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Critiques de Toni Fezjula (7)
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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Nouvelle adaptation en bande dessinée à l'initiative du journal le Monde par Djan pour le scénario et Toni Fezjula pour le graphisme auxquels il faut ajouter Jocelyne Charrance pour les couleurs, c'est une nouvelle fois une véritable réussite permettant à un plus large public ainsi qu'à tous les passionnés du 9 ème art, l'accès ou la redécouverte sous une autre forme de cette oeuvre remarquable de Stendhal qu'est "Le rouge et le Noir".



Dans ce premier volet, le jeune Julien Sorel, alors âgé de dix-neuf ans se voit engagé par le maire de la ville de Verrières, Monsieur de Rênal, pour enseigner le latin à ses enfants. Devenant ainsi précepteur au sein d'une famille bourgeoise, Julien échappe donc au dur labeur qu'exercent son père et ses frères aînés dans la scierie familiale. Etant instruit et curieux de nature, Julien voue un véritable culte à Napoléon et se plonge régulièrement "les mémoires de Sainte-Hélène" tandis que son père est profondément royaliste, comme l'était le père de Stendhal avant lui. D'une grande beauté, Louise de Rênal, l'épouse de cet homme respectable ne va pas laisser le jeune homme indifférent, quoique la haïssant d'abord pour cela. Lui qui se vouait à la prêtrise se voit profondément troublé par cette dernière, surtout la voyant doté d'une grande bonté à son égard. C'est tant bien que mal qu'il va tenter de la conquérir alors que lui-même se voit attiré les bonnes grâces de la gouvernante. Ayant engagé ce jeune homme par orgueil, il n'est pour Monsieur de Rênal par question qu'il laisse son nouveau protégé partir chez d'autres bourgeois dont un en particulier dont je tairais le nom pour laisser un peu de place au suspense qui va s'ensuivre. Non, il se doit de le conserver auprès de ses enfants mais reverra bientôt cette question lorsqu'une lettre anonyme l'informera que sa femme le trompe avec ce jeune homme fougueux. Louise de Rênal ayant entendu parler de cette fameuse lettre va tout faire pour mettre son mari en porte à faux et c'est elle-même qui exigera le renvoi de Julien.

Reprenant ses valeurs premières et grâce aux recommandations de Monsieur Chélan, l'un des meilleurs curés de la paroisse, Julien intégrera donc la citadelle de Besançon mais parviendra-t-il a oublier sa douce maîtresse pour autant ? Rien n'est moins sûr et cela, de manière réciproque d'ailleurs !



Dans un monde où jalousie, orgueil et vanité se côtoient, qu'adviendra-t-il du jeune Julien Sorel suite à son départ forcé de chez la famille Rénal ?



Un ouvrage admirablement bien adapté, fidèle à l'oeuvre de Stendhal que je ne peux que vous recommander (que ce soit cette adaptation ou le roman originel d'ailleurs). A (re)découvrir et à faire découvrir !
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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Dans ce deuxième volet, nous retrouvons notre jeune héros, Julien Sorel, dans une situation bien délicate car manquant de peu de se faire surprendre par Monsieur de Rênal dans les bras de son épouse. Obligé de fuir vers Paris, Julien et sur recommandations de l'abbé Frilair, il rejoint la demeure du marquis de la Mole où il sera engagé comme secrétaire. Nouvelle hypocrisie de la part de notre jeune protagoniste qui prend cependant plaisir à se joindre et à se mêler à cette foule de nobles dont il ne fait pas partie. Il va cependant pouvoir tirer cela à son avantage lorsqu'il rencontrera la fille du marquis, Mathilde, qui, malheureusement pour lui, le conduira à sa perte. Je ne vais pas trop m'étaler sur ce dernier point car je ne voudrais pas vous dévoiler toute l'intrigue. Après un nouveau jeu du "chat et de la souris", la belle tombera dans les bras de ce dernier, l'aimant un jour, le repoussant le lendemain et c'est auprès d'un jeune notable russe que Julien comprendra toute la subtilité et la finesse qu'il faut mettre pour apprendre à séduire une femme : faire semblant de l'ignorer, la rendre jalouse en courtisant une autre femme sous ses yeux et ne lui déclarer son amour qu'une fois qu'elle aura fait le premier pas.



Stendhal se penche ici sur un sujet universel qui est celui de l'art de la séduction mais il explore aussi le monde cruel et sans pitié des hommes, à savoir que dès qu'il y a une différence de classe sociale, il y a nécessairement sujet à conflit, voire de la jalousie de la part des plus puissants pour un peu que celui qui est soi disant inférieur à lui de par le sang se montre plus rusé et cultivé que lui.



