Citation de Amakir
Les Amants, 1788.
Kitagawa Utamaro 1753-1806
Centrée sur le baiser des amants, la scène se situe dans la chambre réservée d'une maison de thé, habituel lieu de rendez-vous à l'époque. L'arbre qu'on distingue derrière la véranda et le store en bambou partiellement représenté sur la gauche, indiquent une chambre isolée à l'étage, en fin d'après-midi. L'homme, un riche Samouraï, tient à la main un éventail. De célèbres vers comiques y décrivent l'ambiance de la scène : l'homme songe nonchalamment à partir mais n'y parvient pas, retenu par l'étreinte de sa partenaire.
Le poème dit :
"Bec fermement enserré par la coquille de la palourde
Le bécasseau ne peut s'envoler
Dans le crépuscule d'automne."
(Yadoya no Meishimori parodiant Saigyo)
Utamaro introduit ici un jeu intellectuel, en chargeant un poème classique d'une connotation érotique.
Kitagawa Utamaro 1753-1806
Centrée sur le baiser des amants, la scène se situe dans la chambre réservée d'une maison de thé, habituel lieu de rendez-vous à l'époque. L'arbre qu'on distingue derrière la véranda et le store en bambou partiellement représenté sur la gauche, indiquent une chambre isolée à l'étage, en fin d'après-midi. L'homme, un riche Samouraï, tient à la main un éventail. De célèbres vers comiques y décrivent l'ambiance de la scène : l'homme songe nonchalamment à partir mais n'y parvient pas, retenu par l'étreinte de sa partenaire.
Le poème dit :
"Bec fermement enserré par la coquille de la palourde
Le bécasseau ne peut s'envoler
Dans le crépuscule d'automne."
(Yadoya no Meishimori parodiant Saigyo)
Utamaro introduit ici un jeu intellectuel, en chargeant un poème classique d'une connotation érotique.
