AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ugo Pandolfi (6)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
La vendetta de Sherlock Holmes : Les aventu..

Hugo Pandolfi ne ménage pas ses efforts pour faire de Sherlock Holmes un personnage réel, tout en proposant sa propre interprétation du personnage. Le texte offre de nombreuses références à Maupassant, au point de mêler ces deux grandes figures de la littérature. Le pari est audacieux, mais le résultat assez aléatoire.



Ce roman de plus de deux cent cinquante pages offre une nouvelle interprétation du grand hiatus : Sherlock est en Corse et tente d’intercepter Moriarty. L’auteur prend son temps pour introduire son sujet en essayant manifestement de donner du poids à la découverte d’un manuscrit oublié, écrit par un membre de sa famille. Cet effort sera d’ailleurs constant et mérite d’être reconnu. L’on pourra ainsi s’étonner puis s’agacer du nombre particulièrement important de notes de bas de page.



L’intrigue n’est guère palpitante. Très honnêtement, elle tient en quelques mots et le sujet est ici traité trop longuement. De nombreux passages sont ennuyeux : ainsi les déplacements ou les planques qui n’en finissent pas, les rencontres avec des personnages qui ne font pas progresser l’intrigue,… Les rebondissements sont trop peu nombreux ici. Pour ne rien arranger, l’histoire est prévisible, s’achève vers la moitié de l’œuvre qui ne se termine qu’à grande peine.



Le style de l’auteur n’est pas franchement plaisant et se positionne à la limite du désagréable. Assez curieusement, les dessins proposés reflètent cet état d’esprit. Certes l’idée est originale mais le rendu est déplorable. Les esquisses sont nombreuses mais ressemblent furieusement à des caricatures qui ont été rapidement jetées sur le papier. Dommage car elles suivent directement l’intrigue.



Le Sherlock proposé est très différent de celui de Conan Doyle et il faudra accepter ce parti pris. Si les personnages secondaires sont nombreux, ils ne retiennent guère l’attention, ni la sympathie. Le plus bel exemple reste Pandolfi qui n’est qu’une pâle copie de Watson.



Le plus important est ailleurs : les références à la Corse qui forment le cœur du roman. Logique pour un ouvrage régionaliste, sauf que cette volonté de vendre les spécialités locales ruine l’effet de sérieux recherché. Certaines scènes auraient de quoi faire rire, mais fort heureusement il ne s’agit pas vraiment du Sherlock évoqué par le Canon.



Malgré de bonnes idées, ce roman se révèle décevant. Et c’est même un sentiment de soulagement qui accompagnera la lecture de la dernière page… à condition de tenir jusque-là !
Commenter  J’apprécie          133
La vendetta de Sherlock Holmes : Les aventu..

Entre nous, si vous voulez découvrir Sherlock Holmes, lisez le canon et je veux bien vous conseiller ensuite pour les meilleurs pastiches.



Si c'est la Corse que vous voulez découvrir de manière agréable tout en lisant, alors, de grâce, allez acheter "Astérix en Corse", c'est drôle, enlevé, rempli de bons jeux de mots... Mais évitez ce bouquin !!



Cela fait un certain temps que je l'ai lu, et j'ai toujours cette impression d'avoir perdu mon temps en le lisant.



Pandolfi, le narrateur, est une espère de clone du docteur Watson, mais les concepteurs ont oubliés de le munir de la subtilité narrative. Trop de digressions, dans ce récit qui m'a fait grincer des dents tellement il était ch****.



Holmes, le traqueur ? Holmes l'exécuteur ? Et oh, où on va, là ? Ok, suivre un criminel, mais de là à l'abattre froidement, comme d'autres beurre leur tartine... il y avait un gouffre à ne pas franchir ! Holmes n'aurait tué que en état de légitime défense, ou par accident, comme quand le serpent du docteur Roylott s'était retrourné contre son maître criminel (mais il le méritait).



Surtout que... hem, Holmes se trompe de cible... Oh, zut, c'est pas le bon que je viens de dézinguer, pas grave, on recommence. Et paf, cette fois-ci c'est le bon.



A oublier !!!
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
Commenter  J’apprécie          30
Du texte clos à la menace infinie

Commenter  J’apprécie          10
La vendetta de Sherlock Holmes : Les aventu..

Mon avis:

Comme à ma grande habitude je me suis laissée complètement avoir, rien qu'en lisant le résumé du livre. J'ai pleins de doutes. Je me dis: "Sherlock Holmes a vraiment existé! Sérieux?" Je suis pratiquement en mode "panique/excitation". Je reviens en mode "normale" quand je vois à la page des remerciements, l'auteur remercié Sir Arthur Conan Doyle pour avoir créer ce personnage. Bref...Après ce léger moment de "panique", je peux enfin commencer à lire ce livre tranquillement.