Un ouvrage qui ne se démode pas et dont je ne peux que vous recommander la lecture. Magnifique adaptation par Djan pour le scénario et Toni Fezjulan pour le graphisme qui sont extrêmement bien soignés et travaillés ! Belle réussite de la part du journal Le Monde qui est à l'origine de l'adaptation en bande dessinée des "Grands classiques de la littérature" !
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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Ambitions..; suite et fin…



Adapter des romans classiques, denses du 19e siècle, en bandes dessinées, relève d'un véritable défi !



Pour "Le rouge et le noir" De Stendhal, je n'ai pas apprécié cette bande-dessinée.



Le dessinateur est différent du tome précédent, les dessins moins précis, moins sombres mais on ne reconnaît plus les personnages.



Il existe toujours trop de textes pour une compréhension aisée ;



Je ne me suis pas attachée aux différents protagonistes… ni à cette histoire d'un ambitieux vraiment peu sympathique…



Il n'y a que lors de son procès qu'il est grand et attachant !



Tant qu'aux personnages féminins, elles sont manipulatrices, inconséquentes et versatiles, une horreur !





Le dossier littéraire de 8 pages inséré en fin d'ouvrage est intéressant en ce qu'il décrit comment Stendhal s'est inspiré de deux faits divers pour écrire ce livre, rédige un synopsis du roman et présente une courte biographie des différents personnages principaux.



Je n'ai pas apprécié les textes choisis, qui reprennent intégralement certains chapitres du récit…



Au final, une déception.
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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Ambitions...



Toutes les bandes dessinées ne sont pas réussies, dans cette série éditée par Glénat et Le Monde...



Il est vrai qu'adapter des romans classiques, denses du 19e siècle, en bandes dessinées, relève d'un véritable défi !



Pour "Le rouge et le noir" de Stendhal, j'ai voulu essayer de comprendre cette histoire que je n'avais pas aimée en roman...



Et là, c'est identique !





Trop de personnages qui arrivent sans explication, trop de textes pour une compréhension aisée ; les dessins sont réussis, quoique parfois trop sombres...



Je ne me suis pas attachée aux différents protagonistes... ni à cette histoire d'un ambitieux qui est aussi un manipulateur, vraiment peu sympathique...





Au final, une déception.



Reste que le dossier littéraire de 8 pages inséré en fin d'ouvrage est réussi et décrypte bien l'auteur et la période historique.

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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Le rouge et le noir est l’histoire de Julien Sorel qui se déroule, du moins pour la première partie en Franche Comté et plus précisément à Verrières dans la vallée du Doubs.



Monsieur de Rênal en est le maire, mais il exploite également une usine à clous. Il a pour voisin un certain Sorel qui a trois fils et est charpentier. Deux de ses fils l’aide, le troisième le plus jeune est traité de bon à rien par son père. Il ne fera jamais rien de bon dans l’exploitation familiale. Il passe son temps à lire. Il a une grande culture. Il connait le latin et la Bible. Son père se rend chez M. de Rênal qui a trois fils et propose son fils Julien comme précepteur. Il est habile et marchande les services de son fils pour finalement obtenir après de longues discutions 400 francs par an payé d’avance le premier de chaque mois ainsi que la nourriture et les vêtements.



Les frères de Julien, des ouvriers grossiers, le rossèrent dans le petit bois en bout de propriété de M. de Rênal. Mme de Rênal le trouva évanoui et le prit dans ses bras le croyant mort. Depuis, Julien l’aima. Quant à elle, elle le respecta et l’admira. Elle se permit même les soins les plus tendre à son égard. Mme de Rênal se laissa prendre au jeu de séduction de Julien au point de connaître l’un et l’autre un amour passion. Leur relation finit par éveiller des soupçons auprès de M. de Rênal et comme Julien se destinait à être prêtre, la meilleure façon d’en finir était d’entrer au séminaire de Besançon avec la recommandation de l’abbé Chélan curé à Verrières auprès de l’abbé Pirard. Ce dernier savait que Julien avait beau se faire petit auprès de ses condisciples, que ses premières places dans toutes les matières ne servaient qu’à se faire des ennemis, si bien qu’il proposa au marquis de la Molle d’en faire son secrétaire, ce qu’il accepta. C’est ainsi qu’il partit à Paris. Cette étape mène à la deuxième partie du livre.



Julien Sorel était un orgueilleux, un conquérant comme Napoléon Bonaparte. Il cherchait à s’élever dans l’échelle sociale. Il était républicain, M. de Rênal monarchiste. Il était opportuniste.



De Mme de Rênal et de Julien Sorel voilà ce qu’en dit Clélia Renucci dans son livre : « Libres d’aimer. Les cougars dans la littérature. »

Comme Mme de Rênal ne connaît rien à l’amour, elle ne s’adresse aucun reproche.



