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Citation de Zazaboum


CE QUE LES BÊTES CHUCHOTENT À LEURS PETITS

Écoutez ce pas lourd résonner dans le bois,
Ce bruit sourd que tous ici connaissent.
Ce fléau qui s’abat sur les monstres aux abois
C’est Alcide, Hercule, Héraclès !

Œil jaune, crocs blancs, griffes noires
Regagnez vos tanières ou craignez sa massue !
Ailes, pattes, cornes, voraces mâchoires
Surveillez vos arrières, Alcide est revenu.

Le Ciel est maculé du lait de sa nourrice,
La Terre, du sang de ses prouesses.
Au berceau, il broyait deux serpents sous sa cuisse,
À la gloire, il offrit sa jeunesse.

Œil jaune, crocs blancs, griffes noires
Regagnez vos tanières ou craignez sa massue !
Ailes, pattes, cornes, voraces mâchoires
Surveillez vos arrières, Alcide est revenu.

Le feu de sa colère emporta ses enfants,
Et sa femme a suivi dans les braises.
Aux bêtes on le voua ; ce fut son châtiment
Pour que la bête en lui se taise.

Œil jaune, crocs blancs, griffes noires
Regagnez vos tanières ou craignez sa massue !
Ailes, pattes, cornes, voraces mâchoires
Surveillez vos arrières, Alcide est revenu.

Mais vêtu de la peau du lion qu’il étrangla,
Confondu avec la proie qu’il chasse,
Ceux qui le voient rôder se murmurent tout bas,
Est-ce un homme, ou un monstre qui passe ?

Œil jaune, crocs blancs, griffes noires
Regagnez vos tanières ou craignez sa massue !
Ailes, pattes, cornes, voraces mâchoires
Surveillez vos arrières, Alcide est revenu.

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