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2.5/5 (sur 1 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Sori , le 12/03/1923
Mort(e) à : Rome , le 20/07/2006
Biographie :

Ugo Attardi (né le 12 mars 1923 à Sori, dans la province de Gênes, en Ligurie et mort le 20 juillet 2006 à Rome) était un important peintre, sculpteur et écrivain italien du XXe siècle.

En 1941 il s’inscrit à la Faculté d’Architecture qu’il ne peut fréquenter à cause de la guerre. En 1945 il laisse l’Académie des Beaux-Arts, où il s’était inscrit l’année précédente, pour s’établir à Rome où il commence à peindre.

En 1952 et en 1954 il participe à la Biennale de Venise. Ses deux expositions romaines, en 1951 auprès de la Galleria Pincio et en 1956 auprès de la Galleria Tartaruga connaissent un très grand succès. Durant ces mêmes années Attardi commence son travail de graveur qui fait de lui un des graveurs italiens les plus complexes et le plus significatifs par sa maitrise du dessin et la force des contenus.

Après un séjour en Espagne, en 1965, il décide de relire les classiques de la littérature espagnole, et d’étudier les raisons de la chute de ce grand empire. Durant cette période s’annoncent les thèmes qu’il traitera par la suite dans son œuvres de sculpteur : la conquête, l’abus du pouvoir, le voyage. En 1968 Attardi crée ses premières sculptures en bois : sa première œuvre est le basrelief « Addio Che Guevara ».

Sa familiarité avec l’emploi d’autres langages le pousse à écrire, entre 1964 et 1967, le roman « L’Heritier Sauvage » publié en 1970 presque confidentiellement, mais aussitôt repéré par la critique et couronné par le jury littéraire le plus exigeant d’Italie, à l’unanimité, avec le Prix Viareggio en 1971. Le roman a été réédité en Italie par Rizzoli et, en France, par Robert Laffont.

En 1982 il expose à la Foire internationale d'art contemporain de Paris. En Janvier 1983 le Centre Georges Pompidou consacre une manifestation et un ballet à ses sculptures.

En 1989 il réalise le « Vaisseau de la Révolution », hommage italien au bicentenaire de la Révolution Française, exposé à Rome sur la terrasse du Pincio et, ensuite, à Paris, dans l’Institut français d'architecture.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Et regardez-le, celui-là : je lui ai donné du travail, à lui et à son oncle, qui est un dément incapable ! Regardez-le : graine de bordel ! race sans honneur ! Mais je jure devant tous que je l'assommerai !
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Il était un ennemi acharné de la peinture moderne ; son dieu était Meissonier. Il parlait de ce Meissonier avec un grand amour et une immense admiration : à critiquer son idole on risquait de lui donner une attaque. D'Angleterre il était revenu à Naples. Où chaque jour il allait peindre le Vésuve. Il portait de grands chapeaux et parfois le canotier, et avec ses moustaches et son bouc il avait vraiment l'air d'un peintre impressionniste français ; mais il ne savait rien d'eux.
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