De même, si elle charme Julien, c’est sans le vouloir, elle se fait « arranger des robes qui laissent les bras et la poitrine fort découverts », mais « chose singulière, c’était sans intention directe que Mme de Rênal se livrait à temps de soins ».

Et lorsqu’elle découvre que les sentiments qu’elle éprouve pour le jeune précepteur s’appellent bien l’amour, cette idée la fait renaître.



Elle repoussait Julien loin d’elle, avec une indignation réelle, et ensuite se jetait dans ses bras. Aucun projet ne paraissait dans cette conduite. Elle se croyait damnée sans rémission, et cherchait à se cacher la vue de l’enfer, en accablant Julien des plus vives caresses.



Après cette nuit, sa seule terreur est d’avoir trop grondé Julien qui pourrait ne pas revenir le jour suivant. Mais qu’elle se rassure, le soldat napoléonien de l’amour à un plan de bataille à suivre et « il était trop fidèle à ce qu’il appelait le devoir, pour manquer à exécuter de point en point ce qu’il s’était prescrit ».



J’ai beaucoup aimé le film de Daniel Thompson avec Carole Bouquet qui tient remarquablement bien le rôle de Mme de Rênal.

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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Julien Sorel est introduit chez le marquis de la Mole par l'abbé Pirard en vue de son emploi de secrétaire du marquis. L'abbé tenait à préciser que julien est séminariste et qu'il convient de lui accorder un jour semaine pour faire place à la théologie.



Julien se trouve à différentes réceptions et bals. Très vite, il est ridiculisé par les invités de société aristocratique. La noblesse de l'époque est un cercle fermé où lui petit paysan de verrières aura difficile à se faire accepter. Julien fait la connaissance de Mathilde, la fille du marquis de la Mole. Il est séduit par sa beauté et la complimente, mais Mathilde était fiancée au marquis de Crassenois.



Petit à petit, Mathilde l'aima. Curieusement, elle communiqua avec julien par lettre. La troisième invitait Julien à placer une échelle au centre de sa fenêtre et de s'introduire dans sa chambre. Curieusement après une nuit d'amour passion, elle ignorait Julien. Julien s'interrogeait sur la froideur de Mathilde à son égard. Il fut conseillé par le comte Altamira qui l'invitait à demeurer froid vis-à-vis de Mathilde ; de garder ses distances le plus longtemps possible ; technique qui permis à Mathilde de reporter toute son attention sur Julien. La nuit qu'il avait passé ensemble permis à Mathilde de lui annoncer qu'elle était enceinte.

― N'y a-t-il pas meilleure preuve de mon amour.

Lorsque Mathilde annonça à son père son désir d'épouser Julien, que personne n'en saurait rien, qu'ils iraient habiter en Suisse, cet aveu qui sortit des conventions de la noblesse rendait le marquis de la Mole furieux.



Le marquis de la Molle fait savoir à sa fille qu'il ne consentira jamais au mariage de sa fille avec Julien.



Mathilde remet à Julien une lettre de Mme de Rênal. Elle dit : « C'est une partie de mon devoir d'ajouter que je suis obligé de croitre que M. Julien n'a aucun principe de religion. Un de ses moyens pour réussir dans une maison est de chercher à séduire la femme qui a le principal crédit …. Il laisse après lui le malheur et des regrets éternels. Quel père voudrait donner sa fille à un tel homme. » Julien Sorel, piqué au vif, selle un cheval et s'en va au galop à Verrières où il tue Mathilde avec une arme à feu.



Julien est condamné à la guillotine. Mathilde qu'il croyait morte était blessée. Elle alla lui rendre visite à la prison tous les jours.



C'est une histoire à la Tristan et Iseult, à la Roméo et Juliette, un amour qui se perpétue au-delà de la mort.



Tant j'ai aimé le premier tome tant j'ai été déçu par celui-ci.



Curieusement le dessinateur du deuxième tome n'était pas le même que celui du premier tome. On ne reconnaissait plus Mme de Rênal. Les dessins et les couleurs étaient moins beaux. Ce second tome fait de méprises, de dédains, de gestes fous et inattendus, d'une société de règles et compromis, d'hypocrisie ne contribuaient pas à me plaire.



Pendant longtemps j'avais songé à lire le rouge et le noir en version non BD, mais je n'ai pu franchir le pas de ce pavé tant les caractères d'imprimerie, fil conducteur de l'histoire, étaient petits.



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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Déception avec ce tome, la première pour cette série de BD que j'ai trouvé très bien réussie jusque là. Je n'ai rien compris à l'histoire et je n' ai pas apprécié les illustrations
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