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Citation de Marymary


Terroriser les innocents et assassiner hommes, femmes et enfants était tout à la fois inopérant et barbare. Quelle différence existait-il entre les terroristes et leurs victimes ? Une différence d'opinion seulement. Chinanda et Gudrun Schautz venaient de milieux très aisés et Baggish, dont le père avait tenu un commerce à Beyrouth, pouvait difficilement passer pour un pauvre. Aucun de ces individus qui avaient pris sur eux d'être des bourreaux n'avait été poussé au crime par une pauvreté extrême, et d'après ce qu'il savait, Wilt n'arrivait pas à trouver de cause précise à ce fanatisme. [...] Ce n'était que des frimeurs en politique, et leur ennemi était la vie. Des assassins par choix personnel, des psychopathes camouflant leurs motivations derrière un écran d'utopies. Le pouvoir d'infliger la souffrance et la terreur, ce pouvoir-là les émoustillait. Leur propre disposition à mourir était, elle aussi, une sorte de pouvoir, une forme débile et infantile de masochisme et d'expiation d'une faute, non de leurs crimes répugnants mais du simple fait qu'ils étaient en vie. Il y avait certainement aussi d'autres motifs, liés à leurs parents ou à l'apprentissage de la propreté. Wilt n'en avait cure. Il suffisait pour lui qu'ils soient porteurs du même genre de virus qui avait poussé Hitler à construire Auschwitz et à se suicider dans le bunker, ou les Cambodgiens à s'entre-détruire par millions. Ces gens-là ne méritaient absolument aucune sympathie. Il fallait que Wilt protège ses enfants et son cerveau était sa seule arme.
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