Un mensonge d'accord. Ce n'est pas la mer à boire. C'est désagréable, comme lorsqu'on plonge les mains dans un tas de compost, mais le sentiment de gêne passe vite [...] Petit à petit, cependant, vous acquérez une certaine habitude. Vous êtes plus à l'aise, vos mouvement sont plus décontractés, votre regard est plus ferme. Votre malaise initial disparaît. Vous commencez à voir le monde à travers le prisme de vos mensonges. Bientôt, vous les défendrez, vous les choierez. Ce sont de vilains garnements, mais vous les couvrirez de tendresse.