Monte-Cristo est faux et menteur comme tous les mythes, vrais d’une vérité viscérale qui n’appartient qu’à eux. Capable de passionner même celui qui connaît les règles du roman populaire et sait parfaitement quand le narrateur prend aux tripes son public naïf. Et l’on pressent que, si manipulation il y a, le geste manipulateur nous parle d’une certaine manière de la physiologie de nos tripes : ainsi, une grande machine à mensonges dit en quelque sorte le vrai.