Sherlck Homes en Corse, c'est quelque chose que j'aurai aimé voir. Mais malheureusement, le détective est un personnage de fiction.



L'histoire se situe durant le hiatus. Sherlock Holmes, allias Sigerson, prend contact avec Ugo Pandolfi quand ce dernier débarque à Montpellier. Il lui propose d'être son compagnon de voyage pour une aventure en Corse. Mais avant cela, il l'invite à une réunion pour prendre connaissance de l'affaire que se déroulera sur l'île de beauté. Le sujet principal de ce "rendez-vous" concerne Moriarty. Devinez quoi? Il est toujours en vie!!!! Mais monsieur se joue d'eux, puisqu'il se cache dans deux endroits sur l'île. Comment cela est t'il possible? Ça sera à vous de le découvrir, car je ne vous dirais rien! ^^ (Sinon je vous gâche toute la surprise). Quand tout ceci est terminé, Sherlock Holmes prend enfin des vacances (ce n'est pas une blague), et joue les touristes sur l'île de beauté. Mais l'homme n'oublie aucunement sa grande passion pour les mystères et les affaires criminelles.



Ce livre est bien, mais je reste quand même très, très, très mitigée à la fin de cette histoire!!!! Le livre a deux parties. L'une est intéressante et l'autre l'est beaucoup moins je trouve. La première est sur l'affaire Moriarty. C'est presque mon coup de cœur puisque il y a beaucoup de rythme et le suspens à la fin de cette affaire est juste excitant!!!! La deuxième partie du livre, je l'ai lu comme un ballon de baudruche qui se dégonfle au fur et à mesure des pages. Tout ce que j'aimais au début, disparaissais à la fin de ce livre.



J'ai vraiment eu l'impression que l'auteur ne savait pas comment écrire la fin de son roman. Ça m'a laissé l'impression d'un travail bâclé pour ma part. C'est dommage, j'aurais bien rajouté quelques pages en plus!


Lien : https://www.facebook.com/per..
Commenter  J’apprécie          10
La vendetta de Sherlock Holmes : Les aventu..

Ugo Pandolfi, le narrateur, est contacté par Sherlock Holmes qui l'entraîne sur la piste de l'infâme Moriarty, toujours vivant et réfugié en Corse. L'intention est louable, bien sûr, d'imaginer une intervention de Sherlock Holmes en Corse au moment du "grand hiatus" (1891-1894), et de le faire côtoyer l'écrivain Guy de Maupassant (par personne interposée, Maupassant décède au début du roman sans intervenir réellement dans l'histoire).

Mais est-on encore dans un roman policier ?

Les références contextuelles, sans doute irréprochables quant à leur contenu, sont un peu trop insistantes à mon goût. Tout ce qui touche à la Corse de Maupassant, aux produits du terroir, au tourisme en Corse et à la fine fleur de la criminologie européenne en cette fin de siècle est restitué massivement et presque de façon jubilatoire dans les notes de bas de page.

De fait, on assiste en début de roman à une réunion de criminologues célèbres autour de Sherlock Holmes (Lacassagne, Durkheim, Bertillon, etc.) travaillant de concert à la traque de Moriarty. Or, on n'entend plus jamais parler de ce groupe par la suite. Il y a donc étalage d'artifices pour ancrer le récit dans le réel, comme pour prouver à tout prix que tout ceci a bel et bien existé. Les références au Horla de Maupassant sont également artificielles, et tentent d'expliquer le comportement pour le moins étrange de Sherlock Holmes.

C'est dans ce comportement étrange que Pandolfi l'auteur (à distinguer de Pandolfi le narrateur, qui est un ersatz assez crédible du bon Dr Watson) s'écarte le plus du canon holmésien. Arrivé en Corse, Holmes entreprend une surveillance à distance du refuge de son ennemi, puis il l'exécute froidement. S'étant trompé de cible, il retrouve le frère de sa victime, et procède de la même façon. Sherlock Holmes est donc transformé en exécuteur des basses œuvres de la police française, puis passe son temps ensuite à faire du tourisme en Corse avec Pandolfi, comme si de rien n'était ! On apprend lors de ce voyage que le goût de Holmes pour l'apiculture prend naissance lors de sa découverte du miel corse, et le roman policier s'arrête alors à mi-parcours, pour faire place au guide touristique.
Commenter  J’apprécie          10
La vendetta de Sherlock Holmes : Les aventu..

Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Ugo Pandolfi (12)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les aliments portent des noms insolites ou pas...

Les cheveux d'ange se mangent-ils ?

Oui
Non

10 questions
157 lecteurs ont répondu
Thèmes : nourriture , fruits et légumes , fromages , manger , bizarreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}