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Citation de cousin66


Cependant, ce renoncement au rêve d'une vie commune ne signifie nullement qu'on n'a pas besoin de l'autre. Tout au long de cette période, Pasternak reste son interlocuteur imaginaire idéal. C'est à lui qu'elle s'adresse constamment dans ses cahiers, car elle est convaincue qu'il peut tout comprendre : il lui est égal en force. Ce contact est indispensable à Tsvetaeva. "Toi, Boris, j'ai besoin de toi comme de l'abîme, de l'infini, pour avoir où jeter et ne pas entendre le fond", lui écrit-elle en mai 1927. (p. 171)
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