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3.94/5 (sur 461 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Aix en provence , 1980
Biographie :

Après avoir été tour à tour distributeur de prospectus, garçon de café, pizzaïolo, animateur radio, écrivain public, Tristan Koëgel obtient une maîtrise de Lettres et enseigne la littérature et la langue française. Parallèlement à son activité d'enseignant, il écrit des poésies et collabore avec plusieurs revues.

Son premier roman "Le Grillon" a été publié chez Didier Jeunesse en 2013.

Tristan Koëgel a l'ambition folle de visiter tous les pays du monde en ramenant à chaque fois une histoire à raconter.

Il vit à Aix en Provence.

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A l'occasion de la Rentrée littéraire Automne 2023 organisée par Occitanie Livre & Lecture, Tristan Koëgel est venu présenter son nouvel ouvrage "Quand on dansait sur les toits" (Ed. Didier Jeunesse, 2023). Enregistré à la médiathèque José Cabanis de Toulouse le 21 septembre 2023.


Citations et extraits (111) Voir plus Ajouter une citation
On aimait bien regarder la mer, surtout la nuit quand elle se mélange avec le ciel et qu'on dirait que les étoiles baignent dedans, que les voiliers n'attendent pour décoller que le moment où les comètes viendront remplacer les dauphins pour se frotter contre leur coque.
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Tristan Koëgel
Je préfère ceux qui tentent sans être sûrs de réussir. Ceux qui vivent sans se demander s'ils seront un jour un arbre assez grand. ceux chez qui la vie résonne encore. Eux seuls sont capables d'accomplir des miracles. Mayssane.
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Moi, je me suis sentie bête. [.......] Bête de ne pas m'être rendu compte qu'il y aurait toujours des gens pour faire grossir les rivières entre deux personnes qui veulent simplement se rejoindre.
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Agenouillé au bord de son lit, McKinley marmonnait une petite prière. C'est lui qui avait tiré. Il m'a entendu pousser la porte et, avant même que je ne demande quoi que ce soit, il m'a dit, en étouffant un sanglot, la tête posée sur la poitrine de Papy : "Il a rejoint sa dame, petit. Il a rejoint sa dame..."
Puis McKinley s'est redressé et, même s'il était de dos, j'ai vu qu'il essuyait ses larmes du revers de la main. Il a rajusté sa cravate et a ajouté : "On ne pleure pas un homme heureux. Va prévenir le pasteur, Elwyn."
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Sans toi, Pablo, les bestioles m’auraient déjà dévorée tout entière.
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Upendra trouva que le monde était trop malade. C'est lui pourtant qui n'était pas guéri. La douleur qu'il ressentait encore malgré sa vie de sage le torturait.
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Ce que nous faisons, tout le monde peut le faire, mais comme personne ne le fait, ce sont des prodiges !
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" L'équilibre du monde repose aussi sur les vendeurs de barbes à papa", lui disait-il.
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Le jour où on l'a enterrée (la mère de Minnie), il faisait beau. Je revois mon père dans sa salopette toute déchirée, les mains croisées devant lui. Il baissait la tête, au-dessus de la tombe qu'il avait creusée lui-même. Il se taisait et son regard se perdait sur cette motte de terre. Lentement, il s'est redressé et, sans trembler, il a chanté pour elle. Puis il s'est tourné vers moi et m'a soulevée. J'étais petite encore, j'avais six ou sept ans... J'étais dans ses bras quand il m'a dit calmement, en s'essuyant les joues :
- Jamais tu ne ramasseras de fleur de coton, Minnie. Les seules fleurs que tu cueilleras maintenant, c'est celles qui poussent au bord des chemins pour nous faire de jolis bouquets.
Il a brûlé sa vieille salopette, et le soir même on a tout quitté pour suivre le fleuve et vivre sous les étoiles, n'emportant de notre vie d'avant que sa guitare et un petit harmonica.D'ouvrier, il est devenu "songster", musicien itinérant. Et depuis ce jour-là on a vécu à l'air libre, sous le soleil du grand Delta.
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Le morceau qu'il jouait, je l'ai reconnu à ses accords. C'était le morceau qui accompagnait tous les trains qui démarrent. Ceux qu'on regarde partir sans avoir pu monter dedans, ceux qu'on auraient dû prendre, ceux dans lesquels on se cache, ceux qu'on attend aussi.
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