Nous sommes allés nous réfugier dans les jardins du Palais-Royal, désertiques et humides. Et, sur les coups de sept heures du soir, en errant vers la rue Mazarine, on a vu des gens entrechoquer des verres derrière la vitrine embuée d'une galerie de peinture. C'est à ce moment-là qu'on a réalisé qu'on vivait bel et bien à Paris. Et qu'au lieu de se laisser aller à une lente clochardisation et acheter du vin rouge étoilé, on pouvait imaginer un autre calcul désespéré : investir dans un smoking.