails minutieux et un découpage qui vous en met plein les yeux.
Lien : http://www.actuabd.com/The-A..
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Castle - BD, tome 1 : La dernière aube

Un comics indispensable pour les fans de la série, mais conseillé aussi aux amateurs d’enquêtes policières solides.
Lien : http://www.bdencre.com/2012/..
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Castle - BD, tome 1 : La dernière aube

Derrick Storm, détective, voyait sa vie plus intéressante, mais son boulot se cantonne à retrouver des personnes disparues et briser le coeur de femmes en leur apprenant qu'elles sont trompées. Jusqu'au jour où une de ses missions va le faire entrer en contact avec Clara Strike, agent de la CIA. Elle a le mettre sur la trace d'un agent rénégat. Ensemble, ils devront aller jusqu'au Niguaragua.



Une "adaptation" du roman de Richard Castle (si si, celui de la série télé). J'ai beaucoup aimé l'histoire, bien que je trouve le rythme un peu rapide, avec des élipses qui desservent l'histoire. Les dessins sont sympathiques, les couleurs bien choisies, le tout créant une ambiance de série policière.

Pour les accrocs de la série Castle, vous trouverez en début d'ouvrage une présentation de Castle, écrite par ses soins, où il détaille son amour des comics. Sympa.
Lien : https://sites.google.com/sit..
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